#18 30 Mars 2016 21:38:44
Pour le suicide, j'ai bien aimé la façon dont c'est évoqué...
Pour Mildred, j'ai eu l'impression qu'on avait presque affaire à une banalité... Comme si tout le monde le faisait, comme ça, sans vraiment en avoir conscience, plus pour passer le temps. On n'en fait pas de cas. Mildred refuse même de l'admettre. C'est assez étrange, vu que ça ne semble pas être un acte désespéré. C'est plus un acte dû au subconscient...
Pour la vieille dame, je suis d'accord avec Tautiton, pour moi, ce n'est pas vraiment un suicide, plus un ultime acte de rébellion... Elle fait passer un message avec sa mort, c'est tout le contraire de Mildred... Je trouve qu'on a une belle opposition ici : mourir pour ses idées, ou mourir par inadvertance, pour rien...
Pour le limier, je ne le comparerais pas tout à fait aux drones. Je ne suis pas très au fait de la société, mais actuellement, les drones ne servent qu'à surveiller, non ? On peut filmer et prendre des photos, mais c'est toujours l'homme qui le guide et il est passif... Alors que le limier est programmé, il repère tout seul sa cible, sans compter que c'est une arme mortelle... Mais bon, je ne serais pas étonnée de découvrir qu'il a un équivalent dans l'armée...
Pour les livres raccourcis, je dirais oui et non... Oui, parce que l'on a tendance à résumer ce qu'on lit, à le simplifier pour les plus jeunes... Mais d'un autre côté, on continue de préférer de se plonger dans les oeuvres complètes. Je veux dire, que souvent, c'est parce qu'on m'a résumé un livre que j'ai eu envie de le lire ! Je dirais qu'on fait un peu un mélange des deux...
Pour le bonheur, je trouve que c'est assez difficile de dire s'ils sont heureux ou non... Enfin, je veux dire, pour nous aucun d'eux ne semble heureux, mais puisqu'ils n'ont pas conscience de ne pas l'être, est-ce que ça signifie pour autant qu'ils ne le sont pas ? Enfin, je veux dire, c'est comme des fois on boit un verre d'eau et on se rend compte qu'on est assoiffé, mais pourtant on n'en avait pas conscience, ce qui n'empêche pas que notre corps était déshydraté... Je ne suis pas sure que la comparaison soit très claire, mais je pense qu'on peut dire que dans un sens, ils sont heureux comme ils sont, tout simplement, parce qu'ils ne savent pas qu'ils peuvent avoir plus...
Perso, je n'ai pas trop accroché à la fin. Je l'ai trouvé un peu trop simpliste et facile... Je m'attendais plutôt à un gros retournement de situation. Là, c'est comme si tout ce qu'avait fait Montag avait été vain... Je trouve ça assez dommage....
C'est fou, je suis en train de me rendre compte, que c'est en essayant de répondre aux questions que je commence à saisir tout l'intérêt de l'histoire, toutes ses subtilités... C'est comme si j'étais passée à côté de plein de choses en ne faisant que lire ce livre, sans l'analyser...