#1 12 Juin 2015 16:46:27
Bonjour à tous !
Cela fais à présent un an et demi que je travaille sur ce roman, je l'ai à présent terminé (il me faut simplement le retravailler, car je suis une éternelle insatisfaite. Je vais poster d'abord ici un chapitre au hasard, désirant savoir ce que vous pensez de l'écriture et si vous appréciez, peut-être publierais-je depuis le début.
Mon unique problème est que je ne trouve pas de titre, j'ai beau me creuser la tête, je n'arrive pas à trouver. Car j'avais dans l'idée de le nommer Doppelgänger, mais je trouvais qu'il en disait beaucoup trop sur la finalité du roman et était hors sujet par rapport à la suite que j'ai prévue :).
L'histoire se déroule dans un univers inventé : le royaume d'Emigy, royaume imprégné de la culture celte. Celui-ci est gouverné par les humains, mais ne cherche à faire aucun privilège entre leur sujets qui sont humains, elfes, sorciers, nains et dragonniers (bien qu'ils soient humain, ce sont les militaires du royaume), il y a aussi les démons, mais ils ont été bannis du royaume et sont en "voie de disparition". Tous les 100 ans, la famille royale organise un "concours" où les participants (un par village - en sachant qu'un village représente une race) doivent prouver leur adresse et leur intelligence. Le gagnant se voit la possibilité de 'monter les échelons de la société' en recevant un titre de noblesse (pour lui et sa famille) et des terres en plus d'avoir la chance de passer un mois à la cours du roi afin d'apprendre ses responsabilités.
Le roman commence l'année du concours où Siobbhàn Tocathon, une humaine orpheline recueillie par une famille de fermiers, se retrouve, contre son gré, dans ce concours.
Et voici mon problème à propos du titre, cela correspond à la fin du roman
Si vous êtes intrigués par le livre, n'ouvrez pas ces spoilers, car j'y raconte la fin du roman
Spoiler (Cliquez pour afficher)
Siobbhàn gagne le concours et arrive à la cours du Roi. Elle y fait la connaissance de l'héritier du trône qui tombe inexplicablement amoureux d'elle si bien qu'il veut l'épouser. Lors du mariage du prince, la vérité éclate : Siobbhàn n'est qu'une manipulation, elle a joué pendant 22 ans un rôle et a mis tout en oeuvres pour gagner le concours. On apprend qu'elle est une succube, fille de Lilith (une démone) et sa vie n'avait qu'une seule but : envoûter le monde afin de parvenir au trône et ainsi, éradiquer toute race qui n'est pas un démon. Elle prend le trône de force en faisant exécuter la famille royale et fais revenir les démons, ceci engendre une guerre et Siobbhàn devient reine.
Ainsi, le mot "Doppelgänger" en révèle bien trop.
Voici le résumé :
L'année 600 réserve de grandes surprises sur le royaume d'Emigy. Comme le veux la tradition, tous les cent ans, le royaume organise une compétition, où, un être de chaques races est tiré au sort dans les villages. Humains, elfes, nains, sorciers et dragonniers se voient la chance d'acquérir des terres et un titre de noblesse pour lui et sa famille, permettant à chacun de grimper l'échelle sociale. Siobbhàn, une humaine orpheline de 22 ans, recueillie par une famille de fermier, les Tocathon, se voit participer à cette compétition à son plus grande damne. Elle se rend alors à la capitale afin de découvrir les trésors que renferment Emigy. Durant cette compétition, elle va devoir prouver son intelligence et sa bravoure, car il lui faudra du courage pour faire le poids face à des races bien supérieures à elle. Or, ils devront rester soudés, car les démons, exilés du royaume depuis deux cents ans, menacent à nouveau la paix des habitants.
Je vous laisse une partie du 23ème chapitre et j'ai hâte de lire ce que vous en pensez.
