[Suivi Lecture] Mirmont

 
  • cocolanoix

    Lecteur timide

    Hors ligne

    #251 25 Juillet 2018 00:01:09

    Bonsoir Mirmont,

    Je reviens sur Jankélévitch car j'ai terminé fin mai son essai sur l'ironie que j'ai grandement apprécié mais je comprends ton préjugé, qui n'est peut-être pas complètement infondé. Je n'ai lu que cet essai mais j'ai eu l'impression de lire quelque chose de brillant, qui mettait en lumière le concept avec beaucoup d'érudition et d'intelligence mais sans que cela soit complètement révolutionnaire sur le sujet. C'est-à-dire que j'ai eu l'impression qu'on ôtait un voile mais en même temps, c'est ce à quoi je m'attendais à trouver derrière le voile. (Ok, on repassera pour la clarté de mon propos haha)

    J'ai ajouté Tango de Satan dans ma WL. En même temps, les noms de Kafka et Dostoïevski sont deux arguments de poids !

    N'y avait-il pas d'autres éditions des œuvres de Pascal ou tenais-tu vraiment à lire cette édition  ?


    Bonnes lectures :)
  • Mirmont

    A la découverte des livres

    Hors ligne

    #252 25 Juillet 2018 11:17:00

    Bonjour cocolanoix,

    Merci pour ton avis concernant L'Ironie de Jankélévitch (et ne t'inquiète pas : ton propros est, en creux, très clair !). Un compte-rendu de la Revue philosophique de Louvain publié peu après la sortie de l'ouvrage semble aller dans le sens de mon impression première : "nous ne voyons pas ce que ce livre apporte à la philosophie (...). Tel qu'il est, sa lecture enchante pourtant". Voilà, en peu de mots, ma préconception de ses travaux.

    J'ai ajouté Tango de Satan dans ma WL. En même temps, les noms de Kafka et Dostoïevski sont deux arguments de poids !


    N'est-ce pas ? Je ne le mettrais peut-être pas exactement au niveau de ces deux illustres devanciers, mais l'on sent à la lecture qu'il s'en est beaucoup et très utilement nourri - ce sont d'ailleurs deux auteurs, parmi d'autres, qu'il a évoqué avec reconnaissance lors de son discours de réception du prix Man Booker en 2015.

    N'y avait-il pas d'autres éditions des œuvres de Pascal ou tenais-tu vraiment à lire cette édition  ?


    Si, j'ai d'ailleurs ses Pensées chez Garnier (collection Classiques Jaunes) mais j'avais très envie de le relire et (comme c'est un de mes auteurs préféres et que je suis en ce moment dans une optique d'agencement et de construction d'une bibliothèque personnelle de qualité) d'acquérir ses oeuvres complètes dans la meilleure édition qui soit. Mais après cette expérience mitigée, je ne suis plus très sûr d'acheter les autres tomes - je me rabattrai sans doute sur l'édition de la Pléiade.

    Bonnes (et surtout belles) lectures également !

  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

    Hors ligne

    #253 03 Août 2018 11:44:36

    Mirmont a écrit

    - Tango de Satan de László Krasznahorkai : Tout premier ouvrage édité de l'auteur, en 1985. J'y ai trouvé tout ce que j'ai déjà apprécié dans Guerre & Guerre : un style unique et bien maîtrisé, une ambiance poignante, une construction réfléchie, un soubassement symbolique et philosophique fort. Je continuerai évidemment avec Krasznahorkai. Sans être hyperbolique, c'est pour le moment le plus grand écrivain vivant que je connaisse, une sorte d'enfant spirituel de Dostoïevski et de Kafka (il y a de pires références...). 16/20 ;


    Ne cherchons pas plus loin, voilà le coupable. Je suis très réfractaire au symbolisme. Je dois d'ailleurs être l'un des rares, à en croire les retours que je vois passer, à ne pas aimer Le Maître et Marguerite de Boulgakov ou Kafka sur le rivage de Murakami pour cette raison.

  • Mirmont

    A la découverte des livres

    Hors ligne

    #254 03 Août 2018 16:05:09

    Je comprends en partie cette aversion à l'utilisation irraisonnée des symboles ; les livres de Jean Raspail - pour ne citer que lui - me tombent des mains précisément pour cette raison. Mais, lorsque la dimension symbolique sert de manière intelligente/bien maîtrisée l'esthétique recherchée (pensons à Huysmans) ou met en valeur le soubassement métaphysique (dans le cas de Krasznahorkai), je trouve que cela apporte une dimension supplémentaire à une oeuvre. Comme beaucoup de choses, cela dépend (à mon avis) du talent de l'auteur.

