[Suivi Lecture] Saloria

 
  • Elsinka

    Ingénieur en construction de bibliothèques

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    #31 05 Janvier 2016 20:44:33

    J'avais lu le début du Lion de Macédoine il y a très longtemps, mais je ne me souviens plus de rien.

    Bonne lecture !
  • Lianne

    Empereur des pages

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    #32 05 Janvier 2016 20:55:40

    Le lion de macédoine fait parti des séries que j'avais vraiment bien aimé, mais comme Elsinka ça date un peu donc je ne me souviens plus trop de quoi ça parle, je me souviens juste m'être dit que c'était cool à l'époque :P

    Bonnes lectures !
  • Saloria

    Apprenti Lecteur

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    #33 05 Janvier 2016 21:00:18

    C'est une lecture que j'ai choisi parce que je peux la considérer dans plusieurs challenges auxquels je participe. Je suis heureuse de savoir que tu as apprécié Lianne. C'est donc de bonne augure.
  • Saloria

    Apprenti Lecteur

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    #34 08 Janvier 2016 04:34:34

    Je viens tout juste de terminer Journal d'un vampire, tome 9, de L. J. Smith. Je ne m'attendais pas à une telle fin. Ni à un tel début non plus : ce tome-ci se déroule 4 ans après la fin du dernier. Les personnages ont vieillis, mais ils semblent les mêmes, sans vraiment avoir pris d'expérience. Bonnie est devenue professeure : n'étudiait-elle pas en psychologie ? (Mais l'enseignement lui va beaucoup mieux à vrai dire !)

    Je ne sais pas trop quoi en dire. J'ai apprécié, encore une fois.

    Extrait du roman :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    [Damon] leva la tête et vit Vittoria approcher. Elle longea la fontaine, La surface de l'eau dansante reflétait les lumières de la piazza et dessinait des ombres délicates sur sa peau. Elle était jeune, étudiait à l'université et habitait encore chez ses parents ; elle devait leur mentir pour venir le rejoindre. Ses boucles foncées étaient attachées en un chignon lâche sur sa nuque, elle se tenait très droite et marchait avec la grâce d'une grande danseuse. Il se leva pour l'accueillir.
    Vittoria jeta un oeil à Katherine et Roberto, qui continuaient à s'abreuver de Bianca, puis les contourna avec précaution, en détournant le regard. Elle s'arrêta devant Damon.
    - Cela ne lui fait pas mal, la rassura-t-il.Elle se portera comme un charme ; elle ne s'en souviendra même pas.
    - Je sais, dit calmement Vittoria, ses grands yeux pleins de confiance.
    Damon tendit la main et elle la prit. Ils traversèrent la piazza main dans la main et s'assirent sur le rebord de la fontaine.
    - Tu es sûre que tu es d'accord ? lui demanda Damon en traçant les contours des doigts de Vittoria avec les siens. Je ne suis pas amoureux de toi, tu le sais.
    - Ça... ça ne me dérange pas, fit-elle en rougissant. Ce que tu me fais. J'aime bien, ajouta-t-elle dans un souffle, un peu gênée
    - Bon, si tu es sûre.



    J'ai commencé Le lion de Macédoine, de David Gemmel, mais je n'en ai lu que quelques pages, pas suffisamment pour savoir si j'aime ça.
  • stephanius

    Lecteur professionnel

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    #35 08 Janvier 2016 05:35:04

    je ne connais pas ta lecture mais passe un bon moment.
  • Elsinka

    Ingénieur en construction de bibliothèques

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    #36 08 Janvier 2016 09:38:40

    Je n'avais pas trop adhéré au tome 1 du Journal d'un vampire.
    Bonne lecture avec Le Lion de macédoine !
  • Saloria

    Apprenti Lecteur

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    #37 19 Janvier 2016 22:43:00

    J'ai finalement réussi à passer au travers de cette brique d'intégrale du Lion de Macédoine, de David Gemmell ! Avec un bon 4h de lecture par jour pour essayer de le lire le plus rapidement possible.

    Hum, quoi dire ? J'ai été enchantée dès le début ! Le roman est divisé en deux parties (qui, je crois, représentent les livres tels qu'ils étaient divisés dans leur première version, mais je me suis perdue à travers les diverses éditions), soit Le lion de Macédoine, et Le prince noir. Donc, dans cette première partie, j'ai adoré y découvrir l'art de la guerre et la stratégie guerrière. Le tout est si bien décrit, avec tant de suspense. Je ne compte plus le nombre de fois où je suis restée ébahie devant l'ingéniosité de Parménion !

