#82 17 Janvier 2016 13:06:54
Crois moi, aprÈs The silmarillion, de Tolkien, j'ai plus peur *joue des bras en faisant la grosse costaude*, par ailleur je suppose que le style ne sera pas beaucoup plus complexe que pride and prejudice que j'ai aussi lu en vo. j'espère.
Voilàààà !! J'y suis arrivée, j'ai survécu, j'ai fini The Silmarillion, et c'était à la fois génial et hyper dur ! Ce que j'en ai pensé en quelque mots :
L'écriture était certes complexe mais elle contribuait fortement à mettre en place une ambiance historique et mythologique apréciable, et a donner un certain "réalisme" à ce qui est raconté. Comme si Tolkien n'avait rien étudié mais s'était contenté de rassembler les histoire de jadis de son mieux. J'ai absolument adoré la première partie, toute la mythologie, la Musique du début, la création du monde, les guerres du début. La création de Telpérion et Laurelin, puis du soleil et de la lune. Puis on s'est recentré sur les elfes et les hommes et là c#était un tout petit moins merveilleux, à mon goût. légèrement plus proche d'une fresque épique classique ce qui normalement me plît beaucoup, mais en l'occurrence c'était un chouiia moins superbe que la première partie, à mon goût. (ne vous méprenez pas c'était tout de même génial), par contre je l'ai lue plus vite.
Une mention spéciale à Nienor, qui etait destinée à avoir la poisse jusque dans son prénom qui signifie "deuil".
Bref : d'ordinaire, je suis trÈs exigente avec la construction du "monde" dans les histoires que je lis. J'aime les bases stables et développées, au contraire d'un monde peu fouillé, relégué au rang de prétexte à une quelconque relation entre divers personnages. En l'occurrence, Tolkien vient de faire (encore) un bond dans mon estime, et m'a donné envie de relire le hobbit, et de lire toutes ses autres oeuvres, et de relire encore le Silmarillion, pour me reconnaître dans ce monde incroyablement fouillé, et y voyager à mon tour.
Puis, hier soir, j'ai attaqué, et terminé ce matin, les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eu, de Éric Emmanuel Scmitt. Il aura pas eu le temps de voir ma PAL, celui là.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle /conte/roman, je sais pas trop dans quelle catégorie ranger cette ouvrage en fait. Cette histoire m'a laissé une saveur douce acidulée sur la langue, comme une tarte au citron pas trop sucrée, ou plutôt un poulet yassa (qui est, au passage, un plat que je vous recommande). On rêve avec Madame Ming, et pourtant tout est si réel. Je peux vous parler de mon ressenti pour ce livre, mais difficile de dire ce que j'en ai pensé. J'ai pas vraiment pensé à l'affirmatif en fait, plutôt par questions qui se sont soulevées avec la lecture et qui sont restées en suspens. Qu'est ce que le réel, la vraie vie ? Faut-il des enfants pour être heureux ? Qu'est ce qu'on fuit quand on se tient occupé jusqu'à ne jamais prendre le temps de réfléchir ? Est qu'il y a vraiment des dames pipi aussi dignes et remarquables que si elles étaient reines? C'est questions remettent un peu en cause la crédibilité du roman aussi. Mais bon. Je l'ai aimé voilà. Je l'ai dévoré, rapidement, j'ai aimé connaître les histoires des enfants de Madame Ming, et je leur ai déjà dit au revoir. Difficile de faire autrement avec un livre aussi court.
Dans la semaine qui vient, je prévoit de lire Mansfield Park, de Jane Austen, si le coeur m'en dit. Bon dimanche après-midi !
Dernière modification par Drei-M (17 Janvier 2016 21:38:06)