    (En parlant de Krasznahorkai, j'ai vu la semaine dernière l'adaptation cinématographique du Tango de Satan par Béla Tarr - 7 heures 30, tout de même - expérience intéressante, par moments un peu éprouvante mais c'est indéniablement une excellente adaptation)

    Je dois d'ailleurs être l'un des rares, à en croire les retours que je vois passer, à ne pas aimer Le Maître et Marguerite de Boulgakov ou Kafka sur le rivage de Murakami pour cette raison.


    Merci pour ces avis. Je ne lirai pas le Murakami (peu susceptible de m'intéresser d'après ce que j'en ai lu, et pas certain que le niveau soit très bon) mais comme dit plus haut, je ne vais pas tarder à lire Le Maître et Marguerite (entre autres oeuvres de l'auteur, puisque j'ai commandé le volume dans la collection "Bouquins" de Robert Laffont). Nous en reparlerons à ce moment-là, si tu le veux bien.

  • Mirmont

    A la découverte des livres

    Hors ligne

    #255 07 Août 2018 11:53:46

    Peu de motivation, je dois bien le dire, pour recenser mes dernières lectures et mettre à jour ce suivi ; nous mettrons cela sur le compte des chaleurs actuelles qui me donnent l'impression d'avoir emmenagé dans le royaume d'Hadès. Je vais toutefois évoquer de manière concise les derniers ouvrages lus. Si vous voulez en discuter plus longuement, n'hésitez pas à me poser des questions ou à faire part de votre avis !

    Tout d'abord, une double lecture héraclitéenne : les fragments du (proto-)philosophe et la retranscription du séminaire à son sujet animé par Fink et Heidegger dans les années 60. Le premier ouvrage reprend l'ensemble des fragments (crédibles) connus, accompagnés de notes philologiques et explicatives précises, utiles et circonstanciées (et placées en fin d'ouvrage, je fais partie de ceux - minoritaires certes - qui préfèrent cette disposition aux notes en bas de page) - une simple et très utile édition. Le second ouvrage n'apporte que peu de plus-value aux études héraclitéennes, Heidegger et (surtout) Fink, dans leurs styles respectifs, se perdant en considérations spéculatives, délaissant (explicitement et volontairement) la philologie pour mieux (comme ils l'affirment sentencieusement) "penser" - résultat, c'est certes parfois brillant mais souvent obscur et au fond sans grand intérêt et surtout parfaitement dispensable pour l'approche d'Héraclite. Intéressant pour qui veut mieux connaître la démarche heideggerienne et notamment son opposition (le terme n'est peut-être pas parfaitement adapté) à Hegel dont il est beaucoup question, en filigrane, ici.

    Pour en revenir à la littérature pure - quoique, la métaphysique n'est jamais loin chez Pessoa et particulièrement dans cet ouvrage - abordons le Faust de l'écrivain portuguais, lui aussi composé de fragments. Bien qu'imparfait, irrégulier et inabouti (il y a travaillé jusqu'au crépuscule de sa vie sans l'achever jamais), m'a séduit plus encore que les interprétations "canoniques" de Goethe et Marlowe. Un désespoir à l'état pur (Cioran n'est pas loin, sans la dimension ironique certes)  et un ton très pessoesque qui me semble toujours aussi familier, presque intime - comme si je l'avais écrit moi-même sans le savoir (si, évidemment, j'avais su écrire).

    Enfin, le Pétersbourg de Biély réédité il y a peu aux Syrtes (accompagné par une belle postface de Georges Nivat, intéressante et érudite - comme toujours de sa part). Là encore, le ton est unique. Farce tragique et sorte de long poème en prose, c'est une sorte de mélange entre les Démons de Dostoïevski (les abysses psychologiques en moins) et les Nouvelles de Pétersbourg de Gogol, le tout dans un style haut en couleur, halluciné et ultra-rythmé. Très belle découverte et très plaisante lecture.

