Bonjour à tous ! Aujourd'hui, un post un peu plus long que d'habitude pour répertorier toutes mes lectures depuis la fin de cet été.
Les romans :
La Lectrice, Trace Chee
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J'ai lu en cette fin d'été ce roman qui me faisait de l'oeil depuis un moment. Il fait partie des romans qui me tentaient mais que je n'avais jamais emprunté parce que je n'avais pas le temps de lire. L'histoire est plutôt simple mais prometteuse lorsque l'on se contente d'en lire le résumé : une jeune fille se retrouve en possession du dernier Livre sur Terre et doit le protéger à tout prix. A travers son périple sur les différents continents (et notamment dans ce tome via les océans), Sefia va rencontrer un garçon qui lui aussi, cache de terribles secrets. Ensemble, ils feront ce chemin dans le but de sauver sa tante Nin, mais y parviendront-ils ?
Je dois avouer que j'ai passé un très bon moment en lisant ce roman. Il est écrit de manière plutôt agréable, et permet donc une lecture très facile. Personnellement, je ne pensais pas qu'il était possible de mélanger plusieurs genres littéraires, mais c'est réussi avec brio. En effet, dans ce roman sont mêlés contexte de science-fiction à la magie telle qu'on la connaît dans les récits merveilleux, tout en restant dans un domaine maritime et donc, des pirates. J'ai été très touchée par les personnages qui ont beaucoup de profondeur, et le duo principal m'a ému jusqu'à la fin. J'avais envie de savoir ce qu'il se passerait ensuite, et d'en apprendre plus sur le protagoniste qui accompagne Sefia durant toute l'aventure. L'un et l'autre sont peu à peu indissociables, incapables d'avancer l'un sans l'autre, et la puissance du lien qui les unit est sûrement ce qui m'a donné envie d'aller au bout.
Si vous souhaitez un récit original qui saura vous toucher par ses personnages, je vous conseille de foncer le lire !
Zodiaque (tome 1), Romina Russell
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Ceci est loin d'être un coup de cœur pour moi. Abandonné au bout de plus d'un tiers du roman, je vais vous expliquer pourquoi.
J'ai été fortement attirée par le contexte et le résumé. Quand j'ai vu une saga sur les signes astrologiques, j'ai tout de suite pensé que c'était si originale que j'allais adorer. Rhoma, jeune Cancer, possède de terribles visions sur l'avenir des constellations dans lesquelles vivent les êtres humains depuis très longtemps. Elle découvre alors qu'il va se passer un événement plus que fatal, qui est probablement dû à l'existence d'un treizième signe astrologique, caché dans les fins fonds de l'univers. Jusqu'ici, j'avais beaucoup apprécié le début du roman, le trouvant bien écrit, agréable, attisant ma curiosité. Seulement, à l'arrivée des deux personnages masculins dans l'histoire, la hype est vite retombée, mais ce n'est pas le seul détail à m'avoir déçu.
L'histoire de ce triangle entre Rhoma et les deux garçons est si prévisible que c'en est devenu trop mielleux pour moi, et cette partie de l'histoire a pris le pas sur tout le contexte originel. C'est là que j'ai compris que c'était une histoire beaucoup trop "adolescente" (et surtout du déjà vu) à mon goût, et ça m'a dégoûté. Je suis allée directement à la fin du livre pour lire quelques pages et comprendre que ce que j'avais imaginé s'était déjà déroulé, et en plus de cela, l'histoire autour des constellations et des signes ne semblait pas avoir avancé. De plus, j'ai été déçu par la vision de l'auteure face aux signes astrologiques : pour commencer on ne nous parle que des signes du Cancer et du Sagittaire au début, parfois on évoque les autres mais vraiment en arrière fond, et tout au long de ma lecture j'ai remarqué que les signes astrologiques étaient déterminés par un trait de leur caractère uniquement. Bref, tant de détails qui, pour moi, ont été plus qu'embarrassants et m'ont donné envie d'arrêter ma lecture, que je ne reprendrais probablement jamais.
Cependant, je pense que ça peut être une bonne lecture si l'on en oublie les connaissances que l'on a face à l'astrologie, et qu'on a envie d'une histoire dans laquelle on ne va pas se prendre la tête.
Sa majesté des Chats (tome 2), Bernard Werber
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Ah, Werber... On en entend si souvent parler que j'ai eu hâte de lire un de ses romans ! Je n'ai pas commencé par les Fourmis, que je lirais quand j'aurais la tête reposée et du temps devant moi, mais en attendant, fan de chats, je me suis dit que cette lecture sera sympathique. On nous promet un contexte des plus incroyables : les Chats et les Humains vont tenter de communiquer afin de se battre contre la Peste menée par les Rats. On est donc dans la peau de Bastet, une chatte des plus désagréables (bon sang que son comportement m’agace), qui communique elle aussi avec les autres chats. Ainsi, elle découvre Pythagore, capable d’avoir accès à toute la connaissance des hommes grâce à un port USB implanté dans son cerveau et qui a pour projet de rédiger une Encyclopédie du Savoir Relatif des Chats, afin que personne ne les oublie.
