[Suivi lecture] Miyuki_

Vos messages :

Cendre : Mais j'avoue :lol: Je crois l'avoir déjà raconté mais en deuxième ou première secondaire donc à 11-13 ans, j'ai dû lire un livre appelé La chambre du pendu. La couverture était tellement moche que j'avais tout sauf envie de l'ouvrir :ptdr: Au final, je me souviens de rien à part que ça ressemblait à tous les livres que j'ai dû lire à cette époque. Après Oh, boy ! la manière dont certains évènements sont tournés font grincer des dents aux personnes qui le découvrent aujourd'hui et qui ne remettent pas le livre dans son contexte social et qui ne vont pas plus loin que les maladresses et remarques pas franchement toujours cool. Mais, d'un autre côté, il faut se dire que c'est un reflet de la société. Malheureusement, tout le monde n'est pas tolérant et/ou militant ... Ou ne se rend pas compte que ses propos sont problématiques.

Emmani : Holà ! Le bilan saga m'a pris facilement plusieurs heures et comme j'avais la flemme de faire ça sur un fichier word, j'étais vraiment en stress si jamais Livraddict plantait XD

Il faut vraiment que le premier tome soit horrible pour que je ne continue pas une saga. Bon Ewilan, c'est une exception. J'adore Pierre Bottero mais, Ewilan c'était pas bon. Je lui laisse toutefois le bénéfice du doute parce que c'était son premier roman et que vu comment ça a évolué avec Ellana, je me dis que le tome 2 de Ewilan ne peut pas être pire !

Pour Et ils meurent tous les deux à la fin, c'est pas tant la romance parce que j'ai abandonné avant. J'ai vite vu la partie plus romance et j'ai soufflé et roulé des yeux parce que effectivement, j'ai bien fait d'abandonner ! Mais le message à propos de la vie et le reste, j'ai trouvé ça cliché et pas toujours très juste. Pour ça, je conseille davantage le dernier Pixar, Soul, qui m'a touché.

Je l'ai encore redit à Aealo mais pour moi, la poésie c'est un style qui peut aller plus loin que ouin ouin je suis triste et j'écris des poèmes en buvant de l'absinthe XD La poésie contemporaine est très chouette, inventive et très facile à lire. Je conseillerai plus de commencer par là que par Les fleurs du mal par exemple.

Alors Le livre des martyrs, c'était sympa mais je comprends pourquoi tu as abandonné. L'auteur il est pas vraiment capable d'écrire des scènes d'action. La toute première scène qui pète bien, je me suis dit mais ... Attends qui combat qui là ? J'ai dû faire des schémas mentaux avec le peu d'informations que j'avais et au fur et à mesure, les ramifications étaient plus claires mais c'est dommage. L'auteur te justifie ça par : J'ai voulu écrire une oeuvre ambitieuse. Mouai. C'est présomptueux et en plus, c'est pas comme si le premier tome était quand même assez limité en action sur le long terme, en voyage et en combat ...

Wonderbooks : J'ai détesté Nos étoiles contraires ... Je trouve que ça glamourise pas mal la maladie et que c'est un prétexte pour une petite romance. C'est pour ça aussi que je préfère Oh, Boy ! certes, la maladie est traitée de manière très réaliste et n'épargne rien mais au moins ça ne sonne pas faux.

Aealo : O_O Je déteste vraiment ces bestioles :goutte:

Je comprends totalement ta remarque sur Peau d'homme parce que je n'aime pas du tout le coup de crayon de Zanzim. Mais, en y réfléchissant, je me dis que ce dessin il a une espèce d'âme. Je ne vais pas retrouver le même style ailleurs que chez Zanzim et ça, ça fait quand même plaisir !

Côté nouvelles et pile à lire :

J'ai l'impression que ça fait mille ans que je ne suis pas passée ici alors que pas du tout ! Je dois dire que la lecture de tomes de sagas (principalement des mangas) n'aide pas à ce que je passe plus régulièrement. En plus de ça, je commence dès mercredi à reprendre le travail en présentiel (on commence doucement avec un jour par semaine, ce qui me fait déjà pas mal angoisser parce que je travaille dans une grosse administration et que je suis incapable de retrouver ma zone de travail, mon casier, la cantine, etc... En gros, je sais juste rentrer dans le bâtiment et c'est tout :chut:) Et avec ça, début août, je passe mon concours pour être statutaire dans l'administration publique et vu que j'aimerai être débarrassée avec ça, je commence à réviser ... Bref, l'été s'annonce chargé.