    Quant à la deuxième partie, je l'ai appréciée, certes, mais un peu moins. Le roman perds son côté historique pour gagner en fantasy, et certains éléments m'ont fait louché. Faire d'Aristote et de Chiron la même personne ? Chiron n'étant même pas un centaure, mais un humain pouvant se transformer en centaure qui acquiert alors une seconde personnalité, un nouveau nom, et de nouveaux souvenirs.

    Et que dire de la fin ? On dirait qu'elle est précipitée, trop rapide et qu'on n'y apporte pas suffisamment de détails, ce qui est un peu dommage (mais en même temps, ce roman est déjà assez long comme ça, même s'il est excellent)

    Et puis, ce roman m'a donné le goût de faire des recherches, autant sur le livre en lui-même et sur l'auteure que sur les faits historiques. J'ai été déçue d'apprendre que ce roman avait été critiqué car il recelait beaucoup de fausses informations. Pourtant, chaque fois que je me questionnais sur un fait et que j'ai cherché à savoir si cela était exact, j'apprenais que si, donc je ne sais pas trop quoi penser à ce sujet.

    En bref, excellent roman que je recommande, même si la seconde partie n'arrive pas à la cheville de la première.

    Petit extrait, celui que j'ai trouvé le plus fascinant, Mise en contexte : Léonidas et Parménion se livrent à une compétition, dont l'objective est de gagner une guerre fictive dont les soldats sont des pions de bois.

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    "Qu le combat commence", déclara Xénophon.
    Cléarque fit un pas en avant.
    "Le général Parménion dispose ses troupes selon la cinquième formation de Lysandre : les Sciritaïs à gauche, sur seize rangs, les Spartiates au centre, également sur seize rangs, et les mercenaires lanceurs de javelots sur la droite, derrière la cavalerie. Le général se positionne derrière son centre."
    Parménion vit plusieurs soldats secouer la tête. Il n'était pas difficile de savoir ce qu'ils pensaient : aucun général ne pouvait attendre de ses hommes qu'ils combattent pour lui si lui-même n'avait pas le courage de se mettre au premier rang.
    Trois ilotes s'avancèrent pour disposer les rangées de soldats de bois sur le sable, après quoi le second juge prit à son tour la parole.
    "Le général Léonidas a choisi la troisième formation d'Agésilas : les Spartiates à droite, sur dix rangs, la cavalerie au centre, les Sciritaïs et les javelots sur le flanc gauche. Il se positionne au second rang du centre."
    Le public applaudit et Léonidas s'inclina. Comme tout bon général spartiate qui se respectait, il avait décidé de se placer près du premier rang.
    Les spectateurs d'approchèrent pour mieux étudier le champ de bataille. Compte tenu des formations choisies, il était évident que Parménion se préparait à jouer la défense, misant sur un assaut massif de son ennemi. Pour sa part, Léonidas avait éparpillé ses troupes, annonçant ainsi qu'il allait lancer la traditionnelle attaque en biseau sur le flanc gauche tout en manoeuvrant pour encercler l'ennemi. Tout dépendrait donc du jet des osselets et des pertes subies par chaque camp.
    Cléarque s'éclaircit la gorge et les spectateurs tendirent l'oreille pour ne pas manquer l'ordre qu'il allait donner, bien que celui-ci soit évident : pas de déplacement. L'or de Sparte allait attendre l'assaut de Léonidas et faire confiance aux osselets. Mais les conversations cessèrent lorsque Cléarque prit la parole.
    "Le général Parménion lance sa cavalerie au triple galop sur le centre adverse."
    Tous les yeux se tournèrent alors vers le second juge. Les trois ordres initiaux ne pouvaient être changés, et l'utilisation que Léonidas avait choisi de faire de ses propres cavaliers aurait une grande influence sur le déroulement du combat. Bien que cela arrive parfois, il était extrêmement rare qu'une charge de cavalerie soit décidée au début du combat.
    "Le général Léonidas ordonne à ses mercenaires et Sciritaïs d'avancer sur la droite."
    Aussitôt, les murmures se multiplièrent : Léonidas n'avait pas anticipé l'attaque adverse et ses propres cavaliers étaient restés immobiles.
    Un ilote équipé d'une longue règle déplaça les cavaliers jaunes. Les trois juges se réunirent pour délibérer et Xénophon s'adressa au public.
    "Les juges décrètent à l'unanimité que la vitesse de la charge met la cavalerie adverse en déroute et la repousse au milieu des hoplites. Les pertes se montent à soixante hommes dans les rangs de Léonidas, et neuf dans ceux de Parménion."
    Il y eut une clameur d'incrédulité, qui enfla encore lorsque Cléarque reprit la parole.
    "Le général Parménion ordonne aux Spartiates et aux Sciritaïs de fusionner et de charger le flanc droit ennemi sur trente-deux rangs."
    Totalement immobile, Parménion fixa Léonidas, qui voyait, horrifié, l'armée adverse se rapprocher de ses lignes. Il était aisé de comprendre l'état d'esprit du neveu du roi, qui devait faire face, non pas à un plan improbable mais à deux. Aucune unité spartiate ne pouvait même songer à fusionner avec les Sciritaïs, et aucune armée grecque ne s'attaquait jamais au flanc droit adverse, qui était également son point fort. Agir de la sorte revenait en effet à se découvrir totalement car, le bouclier étant porté au bras gauche, la phalange attaquante offrait une cible facile aux javelots, flèches, pierres et autres projectiles ennemis.
    Mais pas aujourd'hui, pas dans la situation présente, car le centre de Léonidas avait été mis en désordre par le reflux de sa propre cavalerie, et il ne disposait pas de suffisamment d'archers ou de machines de guerre pour disperser la formation adverse. Avide de saisir l'instant précis où son opposant prendrait conscience de sa défaite, Parménion grava le moindre de ses traits dans sa mémoire.
    "Le général Léonidas ordonne à ses six derniers rangs de contourner et d'encercler l'ennemi."
    Parménion exultait mais il cacha sa réaction sous un masque impassible, uniquement troublé par l'évasement de ses narines et l'accélération de sa respiration. Léonidas était vaincu. Une charge massive était en train de s'abattre sur son flanc droit et il ne disposait plus que de quatre rangs de soldats.
    Les ilotes déplacèrent les figures. Cette fois-ci, les juges n'eurent même pas besoin de délibérer, car tout soldat présent savait ce qui ne pouvait manquer de se passer lorsqu'une phalange de trente-deux rangs heurtaient au pas de charge une ligne défensive statique forte de quatre rangs seulement. Léonidas n'était pas seulement battu, il était annihilé.



