@ Nicolas : Je te comprends. Idem. Je resterai sur ce seul recueil car je me suis tout de même bien ennuyé à la lecture même si la plume de Poe est agréable à lire.
Ouais Simenon c'est la classe. J'ai lu un maigret il y a longtemps que j'avais bien apprécié tout comme "Les frères Rico" que j'avais vraiment beaucoup aimé.
Transition toute trouvée car hier au soir j'ai terminé
"La neige était sale" de l'auteur belge le plus connu du monde.
<image>Pour la petite histoire : J'avais ce livre depuis un moment dans ma PAL. L'avis de la sympathique
Ciboulette sur cet ouvrage m'a donné envie de le sortir. Même si son avis est mitigé, en ce qui me concerne je l'ai bien aimé malgré le fait que j'ai quelque point identique avec
Ciboulette. Mais je vais y revenir.
Le résumé : Sans un événement fortuit, le geste de Frank Friedmaier, cette nuit-là, n'aurait eu qu'une importance relative. Frank, évidemment, n'avait pas prévu que son voisin Gerhardt Holst passerait dans la rue. Or, le fait que Holst était passé et l'avait reconnu changeait tout. Mais cela aussi, et tout ce qui devait s'ensuivre, Frank l'accepta.
Mon avis : Je suis d'accord avec
Ciboulette par rapport au personnage de Frank qui a un côté très froid, égoïste avec un fond de sociopathie.
Par contre j'ai adoré l'atmosphère et le ton très noir de cette histoire qui raconte la vie allemande dans une petite communauté. Les ragots vont bon train et
tout le monde espionne tout le monde. Bref du Simenon.
J'ai pas mal aimé le côté petit trafic et l'ambiance de bistrot que fréquente Frank.
Vers la fin du livre j'ai beaucoup aimé "le duel" entre le vieux et notre personnage principal. Je l'ai trouvé malin et bien amené notamment grâce au dialogue sec et malin de Simenon.
En conclusion c'est un roman intéressant dans un contexte difficile où tout le monde essaye de survire comme il le peut. Bien évidemment avec tout les travers que cela comporte. On est dans un roman noir et dur comme les appelait Monsieur Simenon.
J'ai aussi lu une BD emprunté à la bibliothèque. Il s'agit de
"Les désarmés" de Pirus et Mezzo.<image>Le résumé : Désert du Texas, États-Unis. Trois fugitifs blessés se crashent dans une voiture de flics volée.
Flashback, 48 heures plus tôt. Jack Farell revient à Crystal, la ville de son enfance. Ses poches sont vides, ce qui est plutôt regrettable puisqu’il était parti quelques années plus tôt avec l’idée de faire fortune dans le Nord. Pour revenir voir sa mère la tête haute, il décide d’organiser le braquage de la banque de Crystal. Mais sa famille de tarés, le shérif véreux et les mafieux du coin vont transformer ce petit casse sans envergure en massacre…
Mon avis : C'est un très bon polar dans la veine de Jim Thompson pour vous faire une petite idée du machin. C'est noir, déviant, violent et ciselé avec soin par le scénariste Pirus.
Le dessin du bassiste et sympathique Mezzo renforce le côté noir du récit. Grâce à ces trognes un brin difforme. Ce qui donne un côté encore plus malsain à ce récit bien noir.
En conclusion un polar noir à mettre entre toutes les mains des amatrices et amateurs du genre.
Prochaine lecture : Encore dans du noir avec "Manger Bambi" de l'autrice belge Caroline De Mulder.
Bonne journée tout le monde :)