Chapitre 23
La nuit recouvrait peu à peu les roches sombres de la falaise sur laquelle se dressait le château de sa Majesté. Il se dressait là, grand, insaisissable, représentant la force et la grandeur du royaume. Personne ne pouvait contester la beauté de cette vue. L’immense bâtisse gouvernait sur la plaine, grande, immense et vertigineuse. Siobbhàn en avait le souffle coupé au moment même où elle leva les yeux sur cette falaise. Les rayons du soleil formaient des ombres sur la roche et venaient illuminer les fenêtre du château. La jeune femme restait là, assise sur la colline tandis qu’elle observait le soleil se coucher sur la montagne. Ses cheveux de jais étaient bercés par la douce brise du soir tandis qu’elle entourait ses genoux de ses bras, à la recherche d’un quelconque réconfort. Son village lui manquait, elle savait qu’elle manquait la moisson et que son absence devait peser sur les épaules de son père. Depuis son plus jeune âge elle avait participé à la récolte malgré ses bras frêles. Leur père était de plus en plus fatigué par ce dur labeur et bien qu’Abel, l’aîné de la famille Tocathon soit présent pour Berin, la jeune femme savait pertinemment qu’à cause de ce concours, ils avaient perdu une main d’oeuvre de plus. La ferme risquait de sombrer dans la faillite s’ils ne trouvaient pas une solution au plus vite et c’était la raison pour laquelle Siobbhàn avait accepté de se lancer dans ce concours, bien décidée de le gagner afin de venir en aide à sa famille. Cependant, après cette journée arasante, elle ne désirait qu’une seule chose : se détendre. En effet, la première étape du concours venait d’être passée et l’étaux se resserrait d’avantage tandis que certains avaient rejoins leur village natal, renvoyé dans leur ancienne vie tandis qu’ils avaient touchés du bout des doigts un rêve dont ils n’auront plus jamais la chance d’accomplir. Siobbhàn se sentait triste pour eux. C’était pour cette raison qu’elle avait trouvé refuge sur cette petite colline, regardant son rêve se dresser au dessus de cette falaise. Il semblait aussi proche qu’inaccessible. Lorsque la jeune femme se redressa, la nuit avait déjà plongé le village de Rivesainte dans le noir complet. La femme au regard de louve frotta sa longue robe d’un bleu azur afin de se débarrasser de l’herbe. La robe de la jeune femme faisait ressortir ses yeux bleu, il fallait être fou pour ne pas remarquer son regard tant il avait longtemps perdu plus d’un homme. Cependant, elle semblait incapable de contrôler le charme qui émanait d’elle, ne se voyant pas être quelqu’un d’attirant et ainsi, elle ne voyait pas la façon dont les hommes la regardaient, trop concentré à cacher son visage sous sa longue chevelure de jais. « Vous voilà enfin ! » Siobbhàn sursautait tandis qu’elle ouvrit la porte de sa chambre du gite dans lequel résidait tout les concurrents. « Mademoiselle, nous vous avons attendu, vous devez être prête pour le dîner de ce soir ». La jeune femme leva les yeux au ciel tandis que ses toilletteuses s’empressaient de lui faire retirer ses vêtements afin de la plonger dans un bain. Elle demeurait là, les joues rosies, honteuse qu’on prenne soin d’elle comme une vulgaire poupée de chiffon. Elle ne préférait pas parler, sachant pertinemment que son avis n’importait guère à ces femmes et se contentais de laisser son esprit partir, essayant d’oublier qu’on manipulait son corps nu. Ces deux femmes ne cessaient de radoter à propos de rumeur et soudain, elle entendit un prénom qui fis sortir la jeune femme de ses pensées. « Ce Galaad, quel charmeur » elles gloussaient tandis que sa mine se renfrognait. Elles vantaient ses exploits de guerrier, comme s’il était un surhomme. Ce prénom faisait sortir Siobbhàn de ses gonds, ne supportant pas la présence de cet homme et ce qu’elle détestait par dessus tout était ce petit sourire satisfait. « Vous devriez faire équipe avec lui mademoiselle Siobbhàn, vous feriez une si belle pair » l’autre femme gloussait puis ajouta à voix basse de sorte que la louve n’entende rien « Voyons Mélusine, ils sont comme le jour et la nuit, Galaad lui ferait de l’ombre, elle ne lui arrive pas à la cheville ». Or, ces propos n’échappèrent pas aux oreilles de Siobbhàn, mais elle ne préféra pas relever. La beauté du dragonnier n’avait d’égal que son égo. Tout le royaume d’Emigy vantait les exploits du jeune Galaad. Âgé de vingt-cinq ans, il était l’un des plus jeunes dragonnier du royaume et pourtant, l’un des meilleurs guerrier de ce siècle. On disait que du haut de son dragon aussi noir que le charbon, on n’eût jamais vu si bel homme, soit disant Belenos, le dieu de l’harmonie et de la beauté, l’aurait bénis d’un baiser à sa naissance, le rendant à son image : solaire, brillant, éclatant. Foutaises ! Pensais la belle.
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Dernière modification par Purple Wedding (13 Juin 2015 10:11:04)