Pour ou contre les remarques sur l'orthographe ?

Pourquoi cela? Ce pourrait être vu comme une manière d'argumenter, de montrer qu'on a vérifié avant de se permettre de faire une remarque... Tu trouves que ça a l'effet inverse?

J'ai l'impression que tu prendrais la remarque comme une "remise à ta place", une sorte de cours de remise à niveau d'orthographe. Mais en l'occurrence il ne s'agit pas de ça! Nous faisons tous des fautes, et il est parfois très difficile de les repérer quand on se relit soi-même: on lit ce qu'on a pensé plutôt que ce qu'on a effectivement tapé... C'est juste une petite remarque, comme on signalerait un lien qui ne marche pas...

Bien sûr, je comprends que lorsqu'on accorde une importance particulière à l'orthographe, ce puisse être vexant de savoir qu'on fait encore des fautes... Mais si cela permet de repérer les erreurs plus vites, et donc de progresser plus vite, n'est-ce pas plutôt positif?

Ce qui ressort de beaucoup de posts c'est que tout dépend du ton de la remarque... On voit vite si son auteur est bienveillant à l'égard du "fautif" ou si la remarque n'a d'autres buts que de vexer ou d'affirmer un sentiment de supériorité assez déplaisant.
Je supporte difficilement les fautes d'orthographe quand je pense que l'auteur aurait largement pu les éviter, qu'il s'agit en fait des conséquences d'une écriture expédiée et peu soignée. Je trouve dans ce cas que c'est un manque de respect vis-à-vis des lecteurs. Je ne ferai jamais de remarque, mais comme Cassie, je préfère décrocher.

Néanmoins quand l'auteur de ces fautes me paraît dépassé par des règles non acquises pour diverses raisons personnelles que je me refuse de juger (scolarité courte, dysorthographie etc...) , je lis tout de même l'article car c'est toujours enrichissant de découvrir d'autres cercles de lecteurs, d'autres références que les miennes. Il me paraît injuste dans ce cas de ne pas laisser une chance à l'auteur de ces lignes "maladroites".

Excellente question.
Des règles grammaticales fondamentales non maitrisées, le sentiment que la personne lutte à chaque ligne contre elle-même, les erreurs habituelles des dysorthographiques et des dyslexiques. Quand je crois avoir affaire à ce type de personne, je ne me sens pas alors en droit de leur ôter la possibilité d'échanger avec moi de notre passion commune, à savoir la littérature.