J'en profite pour passer une petite annonce : Je suis à la recherche d'un binôme pour ce swap. Je préfère connaître un peu la personne avec qui échanger et éviter le tirage au sort. L'envoi vers la France ne me dérange pas. Du coup, si ça intéresse quelqu'un, vous pouvez passer en MP !

Mais vu que les loisirs c'est important et à défaut de pouvoir prendre l'air parce que le temps n'a pas compris qu'on était en été, j'ai été emprunté pas mal de livres à la bibliothèque ...

<image> Le maître magicien Negima tome 12 & 13, Ken Akamatsu, Ed. Pika

J'avoue, c'est un peu mon plaisir coupable. Je lisais ce manga quand j'avais 10 à 14 ans et je me suis arrêtée je ne sais où. Connaître la fin m'a toujours intrigué alors, je considère que c'est la lecture idéale quand on a eu une grosse journée, que rien ne va et qu'il est temps de déposer le cerveau quelque part.


Fullmetal alchemist, tome 17, Hiromu Arakawa, Ed. Kurokawa<image>

Je continue cette saga et j'espère pouvoir l'achever d'ici la fin de l'année. C'est un shonen vraiment qualitative et je regrette de ne pas l'avoir emprunté plus jeune. J'aurai certainement autant adoré qu'aujourd'hui !


<image> Sauveur & fils, tome 6, Marie-Aude Murail, Ed. L'école des loisirs

Je n'étais pas censée l'emprunter. Je me suis dit que ça serait pour une prochaine fois vu la pile à lire que j'ai. Et j'ai vraiment pas pu résister ... Pourtant, j'appréhende un peu plus la lecture de ce tome. Beaucoup d'éléments ont été résolus dans les tome 4 et 5 donc, on verra ce que nous propose l'autrice comme nouveauté.


Souvenirs de Marnie, Joan G. Robinson, Ed. Monsieur Toussaint Louverture<image>

Est-ce que j'ai encore acheté un livre de chez Monsieur Toussaint Louverture pour la beauté de ce livre ? Oui, totalement ! Je n'ai jamais pris le temps de regarder l'adaptation Ghibli mais j'ai souvent regardé la bande annonce qui m'avait fait rêver. Si Ghibli est pas parti en roue libre en adaptant uniquement une partie ou même uniquement l'idée de base, ça ne peut que me plaire. Et en réalité, je suis même persuadée que ça va me plaire.


<image> The Promised Neverland, tome 20, Kaiu Shirai et Posuka Demitsu, Ed. Kazé

Dernier tome de ce manga et je suis nostalgique. J'ai emprunté le premier tome à la bibliothèque et après, j'ai acheté chaque tome à sa sortie (ou quelques jours après XD) et il y a un des meilleurs arcs narratifs que j'ai pu lire dans un manga. J'ai hâte de lire la fin de cette saga que j'ai suivi depuis sa sortie et en même temps, j'ai un peu peur de quitter tous les personnages de The Promised Neverland.


Monster, Deluxe, tome 5, Naoki Urasawa, Ed. Kana<image>

Je n'ai jamais été aussi contente de donner une seconde chance à un manga. Le premier tome a été un peu laborieux à lire mais alors la suite, c'était dingue. Hyper qualitatif, sombre et addictif, Monster est une révélation. Le seul bémol que je dois émettre c'est que je n'aime pas trop le style de dessin et que j'ai parfois du mal à reconnaître les personnages (sauf les plus importants) mais hormis ça, c'est totalement fou.

Full Metal Alchemist est vraiment génial comme série. Celà fait un moment que je dois la terminer. Vu l'intrigue et ses rebondissements je pense que je reattaquerai au tome 1 :-)

Vos messages :

Melo : J'avoue que je me suis assez vite réhabituée à être en présentiel. Je ne sais pas par quel miracle mais j'ai retrouvé directement ma zone de travail, la cantine, mon casier alors que vu le nombre de rêves que je faisais où j'étais perdue sur mon lieu de travail, je flippais un peu. D'autant que j'ai un sens de l'orientation légendaire ...

Pour les Swap, j'avoue que j'ai une technique bien à moi : je prends ce que je voudrais qu'on m'offre et ça fonctionne très bien jusqu'ici ! (j'en ai fait qu'un seul XD) Mais c'est plus facile un swap livresque que des cadeaux pour Noël, etc. Je sais tout de suite quoi prendre :D

Espyvie : Carrément d'accord avec toi ! C'est un des meilleurs shonen que j'ai eu l'occasion de lire. Il y a une qualité scénaristique et des bastons, le combo parfait !