    Dès demain, je compte débuter Les chroniques de Kane, de Rick Riordan.
  • Saloria

    Apprenti Lecteur

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    #38 30 Janvier 2016 19:59:37

    J'ai terminé il y a quelques jours le 1er tome des Chroniques de Kane, soit La pyramide rouge, de Rick Riordan. Passé le petit moment d'adaptation sur le style d'écriture, j'ai bien aimé l'histoire et tout, même si ce n'est pas un coup de coeur. N'ayant jamais lu un roman de Rick Riordan, je croyais que ceux-ci étaient quand même plus poussés que ça. Bref, j'avais des attentes, mais c'est pas très grave, j'aime bien.

    Extrait ! Carter et Tibiscuit, un ouchebti (petite figurine en cire), recherchent le livre de Thot dans une bibliothèque

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    - Montre-moi où se trouve le livre de Thot, ai-je ordonné à Tibiscuit. Vite !
    Pendant qu'on se déplaçait  parmi les rayonnages, Tibiscuit est devenu tout chaud dans mes mains. J'ai eu peur qu'il ne fonde, mais il a continué à faire des commentaires sur les livres.
    - Ah ! La maitrise des cinq éléments !
    - C'est le bouquin qu'on cherche ?
    - Non, mais il es excellent. Il enseigne comment dompter les cinq éléments qui composent l'univers :  la terre, l'air, l'eau, le feu et le fromage.
    - Le fromage ! ?
    - Je crois que c'est ça, a affirmé Tibiscuit, se grattant la tête. Mais allons plutôt par là...
    On s'est dirigé vers l'étagère suivante.
    - Non. Non. Sans intérêt. Rasoir. Tiens, Percy Jackson ! Non. Non...
    J'étais sur le point de perdre espoir quand il s'est exclamé :
    - Là !
    Je me suis immobilisé.
    - Où ça ?
    - Le livre bleu avec des bordures dorées. Celui qui est...
    J'ai tiré le livre à moi, et la pièce a tremblé.
    -... piégé.



    J'en suis présentement à la moitié du 2e tome, soit Le trône de feu.
  • Saloria

    Apprenti Lecteur

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    #39 05 Février 2016 22:15:34

    Terminé la trilogie des chroniques de Kane ! Les deux et troisièmes tomes sont excellents, même si la fin du 3e tome est prévisible à 100% (ça reste une belle fin. Ne la changeons pas. C'est parfait comme ça)

    Roman typiquement jeunesse. Je n'ai pas trop compris quel âge avait Zia. Je la croyais adulte, mais bon, ça m'étonnerais vu la situation entre elle et Carter. Et puis je croyais que nos héros avaient retrouvé le livre de Thot dans la bibliothèque de Desjardins, dans le 1er tome. C'était quoi, si ce n'est décidément pas le livre de Thot, puisqu'on y apprend dans le 3eme qu'il a été volé par Setné ? Bref...

