Salut mes chers participants et pardonnez-moi pour la réponse tardive.
J’ai enfin mes congés et je partage avec plaisir mon opinion :
Premièrement je voudrais dire que j’ai été complétement fasciné par ce roman. Il m’a beaucoup plus dans le sens que peut plaire le roman science-fiction dystopique. La façon d’écrire est merveilleusement précise, cohérente et montre les connaissances profondes de la psychologie. Même s’il y a des scènes déconcertantes elles sont nécessaires pour la ligne du sujet et le développement de l’histoire.
A propos du jardinage.
Il faut bien souligner et ça se voit tout de suite, qu’il s’agit de la réalité américaine. Ce livre n’aura pas autant de sens et impacte, par exemple, dans mon pays natal – Ukraine, où ma sœur dans ce moment précis est en train de planter les semis de tomates et de poivrons au potager et les asters rouges sur les plates-bandes. Ma mère est en train de désherber les arbrisseaux de framboisier. Et on le fait par pure plaisir et pas parce qu’il n’y a pas de supermarché ou l’apocalypse a tout dévoré.
J’ai adoré les explications et les noms de chaque plante ou herbe que Nell a appris comment cueillir ou utiliser. Ces connaissances me manquent beaucoup et j’ai toujours pensé qu’on doit se débrouiller plus en ce qui concerne notre planète.
Je suis absolument de même sentiment au sujet de nos ancêtres.
Je suis fier et j’ai une sorte d’admiration inspirante quand je juste imagine qu’ils ont vécu sans rien du tout et survécu beaucoup de guerres et mauvais traitements afin que nous, tant capricieux, né à la soie, puissions vivre et regarder la télé. Je reconnais la valeur historique du livre, car l’auteure nous raconte à travers les lectures de Nelly les histoires des indiens toujours cruelles et injustes.
Quant au thème des adolescentes :
J’ai la sœur aînée et je peux dire que les relations entre Eva et Nell sont décrites très vraisemblablement. C’est un chemin classique :
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jouer ensemble, trouver chacune son hobby, puis un mec se présente, les disputes et les différences d’opinions comment vivre la vie, réconciliation temporaire basée sur une souffrance d’une des sœurs, le moment quand tu te rends compte que tu fais plus pour ta sœur qu’elle fais pour toi, l’apparition du bébé et les concepts différents comment s’occuper de lui et enfin la conscience plus profonde de fait que voilà, c’est pour ça qu’il existe les sœurs.
La chasse.
J’avoue que je n’ai jamais tué un animal, et j’aurais les mêmes sentiments
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comme Nella sur la branche d’un arbre quand elle a compris qu’elle tuait une mère de famille, une truie.
Je retourne encore une fois dans mon pays natal Ukraine où la chasse est une des occupations à la mode et malheureusement, à cause de ça on ne voit plus beaucoup d’animaux dans les forêts. J’ai des sentiments ambigües –
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d’un côté, ça rend triste de tuer, d’autre côté c’est le choix – la truie et sa famille ou Eva et son bébé.
Il faut toujours faire le choix dans le monde sauvage comme ceci.
Mon moment préféré dans le livre est quand
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elles ont compris qu’elles ont été les princesses à l’attente d’être sauvées.
L’amour.
Cette histoire d’amour m’a fait sourire aussi à cause de son authenticité. Pour moi ce n’est pas même l’amour mais plutôt quelque chose d’enfantin, est-ce qu’il va me regarder, oh, il m’a souri donc il m’aime, je ne connais rien de lui mais c’est l’amour de ma vie, l’aventure de la jeunesse.
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J’étais tellement soulagé quand il a disparu de leur vie. Cet Eli ne paraissait en aucun cas à un homme mature et capable de vivre toutes les difficultés et les circonstances des relations adultes. J’imagine que si Nella avait resté avec lui il serait devenu violent, macho et ivrogne.
Quand j’ai regardé un entretien avec Jean Hegland, au début je n’ai pas cru que ce livre a été écrit il y a 25 ans. Je supposais environ il y a 2 ou 3 ans maximum. Et aussi j’ai bien aimé cette mention de la chaîne des supermarchés Fastco (une parodie bien évidente), où ça fait très bizarre quand l’assistant leur demande une carte de membre. En fait j’y travaille maintenant et quand je lisais un livre ça me donnait des frissons de venir au travail lol.