    Dernière modification par Mirmont (07 Août 2018 12:07:21)

  • cocolanoix

    Lecteur timide

    Hors ligne

    #256 08 Août 2018 00:08:29

    Bonsoir Mirmont,

    Je crois que nous sommes nombreux à avoir rejoint les Enfers haha

    J'aime beaucoup le "proto-philosophe" Héraclite, j'ai d'ailleurs commencé un livre de Pierre Hadot qui s'appuie sur un de ses fragments pour explorer toute son influence dans l'histoire de la nature. C'est passionnant.

    Je note Pétersbourg de Biély, décidément tu sais être convaincant en pratiquant l'alchimie des grands noms d'auteurs.


    Bonnes lectures ! :)
  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

    Hors ligne

    #257 08 Août 2018 09:34:56

    J'avoue ne pas connaitre du tout Héraclite.
    Par contre le Gœthe de Pessoa m'intrigue énormément et je le note dans une de mes listes.
    Bonne lecture :)
  • Mirmont

    A la découverte des livres

    Hors ligne

    #258 08 Août 2018 13:40:09

    > Cocolanoix

    J'aime beaucoup le "proto-philosophe" Héraclite, j'ai d'ailleurs commencé un livre de Pierre Hadot qui s'appuie sur un de ses fragments pour explorer toute son influence dans l'histoire de la nature. C'est passionnant.


    Intéressante lecture ! Hadot est toujours clair et pertinent. Je n'ai pas lu celui-ci, par conséquent je suis curieux et j'espère que tu l'évoqueras dans ton suivi une fois ta lecture achevée.

    Je note Pétersbourg de Biély, décidément tu sais être convaincant en pratiquant l'alchimie des grands noms d'auteurs.


    Cela me semble une manière simple mais efficace de donner une vague idée du ton d'un auteur que ces comparaisons avec d'autres davantage connus/lus (même si Biély est loin d'être inconnu !), surtout qu'en ce cas d'espèce le parallèle me parait tout à fait justifié.

    > Mypianocanta

    Par contre le Gœthe de Pessoa m'intrigue énormément et je le note dans une de mes listes.


    Sage initiative ! J'espère qu'il ne te décevra pas - j'ai peur de perdre un peu mon esprit critique avec Pessoa, tant tout ce qu'il a écrit me séduit instantanément et me garde sous son emprise. 

    Merci cocolanoix et Mypianocanta pour vos commentaires. Belles lectures à vous.

  • Mirmont

    A la découverte des livres

    Hors ligne

    #259 01 Septembre 2018 19:36:39

    Un cycle de lectures s'est achevé, un autre commence. Rapide survol des derniers ouvrages lus :

    - La Noce chez les petits bourgeois, suivi de quatre autres pièces en un acte de Bertolt Brecht : pièces faciles à lire, souvent ironiques, parfois malines mais au final sans grand intérêt ;
    - La Ravine de Sergueï Essenine : récit de jeunesse plein de promesses, chronique cruelle mais charmante et pleine de couleurs d'une bourgade de la campagne russe portée par un superbe style ;
    - Les Entretiens d'Épictète : relecture de ces conversations, reconstituées par son disciple Arrien. Classique du stoïcisme dit impérial (davantage porté sur l'éthique et la pratique de la vie philosophique), il me séduit toujours autant par sa simplicité, sa cohérence et son bon sens (paradoxalement parfaitement inhumain) ;
    - Finances Publiques de Jean-Luc Albert : pas la plus divertissante des lectures certes, mais ce cours est exhaustif, sérieux et à jour - il remplit parfaitement sa fonction ;
    - Le Génie du christianisme (premier tome) de Chateaubriand : apologie principalement esthétique du catholicisme (nous sommes loin ici du projet pascalien), cet essai amuse par sa mauvaise foi, séduit par la sensibilité et son érudition, charme par son style et ravit par quelques passages magnifiques ;
    - L'Homme sans qualités (second tome) de Robert Musil : subtil, dense, intelligent, souvent stimulant, son statut flatteur n'est pas usurpé. Peut-être un peu moins emballé par ce second tome, dans lequel le ton et les thèmes évoluent (suite aux retrouvailles entre Ulrich et sa soeur) et son caractère inachevé ; un petite réserve également sur la qualité globale du style, relativement plat et parfois même laborieux - à part cela, passionnant d'un bout à l'autre ;
    - La Docte Ignorance de Nicolas de Cues : bref exercice philosophico-théologique se proposant, rien de moins, d'entrapercevoir par analogies (géométriques et algébriques), ce qui par essence est inaccessible à la raison, c'est-à-dire les réalités divines du théologien (ou l'Un du néo-platonicien qu'était l'allemand). D'élégantes démonstrations et de suberbes passages - notamment sur les conséquences cosmologiques de ces vues, qui rencontreront un large écho (notamment chez Giordani Bruno).

