#592 13 Novembre 2020 16:23:03
Bonjour Stellade merci de ton passage ainsi que toi aussi Miléna :bisous::bisous:
comme vous l'imaginez bien nous sommes repartis pour du Drive pur et dur ! et là ça marche bien bcp de monde c'est assez stressant !
en plus plein de livres à cataloguer car rien acheté pdt plusieurs mois et là tt arrive et faut finir pour décembre !
j'arrive qd même à lire surtout avec l'insomnie !
je vous mets les qqs avis que je viens de faire
Rien n'est perdu de Pierre Louis Basse :
Nanterre, années 60-70, c’est encore la joie des courses folles et insouciantes dans les terrains vagues d’où surgiront plus tard les HLM, les bagarres, les amis pour la vie, le petit écran réunissant devant les mêmes héros et l’école qui pouvait vous lancer vers les étoiles, la réussite ou vous jeter dans la cour de récréation, écrasé comme un vulgaire bonnet d’âne. Pierre-Louis l’a entendu cette phrase coup de massue ! « Votre fils ne fera rien de bon », de la bouche même d’un professeur. Et la confiance a disparu malgré l’amour des parents. Rejet de l’école parce que rejeté !
Pour renaître, il lui faudra une sœur aimante l’entrainant par la main vers la lumière : une visite à l’Orangerie où la découverte d’un tableau de Van Gogh, émotion intense, illumination, sera le déclic qui lui redonnera l’envie de lire, d’apprendre.
Un roman plein de sensibilité et de nostalgie.
Béatrice de Joris Mertens un roman graphique :
Béatrice prend chaque jour le train pour se rendre au travail. Dans la cohue de la gare, un sac à main rouge attire son attention. Jour après jour, à chaque passage dans la gare, il semble l'attendre. Succombant à sa curiosité dévorante, Béatrice, en emportant l'objet chez elle, ouvre les portes d'un monde nouveau...
Ce roman graphique, ce sont d’abord des planches sublimes ! Le style de Joris Mertens est tout en suggestion et en émotion. Les couleurs sont superbes ! La ville de Paris y est magnifiée. Le rouge choisi pour l’héroïne est incroyablement bien utilisé (petit point rouge dans la foule anonyme : une belle façon de montrer sa vie solitaire), comme le noir & blanc pour la période du passé (une sorte de Magicien d’oz à l’envers !). L’absence étonnante de bulles, de textes ne gène pas la lecture tant les planchent suffisent à la compréhension de l’histoire au scénario bien construit.
Cette bande dessinée mélancolique et pleine d’émotion est une jolie découverte.
et
Histoire du fils de Marie Hélène Lafon (auteur que j'adooore !)
C’est à la campagne que Marie Hélène Lafon nous convie une nouvelle fois, celle du pays chéri, le Cantal mais aussi le Lot dans la région de Figeac pour une histoire de familles comme elle sait si bien les conter. C’est l’histoire d’un fils, André dont le père est inconnu et dont la mère est une apparition épisodique. C’est aussi l’histoire de son père, Paul, car tout père n’est-il pas lui-même un fils ? André vit chez son oncle et sa tante ; il est le fils qu’ils n’ont pas eu. Il illumine leur vie comme ils éclairent la sienne.
Difficile de se construire en l’absence du père. Mais ne peut-on pas avancer malgré tout quand l’amour est présent ?
Marie-Hélène Lafon avec son style si riche, si particulier répond à cette question.
Le découpage en chapitre associé à une date, sans ordre chronologique, assemble les pièces du patchwork de cette histoire familiale.
Un roman magnifique, tout en émotion. Un véritable coup de cœur.
Dernière modification par magiciennedoz (13 Novembre 2020 16:23:53)