Bouledechat : Le vent se lève n'est pas adapté d'un livre mais plus sur la vie de Miyazaki même si effectivement, il cite du Paul Valery. Pour certains, je n'en ai aucune idée ! J'étais aussi surprise que toi en voyant que c'était un livre. Après je pense que le studio Ghibli a fait comme d'habitude ; une adaptation trèèèèèèès libre. Du coup, je suis contente de ne pas encore avoir vu Marnie, je pourrai faire la comparaison après avoir lu ce magnifique roman :pink:

Côté nouvelles :

J'ai survécu à mon premier jour de présentiel. Le retour s'est plutôt bien passé même si honnêtement, en télétravail on a ses petites habitudes et on ne peut pas chanter sa playlist à fond même s'il y a juste trois personnes dans sa zone de travail :lol:

Par contre, pour rentrer c'était un peu plus folklorique. Hier, c'était le chaos le plus total. Inondation, collision, personnes sur les voies, ce qui fait que tous mes trains étaient annulés et quand j'essayais de ruser pour faire des itinéraires un peu particuliers, les trains avaient des retards impossibles. Bref, à un moment je me suis dit que j'allais prendre un TGV vers n'importe quelle destination tellement j'en avais assez et que les gens criaient, qu'il y avait des mouvements de foule, etc et que j'avais juste envie de quitter Bruxelles, peu importe où j'arrivais par la suite :lol:. Donc, moi qui avait juste envie de rentrer chez moi et me poser avec un bouquin dans le train, c'était un peu fichu.

Du coup, j'étais tellement claquée que j'ai lu mes deux Negima et j'étais bien contente qu'ils soient là ! J'ai pu déposer mon cerveau loin et juste lire un truc un peu sans queue ni tête avec beaucoup de combats et ça m'a fait du bien.

Ici, on va parler d'une de mes dernières lectures et pour le coup, ça n'a rien à voir avec la lecture pas prise de tête.

<image> Je mourrai pas gibier, Guillaume Guéraud, Ed. du Rouergue

« Mortagne n'est pas un patelin tranquille. Ceux qui travaillent le bois ne peuvent pas encadrer les vignerons et inversement. La haine fouette les murs. Les coups tordus pleuvent sans prévenir. Martial préfère apprendre la mécanique le plus loin possible. Pour fuir la scierie. Éviter les incidents. Et échapper à la phrase que répètent aussi bien les scieurs que les gars de la vigne : "je suis né chasseur ! Je mourrai pas gibier !" Parce que la chasse, ici, tout le monde pratique. Sauf Térence. Il a la tronche en biais. Il ne sait ni travailler ni chasser. C'est pour ça que Martial l'aime bien. Et qu'il ne supporte pas qu'on se défoule sur lui. »

Je crois que sans l’avis plus qu’enthousiaste de Stéphane Servant, mon auteur préféré, je serai passée à côté de ce livre et quel dommage. Je mourrai pas gibier est un roman comme sait si bien faire la maison d’édition du Rouergue. C’est violent, c’est sombre, et c’est percutant. Le roman est d’autant plus saisissant qu’il ne se compose que de 75 pages. C’est peut-être catégorisé en roman jeunesse, ça ne l’empêche pas de ne pas édulcorer la vérité, d’être direct, aucunement manichéen et de proposer une réflexion sur la violence qui nous entoure.

On va suivre l’histoire de Martial, un jeune adolescent qui vit dans ce village perdu, un village comme il y en a plein ancré dans la misère sociale et économique et qui ne parvient à tenir debout que grâce à deux activités économiques : la vigne et l’industrie du bois. Martial, qui s’est d’une certaine manière lié d’amitié avec Térence et qui, le jour du mariage de son frère tue les invités. On va suivre cette évolution, comment est-ce que cet adolescent en est arrivé à ôter la vie.

Je mourrai pas gibier, c’est 75 pages de violence psychique intense où rien ne nous est épargné. L’auteur ne parle pas d’un engrenage de la violence déjà vu et revu. L’angle est nouveau et permet d’aborder une foule d’autres sujets : la misère socio-économique, les relations de domination, l’homophobie, les conditions de travail (où les ouvrier ne sont absolument pas protégés, tombent malades et où les employeurs vivent bien et en bonne santé). Bref, on a un panorama presque intemporel. La première édition est sortie en 2006 et en 15 ans, rien n’a changé.

C’est aussi 75 pages qui se tournent toute seules. Impossible de lâcher ce livre et pour preuve, je l’ai lu en un peu plus d’une heure parce qu’on n’a pas seulement envie de comprendre, on a besoin de comprendre. Les phrases sont courtes, le style est simple et direct et il n’en faut pas plus.

J’irai creuser davantage dans cette collection Noir de cette maison d’édition. Et il me semble que j’ai d’autres livres en wish-list qu’il me tarde de me procurer.