Malheureusement, je n’ai pas pris de plaisir à lire ce roman et je me suis même arrêtée après une centaine de pages. J’ai eu beaucoup de mal à apprécier le protagoniste, sans parler de ces scènes de sexe entre chats qui, entre nous, ne sont pas du tout nécessaires à l’histoire. Bastet est si insupportable que j’ai eu du mal à accrocher au personnage, et donc à suivre l’histoire malgré les nombreuses promesses. Le contexte principal est masqué et les informations vraiment utiles sur les chats camouflées. Pour moi, c’est loin d’être un chef d’œuvre, et à titre personnel, je considère cet ouvrage comme bâclé, il aurait pu être mieux travaillé aussi bien dans son contenu que dans son écriture.
Bienvenue au Paradis, Bernard Werber
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J’ai tout de même voulu récidiver avec Werber en attendant de m’attaquer aux Fourmis, et je me suis laissée emporter sur les conseils d’une collègue par cette pièce de théâtre dont on a peu entendu parler. Je l’ai terminée, j’ai été au bout des choses, et je dois dire que, pourquoi pas, ce n’est pas mauvais.
Cette œuvre nous fait réfléchir sur l’être humain en règle générale, et sur ce qu’il advient après la mort. Sujet traité par de nombreux auteurs, j’ai été curieuse de savoir comment monsieur Werber voyait les choses. Au final, même si je n’ai pas autant ri qu’une comédie le demande, j’ai passé un bon moment avec cette œuvre très rapide à lire. Bien qu’elle commence à dater, elle reste tout de même au cœur du sujet, et nous fait voir le cycle de la vie d’une manière différente de celle qu’on a au départ.
Les bandes-dessinées :
Les filles de Salem : comment nous avons condamné nos enfants, Thomas Gilbert
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Commençons du côté des BD avec Les filles de Salem, que j’ai lu d’une seule traite. En ouvrant la BD, je ne m’attendais pas à découvrir un univers aussi tranché ni un sujet aussi frappant. Nous sommes dans un village d’époque, mené d’une main de maître (laissez-moi le bénéfice du doute sur ce terme) par le prêtre du village. A Salem, il règne, tout comme les hommes en général, et les filles sont les suppôts de Satan, surveillées dès leur naissance et jusqu’à leur mort. Abigail a 17 ans et il est désormais temps qu’elle devienne adulte suite à un cadeau offert par un garçon. Seulement, Abigail n’apprécie pas la société dans laquelle elle est recluse, et rêve de mieux, comme toutes les jeunes filles de ce village. Je n’en dirais pas plus sur le résumé, car c’est une bande-dessinée à lire et non à raconter.
J’ai beaucoup apprécié les dessins et les couleurs, le style en lui-même collant parfaitement bien avec l’histoire. Les propos sont pertinents, et on s’attache très vite aux héroïnes que nous allons suivre jusqu’à la fin du récit. J’ai été profondément émue et touchée en plein cœur, et j’ai fini cette BD les larmes aux yeux. Je ne m’attendais pas à être aussi frappée par une BD, et mine de rien, si vous souhaitez la lire, j’espère que vous avez le cœur bien accroché et que vous saurez comprendre tout ce que le scénariste et le dessinateur veulent nous faire comprendre.
Ballade, David Combet, Courty et Jean-Christophe Deveney
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J’ai voulu enchaîner sur une bande-dessinée moins « prise de tête », et j’ai donc sélectionné celle-ci. Au programme, un jeune cambrioleur s’introduit chez un homme plutôt riche qui le prend en flagrant délit. Suite à cela, ils vont former un duo atypique qui va serpenter les routes.
Là encore, l’histoire était prometteuse, les dessins très modernes et agréables à regarder, les couleurs bien choisies, mais la promesse n’était pas tenue. J’ai trouvé les passages entre chaque ville beaucoup trop rapides, j’aurais voulu que ce soit plus développé et qu’il y ait un rythme à la limite plus lent car cela ne m’a pas permis d’accrocher aux personnages. Quel dommage, car la morale de la fin était plutôt bonne, et que le bonheur du personnage aurait pu me réjouir au lieu de m’exaspérer.
Ces jours qui disparaissent, Timothé le Boucher
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Enfin, je partirais sur la BD coup de cœur du mois : Ces jours qui disparaissent. J’ai été attirée par cette BD car j’en avais beaucoup entendu parler et qu’elle semblait avoir un grand succès. On y raconte effectivement l’histoire d’un jeune homme qui se rend compte qu’il ne vit plus qu’un jour sur deux, et il va tenter de comprendre pourquoi et comment, et tenter de remédier à ce problème.
J’ai été touchée à chaque page, je me suis accrochée au personnage comme j’aime le faire, j’étais de tout cœur avec lui et j’avais envie de l’aider à parvenir à résoudre ce mystère. Plus j’avançais dans le récit, plus les mots et l’histoire me percutaient, et plus je me sentais défaillir jusqu’à presque en pleurer à la dernière page du roman, qui m’a rendu perplexe, nostalgique et a commencé à me réfléchir à des millions de choses qui tournaient autour de l’existence humaine, de l’espoir ou même de l’amour.
De plus, je dois avouer que le style de dessins était vraiment chouette et collait parfaitement à mes goûts personnels, avec une très bonne réflexion du début à la fin pour ce qui est du style de chaque personnage ainsi que des couleurs, parfois douces, parfois plus sombres ou plus ternes.
Si vous avez envie de découvrir quelque chose de nouveau et que vous n’avez pas peur d’être stupéfait, cette BD est faite pour vous.