#521 03 Novembre 2018 20:30:06
Bonsoir tout le monde,
@Sheila : si tu commences à lire les synopsis ; tout se perd :lol: . Maintenant il va falloir passer à l'étape lecture : laisse-toi tenter par cette BD :-) !
Depuis mon dernier passage, j'ai lu quelques livres.
Trois BDs : tout d'abord, Talk show et Zéropédia, de Fabcaro. Je n'ai toujours pas trouvé de BDs de ce monsieur que je n'apprécie pas. Et pourtant ce n'est pas faute d'en lire maintenant ! Le premier est de l'humour absurde pur, parfois saupoudré d'une dose de cynisme. Le second aborde de manière humoristique et décalée (à la Fabcaro comme qui dirait) des questions le plus souvent scientifiques, le tout en six cases. Deux très bons moments.
J'ai également lu Welcome to Kiwiland. Récit d'un aller et retour en Nouvelle-Zélande, de Aby Cyclette. Un carnet de voyage dynamique, drôle et instructif d'une PVT-iste qui a passé une année en Nouvelle-Zélande. J'ai beaucoup aimé.
J'ai également pu lire une pièce de théâtre : Oncle Vania, de Tchékhov.
Le vieux professeur Sérébriakov est venu se retirer à la campagne, dans la maison de sa première épouse. Cette arrivée perturbe la vie paisible de Sonia, la fille du professeur, et d'Oncle Vania, qui à eux deux exploitent tant bien que mal le domaine. D'autant que l'attention des proches, y compris celle de Vania, se cristallise bientôt sur Eléna, la seconde et très désirable épouse.
Une lecture qui m'a fait penser à une autre de ses pièces, à savoir Les trois soeurs. Un rythme assez lent, ce qui augmente le sentiment de mélancolie, voire de fatalité qui découle de cette pièce. De belles réflexions.
Et enfin deux romans. Ethan Frome, d'Edith Wharton.
Ethan Frome, dans une petite ferme du Massachusetts, est sous la domination de sa femme Zenobia, une mégère. L'arrivée de Mattie Silver, une cousine de Zenobia, illumine la vie d'Ethan en lui apportant de la douceur et de la compréhension. Mais elle déchaîne la jalousie de la redoutable Zenobia.
Un livre plutôt court, d'une centaine de pages. L'ambiance est bien rendue, la plume de l'auteure est agréable. Je ne connaissais pas cette auteure, et ce fut une très belle découverte. C'est sans hésitation que je me tournerai vers un autre de ses romans : Chez les heureux du monde.
Et Les lettres que ne vous ai jamais envoyées, de Latie Gétigney.
Londres, janvier 1797
Cher Monsieur Clenneth…
C'est ainsi que commencent les lettres que Miss Amy Rosebury écrit au gentleman entraperçu dans une librairie de Covent Garden par un bel après-midi d'hiver. Des lettres dans lesquelles elle ouvre son coeur d'autant plus librement qu'elle ne les lui enverra jamais et que leurs chemins ont peu de chances de se croiser à nouveau. Du moins, c'est ce qu'elle pense… Mais la gentry anglaise est un bien petit monde.
Entre malentendus, convenances et faux-semblants, un roman d'amour et d'aventure, comme une rencontre entre Orgueil et préjugés et Autant en emporte le vent.
Ce fut, pour moi, un rendez-vous manqué... J'avais été séduit par le synopsis. Alors, qu'on ne se méprenne pas : il y a de (très) bonnes idées. C'est la façon de les emmener qui m'a moins convaincu. Il y a des références littéraires/politiques, mais elles sont, je trouve, mal amenées. ce n'est clairement pas aussi subtil que dans L'élégance du hérisson par exemple. Ici, ça fait vraiment un petit cours sur Locke et Rousseau sur le contrat social. Je n'ai pas non plus été subjugué par le style d'écriture. Cela dit, j'ai trouvé original de prendre pour titre de chapitre des proverbes anglais. Certains m'ont bien plu, notamment "à porter ses amis, nul ne devient bossu" ou encore
"un cerveau vide est la boutique du diable".
Et maintenant :
Je poursuis La méthode Schopenhaueur, de Irvin Yalom.
Viendront s'ajouter à cette lecture des lectures communes : Frankenstein, de Mary Shelley, Le train zéro, de Iouri Bouida et Chronique d'une mort annoncée, de Gabriel Garcia Marquez.
