Un texte demandant des avis au palais de la lecture!

Grande fille se pensant inférieure, avait peur. Peur, peur de continuer dans ce brouillard plein de bazar. En pleines pensées, perdue et enfouie, elle offrait son aide.

Elle aurait donné son corps pour relever les autres, ses larmes pour essuyer les leurs. Souvent, elle rigolait, riait de sa vie, aussi catastrophique soit-elle…

Grande fille sombrait sous terre un peu plus chaque jour. Elle écoutait les plaintes, les lamentations pendant qu’elle allait droit au mur.

Je crois qu’elle-même ne l’avait pas vu venir : Ana s’est logée en elle, si bien qu’Ana est devenue son prénom. Ana criait qu’elle allait bien, mieux que tout le monde, elle croyait que la vie l’avait épargnée, qu’elle, elle seule ne souffrait pas. La vie, bien plus mesquine l’empêchait de s’aimer et bien pire : l’obligeait à se haïr. Quand Ana s’en rendu compte il était bien tard et sa vie avait tournée au cauchemar. Son état empira, pas à pas. Ses espoirs diminuaient pendant que ses angoisses s’amplifiaient. La vie continuait, loin de là, et elle sentait que tout lui échappait, pas à pas. Ce fut à ce moment précis, qu’elle comprit. Elle devait faire des progrès et elle le fit.

Bouchée par bouchée, un peu d’enfer supprimé. Le plus douloureux était fait, c’est ce qu’elle croyait. Sauf que, voyant son poids ascendant Ana revint sur ses pas (là je t'avoue, j'ai dû relire la phrase pour la comprendre ; ajoute une virgule entre ascendant et Ana). Maladie tenace, Ana se retrouva une fois encore dans l’impasse. Les mois passèrent, encore en pleine guerre contre elle-même. Elle du se résoudre à se battre, à souffrir pour un jour pouvoir guérir. Les jours passèrent et ses efforts redoublèrent. Elle arrivait à s’assumer, se regarder, ce qu’elle n’avait plus fait depuis une éternité. Elle allait mieux et son humeur se reflétait jusque dans ses yeux. Ana avait vaincu la maladie et reprit le cours de sa vie, tout sourire.

Maladie tenace, Ana se retrouva une fois encore dans l’impasse. Les mois passèrent, encore en pleine guerre contre elle-même.

Bon alors *fait craquer ses doigts de vilaine méchante auteure aigrie et de lectrice franchement exigeante*

Je mets les fautes de français en rouge
Les problèmes de syntaxe sont en vert

Grande fille se pensant inférieure, avait peur. Peur, peur de continuer dans ce brouillard plein de bazar. En pleines pensées, perdue et enfouie, elle offrait son aide.

Elle aurait donné son corps pour relever les autres, ses larmes pour essuyer les leurs. Souvent, elle rigolait, riait de sa vie, aussi catastrophique soit-elle…

Grande fille sombrait sous terre un peu plus chaque jour. Elle écoutait les plaintes, les lamentations pendant qu’elle allait droit au mur.

Je crois qu’elle-même ne l’avait pas vu venir : Ana s’est logée en elle, si bien qu’Ana est devenue son prénom. Ana criait qu’elle allait bien, mieux que tout le monde, elle croyait que la vie l’avait épargnée, qu’elle, elle seule ne souffrait pas. La vie, bien plus mesquine l’empêchait de s’aimer et bien pire : l’obligeait à se haïr. Quand Ana s’en rendu compte il était bien tard et sa vie avait tournée au cauchemar. Son état empira, pas à pas. Ses espoirs diminuaient pendant que ses angoisses s’amplifiaient. La vie continuait, loin de là, et elle sentait que tout lui échappait, pas à pas. Ce fut à ce moment précis, qu’elle comprit. Elle devait faire des progrès et elle le fit.

Bouchée par bouchée, un peu d’enfer supprimé. Le plus douloureux était fait, c’est ce qu’elle croyait. Sauf que, voyant son poids ascendant Ana revint sur ses pas (là je t'avoue, j'ai dû relire la phrase pour la comprendre ; ajoute une virgule entre ascendant et Ana). Maladie tenace, Ana se retrouva une fois encore dans l’impasse. Les mois passèrent, encore en pleine guerre contre elle-même. Elle du se résoudre à se battre, à souffrir pour un jour pouvoir guérir. Les jours passèrent et ses efforts redoublèrent. Elle arrivait à s’assumer, se regarder, ce qu’elle n’avait plus fait depuis une éternité. Elle allait mieux et son humeur se reflétait jusque dans ses yeux. Ana avait vaincu la maladie et reprit le cours de sa vie, tout sourire.

Très honnêtement, je trouve que ton texte est bien, surtout pour quelque chose écrit à l'âge de 14 ans. Pour avoir fait partie de comités de lecture, je peux te garantir que certains jeunes de 20 ans n'écrivent pas aussi bien, loin s'en faut. ALORS NE TE DÉNIGRE PAS !!!!   (scrogneugneu)

Il y a quelques maladresses que je t'ai indiquée, mais globalement c'est bien. Par contre, je note un petit souci par rapport au statut d'Ana. On comprend que tu parles de l'anorexie et que ton héroïne (Grande fille) tombe dedans au point d'être définie par elle, avant de la combattre. Et là, ça coince car autant au début Ana et Grande Fille se confondent, autant quand Grande Fille commence à combattre Ana, cette dernière devient l'ennemie est donc, une entité à part entière. Sauf que ce n'est pas très clair, notamment dans cette partie là :

Maladie tenace, Ana se retrouva une fois encore dans l’impasse. Les mois passèrent, encore en pleine guerre contre elle-même.

Ana étant une métaphore pour l'anorexie (et l'ennemie) ne peut pas se combattre elle-même. C'est Grande Fille qui la combat (comme j'ai compris ton texte). Donc ce n'est pas Ana qui se retrouve dans l'impasse mais Grande Fille, face à la force nocive d'Ana.

Voilà pour ma critique et pour ce que je te conseille : corrige les quelques petites fautes et retravaille le passage de la fin. Sinon ton texte est bien et est agréable à lire. Je ne peux que t'encourager à continuer (pourquoi pas te baser sur ce petit texte pour écrire quelque chose de plus gros, type nouvelle voire roman si te sens de le faire :ok:)