Coucou !
Un petit tour par ici pour vous parler de ma lecture en cours...
Le roi sur le seuil, de David Gemmell, qui est le second tome de la saga
Drenaï.
Il se passe 100 ans après le premier tome, et le personnage principal, Tenaka Khan, s'est débrouillé pour être, de part et d'autre de son ascendance, l'arrière-petit fils des DEUX chefs de guerre qui s'affrontaient dans le 1er tome. Cela fait de lui un personnage un peu opprimé de nature, puisqu'en tant que sang-mêlé, il n'est véritablement accepté par aucun des deux peuples dont il est issu. Mais aussi un combattant né, et un stratège de guerre absolument hors norme.
C'est assez étrange à expliquer, mais si les livres de Gemmell ont une structure souvent similaire, je n'ai jamais pour autant d'impression de déjà-bu ou de tourner en rond : il s'agit souvent de guerres perdues d'avance, mais qu'ils finissent toujours par gagner, très notamment en compensant l'infériorité numérique par l'intelligence, l'organisation, la stratégie, et le courage :D
Chaque fois, les personnages sont charismatiques, et attachants même quand ils ont des côtés sombres/compliqués.
Beaucoup de courage, un peu d'amour, Beaucoup de baston, un peu de magie... Il ne m'en faut pas plus pour que je sois heureuse :heart::heart:
Je me suis par ailleurs piqué un fou rire monumental hier sur une scène. J'ai relu la double page une dizaine de fois.
La scène se situe la veille de la bataille, ils sont supposés, les uns et les autres, dormir pour se ressourcer, sauf qu'ils sont, pour la plupart, trop nerveux pour y parvenir.
L'un d'entre eux, qui ne doit pas combattre (vu qu'il est artiste et surtout pas soldat) a convenu avec une demoiselle de la rejoindre dans sa chambre au cours de la nuit, sauf que, la fille, plutôt farceuse, l'a mis au défi de rentrer par la fenêtre en escaladant le mur.
Il se retrouve, donc, accroché au mur du château, lors de sa grimpette au milieu de la nuit, avec tous les autres personnages, qui vu qu'ils ne trouvent pas le sommeil, viennent tour à tour à leurs fenêtres demander ce qu'il fiche là, à hurler des 'AH TU AS UN RENDEZ-VOUS GALANT ???!!!', 'MAIS POURQUOI TU N'AS PAS PRIS L'ESCALIER ???', transformant ce qui se voulait être une escapade secrète et silencieuse en une sorte de salon de thé par fenêtres interposées.
J'étais. Juste. Morte de rire.