Bonjour tout le monde,
@Sheila : je note que ces temps-ci tu brilles par ton absence :lol: .
S'il n'y a pas forcément d'ordre, ce ne sont pas les lectures qui manquent (cf ci-dessous).
@floka : heureusement que tu as précisé que tu étais pleine de bonnes volontés, parce que je n'étais pas loin d'en douter :ptdr: .
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Sinon
J'ai récemment lu deux livres.
D'abord, une BD. J'ai enfin réussi à mettre la main sur Carnet du Pérou. Sur la route de Cuzco, de Fabcaro. Oui, encore lui ! Entendons-nous bien, il ne s'agit pas d'un guide de voyage sur le Pérou. Tout du moins pas d'un guide au sens classique. Ici, Fabcaro raconte à sa façon, avec un humour absurde, ce qui semble être son voyage au Pérou. C'est toutefois à se demander s'il est réellement aller au Pérou pour faire son carnet de voyage :D . Ce carnet est parsemé de multiples clins d'oeil culturels complètement décalés. Ainsi croisera-t-on la route par exemple de Juan Hendrije, le Jimi Hendrix péruvien, et rencontrera-t-on des références à Tintin, quelque peu revisitées. Ce carnet est également ponctué d'un certain nombre de réflexions intéressantes et actuelles que ce soit sur son métier, ou bien encore sur le journalisme au sens (très) large, du moins sur la façon de chercher les informations. A titre purement personnel, ce n'est peut-être pas la BD que je conseillerai pour découvrir cet auteur. Ce qui n'a rien de négatif : cette BD est l'une de ses premières, son style s'est progressivement affiné et précisé. Il n'en demeure pas moins que j'ai passé un agréable moment. Toujours pas déçu par ce monsieur.
Ma prochaine BD de cet auteur sera Et si l'amour c'était aimer (sitôt disponible à la médiathèque).
Et un roman, à savoir Les demeurées, de J. Benameur. Voici la quatrième de couverture :
"La mère, La Varienne, c'est l'idiote du village. La petite, c'est Luce. Quelque chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invincible. L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ?
L'art de l'épure, quintessence d'émotion, tel est le secret des Demeurées. Jeanne Benameur, en dentellière, pose les mots avec une infinie pudeur et ceux-ci viennent se nouer dans la gorge".
S'il faut rendre à César ce qui lui appartient, je rends à Bibliblogueuse la découverte de ce roman. Bien m'en a pris de l'écouter. Vu son avis sur cette lecture, je m'étais préparé à une belle lecture, mais pas à autant d'émotions. Déjà, si le style d'écriture de l'auteur, fait de phrases plutôt courtes, d'apparence simples mais très travaillées, peut au premier abord surprendre, il est parfaitement adapté à cette histoire et la rend encore plus émouvante. Parce que, oui, des émotions, il y en a. Pour tout dire, ce livre, je l'ai lu deux fois. Lors de ma première lecture, j'ai versé plusieurs larmes à plusieurs reprises tellement les émotions renvoyées par l'histoire étaient fortes. A ce propos, à quand un swap 'mouchoirs' ? J'ai été balancé de claques en claques sans vraiment comprendre ce qui m'arrivait. C'est pour mieux comprendre cette réaction que j'ai effectué, un jour après, une deuxième lecture. Autant d'intensité, d'émotions, en un format aussi court (85 pages, avec des marges plutôt larges), dans mes souvenirs, je n'ai vécu cela qu'en lisant certaines nouvelles de Zweig. Bref. Ce fut une très belle lecture. Que je recommande sans hésiter.
A présent, je continue Nord et Sud.
Et je commence Max. En passant, ce livre fait l'objet d'une lecture commune jusqu'au 30 septembre (engagez-vous qu'ils disaient).
J'avoue avoir mis un peu de côté Alice au pays du langage. Non pas que ce livre soit rasoir. Du tout. Mais, je suis plus dans une période roman/BD.