Bonjour à tous et à toutes! Je vais poster ici les divaguations de mon esprit et vous improviser quelques petites choses, juste pour le plaisir d'écrire.
Texte 1
J'ai écrit ce texte à l'âge de 11 ans, dans le cadre d'un concours d'écriture organisé par mon collège.
Je vous le laisse tel quel, sans corriger les fautes et les maladresses pour en préserver l'authenticité.
J'avais une image et je devais écrire dessus, livrer mes impressions et broder un court texte qui parlait de ce qu'elle me faisait ressentir.
<image>
J'étais déjà sombre et plutôt glauque à 11 ans, il faut le savoir et je ne pense pas avec du recul, que cette image aurait inspiré le texte qui suit à une multitude de petits sixièmes.INTRODUCTIONNormandie, 1939Tout est sombre, le tonnerre gronde...
Le vent fait tanguer les broussailles sur le bord du chemin.
Le départ d'une longue et dure guerre a sonné.
On ne voit pas le bout de chemin sinueux qui donne l'impression d'être interminable.
Voilà qu'au milieu de la route, un éclair s'abattit, suivi d'un autre.
La campagne pourtant calme jusqu'à maintenant fut ravagée par une nuée d'éclairs.
L'atmosphère devint étouffante...
Au loin, la cloche de l'église sonna pour annoncer le commencement d'une période impitoyable, qui endurcira le coeur de toute personne l'ayant traversée.
HISTOIRELe chemin calme que je parcourais jusqu'ici s'arrêta brutalement devant ce mot: DEPART
Je savais ce que cela voulait dire, mais je ne pouvais reculer, je n'avais pas d'autre choix que d'avancer...
Je m'engageai donc sur ce sentier qui ne m'inspirais pas confiance, la peur au ventre.
Le début s'annonçait bien, rien de fâcheux ne m'arriva.
Je commençais à avoir confiance en moi...
Mais une grande rafale de vent surgit tout d'u coup, emportant la plus part des passants, et surtout ceux qui avaient brodé sur leur manteau une étoile jaune.
Moi qui en avais une, je décidai de jouer la prudence et je me cachai derrière les maigres broussailles encore vertes qui jonchaient le bord du chemin. Je restais ainsi caché plusieurs jours et plusieurs nuits, attendant que la tempête s'apaise.
Enfin, tout redevint calme...un sentiment nouveau naquit en moi: celui de sécurité.
Je décidais donc de continuer ma route, malgré mes muscles endoloris par cette longue immobilité.
Et puis je le vis, je vis ce mot, ce mot tant espéré: FIN
Mais je revins vite sur terre, il était encore bien loin et l'orage se rapprochait.
Mais je continuais à avancer, l'espoir ayant envahi mon coeur.
Ce mot se rapprochait de plus en plus, j'en étais tout près!
Tout d'un coup, une longue détonation retentit, suivie d'un éclair.
Un ouragan s'approchait à toute vitesse.
Je fermais les yeux et revis défiler ma vie en quelques secondes.
Puis la tempête emporta tout, toi, moi, mes souvenirs et mes regrets.
Soyez indulgent(e)s s'il vous plait :angel: J'ai jamais montré ce texte à quiconque à part mes parents et le jury du collège.