#27 30 Mars 2016 22:12:38
En ce qui concerne la simplification des livres, j' ai l' impression que ça se produit un petit peu en effet.
Si on regarde quels sont les livres qui se vendent le mieux, les best - sellers, ce sont rarement des livres de philosophie ou de sciences, hein.
Entre les romances simplistes et remplies de clichés, la bit - lit, la fantasy facile, la chick - lit ( rien que ce terme mériterait qu' on l' étudie un peu, tiens ), les biographies de peoples, je n' ai pas l' impression que le livre soit un support qui pousse tellement à la complexité.
Comme tout autre support, on en fait ce qu' on veut.
Et souvent comme dans le cinéma, l' industrie du disque, etc, c' est le médiocre ou le laid, le mauvais qui l' emporte.
Quant aux classiques, qui les lit encore?
Ici on est peut - être nombreux à le faire, mais pareil à grande échelle la majorité des lecteurs les laissent de côté je pense ( je me rappelle encore au lycée comme tous les élèves détestaient les lire)
Concernant la question du bonheur : j' ai l' impression que les personnages ne sont pas particulièrement heureux, au mieux beaucoup vivent dans une sorte de neutralité un peu triste.
Ah oui c' était étrange ce passage à la fin sur les femmes qui parlaient des enfants avec une distance complète, j' ai oublié les propos exacts mais ça paraissait d' un autre monde leur discussion !
Ce qui m' a marquée aussi c' est ce passage où il est dit que le savoir est partagé entre les gens, même ceux qui vivent dans des endroits reculés peuvent détenir un livre important. Ca m' a paru beau.
maelys > Ah ben ça, ça me paraît évident les raisons qui font que FB rend dépressif. Ca sert 99% du temps à " profiter " des possessions matérielles des autres, de l' étalage de leur intimité dans le sens festif et m' as - tu vu. L' horreurrrr ( désolée pour le hors - sujet! )