[Jean-Sébastien Hongre] Auteur d'Un joueur de poker

a BABA ; Antoine n'a pas un comportement louable, nous sommes d'accord :)
je ne fais pas l'apologie des pères indignes !!!
Mais je pense sincèrement que fondamentalement, il ne se croit pas capable de faire plus
la scène ou il va chez pascale (il la voit, bredouille etc) est significative.

Il ne se sent pas assez fort pour imaginer un instant pouvoir sauver la situation.

Pour le seul domaine ou il trouve de l'assurance il ira au bout effectivement.


Pour le coté édition, si vous me le permettez, je reprends une réponse que j'ai fait pour une interview, ce qui permettra d'autres questions  :

J’ai été assez timide et chanceux. J’ai ciblé environ 8 personnes travaillant dans les maisons d’éditions qui me semblaient répondre à ce projet littéraire et j’ai eu rapidement un appel d’un éditeur, Eric Portais qui me suit chez Anne Carrière. Il m’a demandé de travailler un peu le début, certainement pour vérifier que je saurais prendre en compte et accepter des remarques, ce que j’ai fait car elles étaient justifiées (il s’agissait d’ajouter quelques éléments de décors dans le chapitre 2) . Ensuite, j’ai eu la joie de rencontrer Anne Carrière, une très grande dame. Elle avait lu le premier tiers et avait bien accroché. Après une rapide introduction, elle m’a demandé de lui raconter la suite. J’avoue avoir été très intimidé mais il semble que mon récit des aventures d’Antoine l’ait suffisamment séduit pour qu’elle se laisse aller à lire la suite et me prenne comme auteur dans sa maison. C’est une maison très humaine, j’y suis très heureux.

Côté promotion ça se passe comment ?

La maison d'édition a sa manière de faire et tu rajoutes ta touche ? Je pense à facebook, au site... Les décisions se prennent ensemble ?

Sur l'édition un autre point

avant un joueur, j'ai envoyé un autre roman à 10 éditeurs, un roman qui a été refusé. C'était un gros pavé sur le thème de la culpabilité morale (au sens russe, le sentiment de remors du meurtrier) qui me semble un sujet très actuel.
J'y avais mis beaucoup d'énergie.
c'est terrible le refus, dur, blessant.

Je suis convaincu que de nombreux textes de qualité ne voient pas le jour alors qu'il devrait (je ne parle pas pour mon roman)

Les éditeurs reçoivent tant...

Oui c'est certains que de très bons romans se sont retrouvés sur le carreau.

Coté vente ; je sais pas trop, AC a imprimé 5000 ex il y a une mise en place a 3000 mais cela veut dire que les livre sont dispos en fnac etc mais pas qu'ils sont vendus pour autant. (le terrible phénomène des "retours").
il faut savoir qu'un premier roman fait entre 500 et 1500.
Anne Carrière est plus optimiste pour moi, elle pense qu'on peut en vendre 4000 ... il va falloir du soutien de bloggeurs :):):)
En fait il faut que je tienne en rayon jusque fin juin pour profiter de l'effet vacances


Coté promo :
Et bien le coté internet c'est moi et mes mimimes. Les maisons d'édition sont old school.

Encore que chez Anne Carrière, ils ont mis mon roman en numérique sur relay.com et peut être sur iphone :)

Une maison d'édition s'appuie surtout sur les Relations Presse et les salons.

J'ai une attaché de presse top, reconnue. Le truc c'est que premier roman, auteur inconnu, ce n'est pas simple.... la presse est trusté par quelques uns.

on rame un peu. Mais scoop qui va arriver dans le prochain post !!!!!!! ouuuula tension est à son comble !