#195 17 Juin 2018 11:36:37
Bonjour tout le monde,
Un petit mot sur mes dernières lectures. Il s'agissait d'une LC en compagnie de ma chère Lyly sur la trilogie de Figaro, de Beaumarchais : Le barbier de Séville, et Le mariage de Figaro et La mère coupable (le dernier volet de cette trilogie n'est pas encore lu mais n'est pas oublié).
Une fois est coutume, commençons par le commencement, à savoir Le barbier de Séville. Voilà une pièce qui m'a beaucoup plu. Le ton est vite donné, la pièce est rythmée, sans temps mort. Je ne me suis pas ennuyé, bien au contraire. Les personnages sont intéressants, attachants pour certains : principalement Figaro, le Comte et Rosine. S'il est plus difficile de s'attacher à Bartholo au regard notamment de sa jalousie maladive, et à Bazile qui vit et pense en fonction de l'or qu'il peut recevoir, les situations qu'ils engendrent sont cocasses. De très beaux passages parsèment cette pièce.
En comparaison, Le mariage de Figaro m'a moins plu. Pour plusieurs raisons. La première porte sur le caractère du comte qui a changé du tout au tout entre ces deux pièces. D'aimable, d'attachant, il devient une sorte de Bartholo (en moins caricatural toutefois) dans cette pièce sans que l'on puisse comprendre pourquoi. Des hypothèses peuvent être formulées, mais ce ne sont que des hypothèses. La deuxième porte sur le rythme. Cette pièce est très rythmé. Trop, pour moi, pour une lecture. Le jeu de scène est omniprésent. De sorte que, partageant complètement l'avis de Lyly, cette pièce gagne sans nul doute davantage à être vue, que lue, pour l'apprécier comme elle se doit. Mais tout n'est pas à jeter dans cette pièce, loin s'en faut. Au regard du caractère attachant de certains personnages. Je pense par-là toujours à Figaro, mais également à Suzanne (personnage que j'ai beaucoup apprécié) et au couple qu'ils forment, ainsi qu'à Rosine, devenue la Comtesse. Au regard également des critiques et des messages que fait passer Beaumarchais, que ce soit sur la Justice, sur la condition des femmes, ou encore sur le système social. Au regard en fin des belles répliques que l'on retrouve tout le long de cette pièce, certaines connues, d'autres moins mais qui gagneraient à l'être davantage.
Actuellement, je lis Article 353 du code pénal, de T Viel. Je tiens vivement à remercier bibliblogueuse pour son conseil. Pour l'instant, c'est une lecture que j'aime beaucoup. Voici la quatrième de couverture.
"Pour avoir jeté à la mer le promoteur immobilier Antoine Lazenec, Martial Kermeur vient d'être arrêté par la police. Au juge devant lequel il a été déféré, il retrace le cours des événements qui l'ont mené là : son divorce, la garde de son fils Erwan, son licenciement et puis surtout, les miroitants projets de Lazenec.
Il faut dire que la tentation est grande d'investir toute sa prime de licenciement dans un bel appartement avec vue sur la mer. Encore faut-il qu'il soit construit".