    Et sinon, j'ai un réel coup de foudre pour Félix <3. Des personnages secondaires qui ont une obsession sur des trucs vraiment pas rapport (dans ce cas-ci, des manchots), j'adore !

    Par contre, j'ai l'impression que nos héros sont beaucoup trop fort comparativement à la progression qu'ils auraient réellement pu accomplir. Dans le second tome, trois mois après le premier, ils ENSEIGNENT la magie alors qu'ils ne la maîtrisent même pas vraiment eux-même, non ?

    En gros, je vous recommande cette saga

    Futur extrait du tome 2 que j'ai oublié de prendre en note :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)



    Extrait du tome 3 : Les initiés du manoir Kane se rendent à un lycée pour y participer au bal (un mini bout que je n'ai pas trop compris, à vrai dire, mais ça faire rien. Drew, une peste que Sadie déteste, vient de lui demander pourquoi Walt n'est pas là.

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    - Je lui ai dit que tu serais là, et bizarrement, il a préféré rester chez lui.
    - Quel dommage ! a dit en soupirant Drew. Mais si ça se trouve, il n'est pas vraiment malade, juste allergique à toi. J'ai envie de lui apporter un bol de soupe, ou autre chose, pour le réconforter. Tu saurais pas où il habite, par hasard ? a-t-elle achevé avec un sourire mielleux.
    J'ignore si Walt lui plaisait vraiment ou si elle jouait la comédie uniquement parce qu'elle me détestait, mais ça ne me démangeait de plus en plus de la transformer en ver de terre.
    J'aurais peut-être cédé à la tentation si au même moment, une voix familière n'avait pas retenti derrière moi :
    - Bonsoir, Sadie.
    Le groupe de bêcheuses a laisser échapper un "Ooooh !" unanime tandis que mon coeur s'emballait. J'ai fait volte-face et... Mais oui, Anubis s'était invité à mon bal de lycée !
    Comme d'habitude, il était à tomber avec son jean slim, ses bottes militaires, et sa veste en cuir noir portée sur un tee-shirt d'Arcade Fire. Je mourrais d'envie de passer la main dans ses cheveux bruns naturellement décoiffés, comme s'il sortait du lit. J'ai surpris une lueur amusée dans sont regard. Soit il était content de me voir, soit il trouvait malin de me faire perdre toute dignité.
    - J'le crois pas ! a bredouillé Drew. Qui... ?
    Anubis l'a ignoré - un bon point pour lui - et m'a tendu le bras dans un geste délicieusement désuet.
    - Tu m'accordes cette danse ? a-t-il demandé.
    - Pourquoi pas ? ai-je répondu d'un ton que j'espérais désinvolte.
    J'ai glissé mon bras sous le sien et on s'est éloignés, accompagnés par un concert de piaillements excités.
    J'ai pensé : Même pas en rêve, les filles... C'est mon dieu de la mort à moi. Vous n'avez qu'à trouver le vôtre !



    Je voulais enchaîner avec les deux derniers tomes de Journal d'un vampire pour terminer cette saga une fois pour toutes, mais étonnamment, quelqu'un les a emprunté. J'y vais donc avec Un homme à distance, de Katherine Pancol (j'adore les romans épistolaires), ainsi que Des coeurs fêlés, de Gayle Forman.
  • Saloria

    Apprenti Lecteur

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    #40 10 Février 2016 18:13:08

    J'ai terminé Un homme à distance de Katherine Pancol. Un roman court, qui se lit très rapidement. J'adore quand un roman fait autant de références à d'autres livres ! Bien sûr, je n'ai lu que très peu d'entre eux, mais j'ai eu le goût de mettre certains d'entre eux dans ma Wish-list. Et je dois dire que le roman a rapidement changé d'ambiance, je dirais à une page les deux personnages s'échangeaient encore gaiement, et la seconde je lisait de la tristesse, de la déception, de la colère. Si la situation a changé aussi vite, j'admet ne pas avoir vu venir une telle chute ! Un roman qui m'a laissée triste sur sa fin.

