[suivi de lecture] H-mb

Bonjour,

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Je me lance dans un suivi de lecture avec "Moi, Hannibal" de Giovanni Brizzi que je lis dans le cadre d'un challenge "roman historique" avec les Trolls de Babel.

Pour l'instant, l'impression est un peu mitigée car je n'apprécie pas vraiment le style un peu lourd de l'auteur. On va voir à l'usage.


edit cassie: titre modifié

Coucou,

Je ne connais pas non plus, mais il m'intrigue quand même.

Bonne lecture

Pour me distraire un peu des batailles des guerres puniques, j'ai commence Dogs of war d'Adrian Tchaikovsky qui met en scène des animaux "trafiqués" pour devenir les soldats de demain. Nous faisons donc connaissance avec Rex, créé à partir du genre chien mais celui-ci fait plus de deux mètres. Le livre commence avec "Je suis un bon chien". Je devine qu'il ne le restera pas longtemps, du moins pas dans l'acception qu'il lui donne car ce chien-là commence à se poser des questions éthiques et à cacher certaines de ses réflexions à son maître. On a  lu cette histoire avec des robots ou des androïdes. Tout va dépendre de la manière dont Adrian Tchaikovsky traitera le sujet.
Sur ce, je pars en reconnaissance avec Rex et son équipe : une ourse, une espèce de caméléon et des abeilles.

Je poursuis ma lecture des mémoires d'Hannibal.
Sa stratégie ayant échoué en Italie, il est rappelé à Carthage. La bataille de Zama*, qu'il perd contre Scipion, est malgré tout là pour témoigner de son génie tactique. Quel homme! J'ai lu qu'on étudiait encore sa bataille de Cannes dans les écoles militaires. Le bouquin montre bien comment il utilise absolument tous les éléments du contexte pour organiser les combats et l'emporter. C'est paradoxal de voir que le général qui remporte les victoires est finalement celui qui perd la guerre.

* [ça me fait penser à Gladiator : le premier combat au Colisée est une "reproduction" de la bataille de Zama - où le scénario fait gagner les pseudo-Carthaginois !]

Je termine Dogs of war.

Le thème de la reconnaissance de l'existence et de l'indépendance d'autres entités que l'être humain n'est pas neuf. Ça a été fait souvent avec des androïdes ou des clones, voire des IA. Tchaikovsky le reprend en rajoutant les conséquences de l'évolution biologique avec les chiens et élargit le sujet à l'ensemble des intelligences qui émergent à peu près au même moment et qui luttent toutes pour avoir leur place aux côtés des humains.
Au total, un roman prenant.

Je vais enchaîner avec La marche des dix mille de Michael Curtis Ford, pour le challenge "roman historique".

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