#825 16 Mai 2020 19:40:29
MJ il y a des chances que tu finisses avant moi (à moins d'un chapitre par jour, je ne prends pas trop de risque).
Herbie est en retard sur moi en plus alors on est pas rendus. Je vais peut être prendre une lecture rapide à intercaler, mais je ne sais pas encore quoi. Peut être "Changer l'eau des fleurs" de Valérie Perrin, empruntable en num à la bib. A voir. Ou un des Bols d'Air ou autres récupérés pendant le confinement ^^
Je dois vraiment faire le point ^^
J'espère que vous allez tous bien et que cette première semaine "déconfinés" a été pour vous.
Ici ça a été assez naze.
Les combats d'égo au boulot sont toujours en cours comme si rien ne c'était passé. Je bosse en mode "dégradé" à la fois du fait de la situation (menus sans entrées donc dur à équilibrer, pas de plan alimentaire fait en amont, pas eu le temps d'étudier les produits saisonniers, tout le travail de début 2020 à reprendre limite à zéro ou inapplicable, etc) et des gens avec qui je bosse (en mode "il fait pas alors je fais pas" "il fait n'importe quoi alors je fais pas d'effort", etc). Pire que ça, en voulant bâcher un collègue, un autre collègue a insulté mon travail en me regardant droit dans les yeux ("mais franchement, les menus c'est n'importe quoi").
Et le self est un peu sinistre avec même pas un tiers des ouvriers de retour et tout ce qui est mis en place pour se protéger (mais ils sont toujours gentils et ça fait plaisir de les revoir et de déconner un peu avec certains quand même).
J'ai passé une semaine tellement pénible que après avoir été insultée, sans réussir à faire entendre mes arguments au gars parce que "c'est mieux ailleurs" ou aussi du sous entendu "moi je fais mieux" mais en même temps "non mais je m'en fous", j'étais à deux doigts de claquer ma dém et je l'ai dit à mon chef le lendemain. Non pas que je le ferais, mais ça m'a montré que je réagis vraiment mal en ce moment. Entre la situation, la fatigue des nuits courtes rendues encore plus courtes par mes douleurs à l'épaule qui ne font qu'empirer et l'absolue non-envie de me reprendre la tête comme avant... je craque.
Hier c'était l'envie de pleurer quand après avoir bossé en aveugle avec des râleries et reproches de mon binôme (celui qui m'a insultée), mon autre binôme habituel m'a montré qu'il y avait tout ce qu'il fallait sur mon bureau pour éviter tout ça et faciliter le travail (travail qu'il m'avait imposé sans me demander si ça m'allait et puis si je peux faire ses commissions en passant vu qu'il parle pas à l'autre...)... mais il me l'avait pas expliqué. Donc ras le bol, en fait. Mais GROS. Je bosse mal pour plein de raisons, j'aime pas ça et pour ce que j'arrive à faire c'est la merde. You-pi.
Apparemment j'ai toujours le droit d'accueillir ma stagiaire mi juin, mais dans ces conditions je ne vois pas l'intérêt pour elle... je ne sais pas quoi lui dire la pauvre. Je la contacte lundi.
Je suis donc toujours dans Le Prieuré, mais en toute honnêteté, je passe plus de temps à faire du pain, entretenir mes levains et lire sur les techniques de boulangerie qu'à lire des romans ou des BD.
Maintenant je ne pense qu'à aller chez mes parents mercredi soir. Leur maison est juste en dehors du cercle autorisé (à 500m près), donc bon... puis on va pseudo confiner avec eux. Moi techniquement j'ai pas le droit d'aller chez mes parents alors que j'ai encore revu personne à part le taf, par contre mes voisins ont pu faire la chouille avec leurs potes comme si rien n'avait eu lieu. Pas du tout injuste, pensez donc...
Et en plus de l'épaule j'ai le haut du dos en feu, c'est trop marrant comme weekend.
Allez, ce soir c'est pizza maison ! (Après avoir préparé deux pâtes à pain pour demain, un gâteau pomme poire vanille rhum et évidemment fait les assiettes de crudités ce midi).
Bon courage à vous, que ça soit la merde comme moi ou même si ça va moins pire, parce que ça reste quand même spécial comme période.
Et belles lectures pour vous évader de tout ça !