    Le nouveau cycle de lectures est prometteur :

    - L'Iliade (qui sera bien sûr suivi par l'Odyssée) d'Homère
    - Les Mémoires d'outre-tombe (tome 1) de Chateaubriand
    - Le Journal Intime (tome 1) d'Amiel
    - Histoire de la philosophie de Bréhier
    - Le minimum théorique : tout ce qu'il faut savoir pour commencer à faire de la physique, un petit ouvrage de vulgarisation de Susskind et de Hrabovsky

    Beaucoup de lectures - à mon avis - enthousiasmantes. Il était grand temps de lire Homère et les Mémoires de Chateaubriand : j'ai un peu honte d'avoir attendu jusque-là pour m'y atteler, surtout après avoir lu tant et tant sur ces oeuvres. Les lectures philosophiques et scientifiques sont censées inaugurer un long cycle : j'ai constitué deux belles bibilographies  - une philosophique et une autre relative à l'astrophysique, que je vais essayer de respecter. Quant à Amiel, son journal compte presque 17 000 pages : c'est un petit pas dans une oeuvre qui risque de m'accompagner pendant des décennies. Un peu de trac donc mais beaucoup d'envie : il y a après tout peu de risque que ce journal ne me plaise pas.

    Je lirai sans doute un peu moins ces prochains mois. Je vais déménager dans deux semaines et demi, changer de ville et d'activité professionnelle - un nouveau rythme quotidien sera à trouver, j'espère qu'il sera compatible avec ce programme de lectures (légèrement) ambitieux.

    Désolé pour ce message encore une fois bien trop long ; belles lectures aux quelques-uns qui passent par ici, belle fin d'été (enfin !) et bonne rentrée aux concernés !
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

    Hors ligne

    #260 01 Septembre 2018 21:08:06

    Mirmont a écrit

    Un cycle de lectures s'est achevé, un autre commence. Rapide survol des derniers ouvrages lus :

    - La Noce chez les petits bourgeois, suivi de quatre autres pièces en un acte de Bertolt Brecht : pièces faciles à lire, souvent ironiques, parfois malines mais au final sans grand intérêt ;
    - La Ravine de Sergueï Essenine : récit de jeunesse plein de promesses, chronique cruelle mais charmante et pleine de couleurs d'une bourgade de la campagne russe portée par un superbe style ;
    - Les Entretiens d'Épictète : relecture de ces conversations, reconstituées par son disciple Arrien. Classique du stoïcisme dit impérial (davantage porté sur l'éthique et la pratique de la vie philosophique), il me séduit toujours autant par sa simplicité, sa cohérence et son bon sens (paradoxalement parfaitement inhumain) ;
    - Finances Publiques de Jean-Luc Albert : pas la plus divertissante des lectures certes, mais ce cours est exhaustif, sérieux et à jour - il remplit parfaitement sa fonction ;
    - Le Génie du christianisme (premier tome) de Chateaubriand : apologie principalement esthétique du catholicisme (nous sommes loin ici du projet pascalien), cet essai amuse par sa mauvaise foi, séduit par la sensibilité et son érudition, charme par son style et ravit par quelques passages magnifiques ;
    - L'Homme sans qualités (second tome) de Robert Musil : subtil, dense, intelligent, souvent stimulant, son statut flatteur n'est pas usurpé. Peut-être un peu moins emballé par ce second tome, dans lequel le ton et les thèmes évoluent (suite aux retrouvailles entre Ulrich et sa soeur) et son caractère inachevé ; un petite réserve également sur la qualité globale du style, relativement plat et parfois même laborieux - à part cela, passionnant d'un bout à l'autre ;
    - La Docte Ignorance de Nicolas de Cues : bref exercice philosophico-théologique se proposant, rien de moins, d'entrapercevoir par analogies (géométriques et algébriques), ce qui par essence est inaccessible à la raison, c'est-à-dire les réalités divines du théologien (ou l'Un du néo-platonicien qu'était l'allemand). D'élégantes démonstrations et de suberbes passages - notamment sur les conséquences cosmologiques de ces vues, qui rencontreront un large écho (notamment chez Giordani Bruno).

