Avant de commenter vos analyses, j'annonce que j'ai bien aimé. C'est un one shot qui se lit très bien, qui n'appelle pas du tout une suite (et c'est presque unique dans le champ de la fantasy). J'ai trouvé la fin un poil rapide, certes on n'a un chapitre plus long pour la résolution, mais j'aurais préféré peut-être un ou deux rebondissements, et un peu plus d'émotion...
... parce que j'ai adoré Arik mais son sacrifice m'a laissée de marbre...
J'ai agréablement été surprise à de multiples reprises, pour les personnages, forts dans leur motivation même si je vous rejoins dans la superficialité, dont les liens se tissent timidement jusqu'à avoir une réelle portée. J'ai aimé également les péripéties, qui nous entraînent vers des choses inattendues.
En soi, la mise en place du début m'a légèrement déstabilisée avec l'afflux de tous les personnages et une situation géopolitique déballée dès le départ, mais une fois les cinquante premières pages lues, ça n'a été que du bonheur !
Une chose qui m'a choquée (pas forcément en mal mais j'ai eu le ressenti plusieurs fois), c'est le peu de cas fait aux morts
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Que ce soit Sargh, Violette and co, on a une ligne dans la narration qui annonce leur mort et de fait j'avais l'espoir que ce soit un fake et qu'on allait les revoir à la fin (surtout Sargh, que j'adorais pour sa droiture). Ca m'a fait penser à G. R. R. Martin =D
Quant à la fin, j'ai plutôt aimé, sauf le chapitre où
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Elisabeth rejoint Arik. C'était superflu, n'apportait rien et gâche la magie du sacrifice de son amant, à mon sens.
Le style d'écriture m'a sortie de ma zone de confort. Sans être totalement haché, ça manquait de connecteurs, les phrases étaient parfois déconstruites. Ce n'est pas un point faible, le style n'en était que plus vivant mais là aussi j'ai été déstabilisée dans les premières pages.
oriane0102Spoiler (Cliquez pour afficher)
je dois dire que je n'ai jamais réellement aimé Raoul... Pour Ian, je n'avais pas non plus vu venir sa traîtrise, ce fut une "belle" surprise car ça entraîne un réel rebondissement sur le groupe de rebelles. Ton analyse sur l'évolution des personnages selon l'angle adoptée est intéressante et m'ouvre les yeux.
Guenièvre, je dois dire qu'à la fin je ne savais même plus qui était Esquirra ! Par contre je n'ai pas été choquée par les autres femmes. Oui elles sont toutes belles, mais ce n'est qu'une remarque dans la narration, c'est un détail qu'on oublie vite.
Je te rejoins sur le fait que le méchant est un vrai méchant. Et il ne gaspille pas son temps de parole ! :D Mais j'aurais aimé en savoir plus, car la seule cause donnée est "il est ambitieux". Oui mais que recherche-t-il concrètement ? On ne le saura jamais.
Julie, je suis d'accord que le manque de détails sur la Haute-Ecole est frustrant (surtout que c'est l'institut éponyme, on pouvait s'attendre à mieux !). Après, le sujet était centré surtout sur la révolte : on sait que la Haute-Ecole offrait un traitement horrible aux élèves, avec à la tête un malade, ça suffisait comme départ pour un soulèvement et l'autrice a peu développé les détails sordides, à quelques exceptions près. Ca ne m'a pas gênée, mais c'est vrai qu'il y aurait matière à un spin off sur la vie des étudiants.
Pour la fin
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En fait je ne pense pas que le sexe d'Arik soit réel. Oui le mot pénétration apparaît mais je pense que c'est une traduction du ressenti, j'ai vraiment perçu les multiples unions comme des liens spirituels, et les seuls termes pouvant transmettre le ressenti dépendaient d'une approche physique.
AmaureaCanya, je suis choquée de voir que tu es la deuxième à aimer Raoul, pour moi il est resté indéniablement inintéressant, sinon son pouvoir qui m'a fait sourire à une ou deux reprises !
Euphemia, ce que tu dis sur la fin est intéressant, mais justement pour moi le deus ex machina était tellement inattendu, en décalage complet avec le reste de l'intrigue, que cela s'est révélé une bonne surprise car je ne m'y attendais vraiment pas.
Vinushka, le statut des femmes ne m'a pas gênée mais je crois que je suis tellement habituée à lire de la fantasy de toute époque, avec la posture des femmes qui ne servent qu'à procréer, que ça ne m'atteint pas (pis j'ai pas une âme féministe, je l'avoue sans honte, mais comme j'étais un garçon manqué plus jeune, il doit me manquer un boulon ;) ). Cela dit, tes citations me rappellent que j'avais tiqué une fois parce que oui, le commentaire de "la pauvre chérie", cela donne l'impression que l'autrice parlait à la place du narrateur, et cela devenait gênant parce que cela impliquait une vision de la femme décadente - habituellement je fais la part des choses entre la voix narratrice et l'auteur.
Delphine.B,
Emmani, j'espère que vous me rejoindrez dans le clan des convaincues :lol: Bonne lecture ! =)