    Voici donc la première lettre envoyée entre les deux personnages (puisqu'il s'agit d'un roman épistolaire) :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Kay Bartholdi
    Les palmiers sauvages
    14, quai Maupassant
    Fécamp

    Le 22 octobre 1997



    Monsieur,
    J'ai pris connaissance de la note que vous avez laissée à ma vendeuse lors de votre passage à la librairie. J'aurais préféré vous rencontrer, mais j'étais ce jour-là à Paris, occupée à prendre livraison des commandes de mes clients aux comptoirs des éditeurs.
    Si j'ai bien compris, vous recherchez des éditions anciennes, si possible numérotées, et vous comptez sur moi pour vous les procurer. Si j'ai bien compris aussi, vous voyagez et attendez de moi que je vous envoie ces ouvrages aux endroits où vous vous arrêterez. Merci de m'avoir donné la liste précise de vos différentes escales avec dates et adresses, cela me sera très utile ! Je ne voudrais pas que le livre échoue telle une étoile de mer hébétée dans un palace ou un hôtel de passe ! Je porte une réelle passion aux livres et ne supporte pas qu'on les traite mal !
    C'est me faire grande confiance que me charger d'une telle mission ! Je vous remercie de la somme plus que confortable que vous m'avez allouée pour l'achat des livres et les frais de port. Je noterai toutes mes dépenses sur un petit carnet et promets de ne pas vous voler d'un centime !
    Vous ne m'avez pas mentionné quelle somme vous étiez prêt à investir pour chaque volume. Cela m'aiderait d'en connaitre le montant. En attendant, je lance une recherche pour Les carnets de Malte Laurids Brigge comme vous l'avez demandé et, dès que je l'ai, je vous l'envoie.
    Veuillez recevoir, monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

    Kay Bartholdi



    Je viens également tout juste de terminer Les coeurs fêlés de Gayle Forman. Dès le début, je suis tombée en amour. Si je dois conseiller un adolescent qui n'aime pas lire, mais qui doit absolument choisir un livre pour X raison, nulle doute que ce roman se retrouverait dans mes propositions. Autant pour les plus jeunes que pour les plus vieux, je vois difficilement comment on peut ne pas apprécier. Un petit bijou, et si la Red Rock Academy n'existe pas (heureusement), j'ai cru comprendre qu'elle est inspirée de certains camps de redressement pour adolescents qu'on retrouve aux États-Unis et cela me désole de savoir que certaines institutions se rapprochent sur certains points à ce roman.

    Alors voici mon extrait pour ce roman, qui se déroule durant la période de Noël

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Cette année, il n'y aurait rien de tout cela. Seules les filles des niveaux cinq et six pouvaient recevoir des présents de leur famille. Les autres n'avaient droit qu'à des cartes. Nous offrir des cadeaux entre nous ? Interdit. D'ailleurs, nous n'avions rien  : on nous avait refusé l'autorisation d'aller faire des achats en ville.
    C'est V qui a eu l'idée d'échanger des présents malgré tout. "Bien sûr, on ne va pas pouvoir s'offrir des cadeaux traditionnels", a-t-elle déclaré une semaine avant Noël. Elle s'était débrouillée pour se placer derrière Babe et moi dans la queue au réfectoire. "Si c'était possible, je vous offrirais à toutes des socquettes en cachemire ! Essayons quand même d'avoir des idées. J'en parle à Cassie. Vous, vous prévenez Martha. Et si la route est livre, on file discrétos au point de rencontre habituel au moment du réveillon et on se fait une petite fête perso."
    En l'entendant, j'ai su ce que j'allait lui offrir, et, grâce à Clayton, je m'y étais déjà attelée. Pendant les heures où j'avais été punie dans leur fichue cabane, j'y avais réfléchi et le temps avait passé plus vite. J'étais excitée à l'idée de partager mon projet avec les Soeurs, mais un peu inquiète, aussi : et si elles ne l'aimaient pas ? Il me tardait également de savoir ce qu'elles me réservaient. Curiosité, impatience, excitation : je me retrouvais dans l'état d'esprit d'un enfant à la veille de Noël.



    Il me tarde désormais de débuter Demons below us, de Charlène Boutin. Je ne lis jamais en anglais, mais je me devais de faire une exception. L'auteure est une ancienne collègue de travail avec qui je m'entendais bien, mais on a pas travailler ensemble bien longtemps, donc je l'ai perdu de vue, même si je la recroise au Tim Horton de temps en temps durant l'été. J'ignorais qu'elle avait publiée, mais quand je suis tombée sur ce roman, il n'y avait aucun doute que c'était bien la Charlène Boutin que je connaissais, donc je ne pouvais pas faire autrement que de le prendre. C'est le premier tome d'une trilogie, Shark Academy.