    Le nouveau cycle de lectures est prometteur :

    - L'Iliade (qui sera bien sûr suivi par l'Odyssée) d'Homère
    - Les Mémoires d'outre-tombe (tome 1) de Chateaubriand
    - Le Journal Intime (tome 1) d'Amiel
    - Histoire de la philosophie de Bréhier
    - Le minimum théorique : tout ce qu'il faut savoir pour commencer à faire de la physique, un petit ouvrage de vulgarisation de Susskind et de Hrabovsky

    Beaucoup de lectures - à mon avis - enthousiasmantes. Il était grand temps de lire Homère et les Mémoires de Chateaubriand : j'ai un peu honte d'avoir attendu jusque-là pour m'y atteler, surtout après avoir lu tant et tant sur ces oeuvres. Les lectures philosophiques et scientifiques sont censées inaugurer un long cycle : j'ai constitué deux belles bibilographies  - une philosophique et une autre relative à l'astrophysique, que je vais essayer de respecter. Quant à Amiel, son journal compte presque 17 000 pages : c'est un petit pas dans une oeuvre qui risque de m'accompagner pendant des décennies. Un peu de trac donc mais beaucoup d'envie : il y a après tout peu de risque que ce journal ne me plaise pas.

    Je lirai sans doute un peu moins ces prochains mois. Je vais déménager dans deux semaines et demi, changer de ville et d'activité professionnelle - un nouveau rythme quotidien sera à trouver, j'espère qu'il sera compatible avec ce programme de lectures (légèrement) ambitieux.

    Désolé pour ce message encore une fois bien trop long ; belles lectures aux quelques-uns qui passent par ici, belle fin d'été (enfin !) et bonne rentrée aux concernés !


    Un texte est trop long qu'à partir du moment où il est inintéressant. Je ne qualifierai pas ton post de trop long.

    Plusieurs auteurs que je connais et donc quelques questions:

    J'ai découvert l'oeuvre de Bertolt Brecht il y a deux ans avec La vie de Galilée et cela avait été un véritable plaisir. J'ai d'ailleurs acheté peu après L'opéra de quat'sous mais il attend encore. J'aurais aimé savoir si ces pièces étaient les premières que tu lisais de Brecht et si non, est-ce que c'est ces pièces là qui te paraissent sans grand intérêt ou Brecht en général.

    J'ai découvert Essenine il y a peu sur ce forum.  Je l'ai noté et je le lirais à l'occasion.

    Epictète, c'est pas celui qui dit à son maître que s'il continue à le battre sa jambe va casser et qui, lorsque cela survient, lui dit "et bien voilà je te l'avais dit"? Inhumain en effet. Et puis je n'ai jamais considéré que la cohérence était une caractéristique très humaine.

    Albert --} Pas de commentaires. Surtout que je prévois de me replonger dans ce genre de manuel à nouveau. Alors surtout pas de commentaires :'S

    Chateaubriand: Il fait partie des auteurs que je veux lire mais dont l'importance des oeuvres me le fait repousser. Je me suis intéressé au génie du christianisme plus récemment et je vais quand même attendre ton avis sur les mémoires d'outre-tombe pour faire un choix. De toute façon, je pense que les prochaines grandes oeuvres auxquelles je veux m'atteler, c'est-à-dire dans les deux ans sont Don Quichotte et A la recherche du temps perdu.

    Musil: il fait parties des livres dont j'entends parler depuis des années. Il n'est pas ma priorité mais il fait partie de mes souhaits de lecture.

    Cues: ça vaut aussi pour Héraclite, ce sont des auteurs qui ne m'intéresse pas pour l'instant. Peut-être que mes centres d'intérêts évolueront avec mes lectures mais pour l'instant je fais l'impasse.

    Je te souhaite un bon nouveau cycle de lecture. Ces oeuvres m'intéressent et je découvrirais tes avis avec plaisir. Et puis, confessons-le, qui a lu l'intégralité des mémoires de François-René. La plupart n'en connaisse que de larges extraits.

    Bon déménagement et bonne installation pour ta nouvelle activité professionnelle. :pouceleve:

    Dernière modification par Cachal_eau (02 Septembre 2018 17:45:30)