le harcèlement (de rue) et votre ressenti

Je suis completement d'accord avec votre raisonnement. Pour avoir eu plusieurs remarque de ce type je trouve cela deplacer, tu ne dis pas à une fille qui a 30 ans de moins que toi  ( même si elle a pas 30 ans d'ecart avec toi d'ailleurs) ça, encore moins si tu ne l'as connait pas et encore moins si elle est seule dans la rue.

Pas certain d'avoir tout compris vu qu'il manque des mots mais en gros tu m'accuses d'être solidaire avec un type que je ne connais même pas et dont je n'ai rien à faire.
Je n'ai jamais dit que j'étais du genre à complimenter les femmes dans la rue, juste que c'est ridicule et liberticide de s'en plaindre. Au pire, ce mec est un con, d'accord, et du coup, on fait quoi pour lutter contre la connerie, c'est quoi ton programme ?

Il s'agit de la liberté de parole dans l'espace publique, à laquelle tu prétends ne pas vouloir toucher, mais quand même, d'un autre côté, il faudrait faire quelque chose (mais du coup quoi ?) pour empêcher les personnes qui te déplaisent de faire des compliments quand tu n'as pas envie d'en recevoir. Le tout en restant pro-liberté bien sur. Ce qui me parait pour le moins difficile. Tout comme ta distinction entre compliment et remarque déplacée, totalement basée sur ta subjectivité, me parait difficile à formaliser. Ou alors la prochaine fois qu'on me fait une remarque dans la rue je peux intenter un procès si je le sens ?

Le degré de mauvaise foi de cette phrase me laisse pantois. La phrase ne dit absolument rien de tout cela et tu es juste en train d'intenter un gigantesque procès d'intention gratuit à cette personne, procédé typique des dérives dystopiques, le tout en continuant de prétendre que tu es "pro-liberté".
Chaque fois que quelqu'un propose d'activer des mesures coercitives basées seulement sur une interprétation des intentions des citoyens, on parle à juste titre de "retour des lois scélérates."

Tu me demandes si je trouve ça "normal". J'essaie de sortir de ma modeste personne et de voir ce que l'ensemble de l'humanité trouve "normal",ce qui me semble le meilleur début de démarche de réponse à une question aussi vague et personnelle. Maintenant puisque le résultat ne va pas dans ton sens tu m'accuses d'avoir botté en touche au lieu d'accepter cela comme un indice que c'est peut-être toi qui délire. Lequel de nous 2 est de mauvaise foi là ? :grat:
Et accessoirement on a un droit à l'anormalité dans un pays libre non ? :chaispas:
Et puis peut-être que cette personne était originaire d'un autre pays ou d'une autre culture où son comportement est "normal". Tu ne lui as pas demandé ! Tu ne voudrais pas être raciste quand même ?

Rien compris puisque pas français. Mais oui établir des limites claires entre ce qui relève du harcèlement et du compliment me parait la base. D'où ma réaction à tout ton délire paranoïaque d'ailleurs. Un pauvre type t'a fait un compliment maladroit et tu cours te cacher chez toi en ayant peur qu'il te suive. Et tu viens ensuite écrire sur un forum qu'il faut faire quelque chose pour que plus jamais on ne te complimente dans la rue (tout en te défendant mollement de vouloir restreindre une quelconque liberté). A côté de ça j'ai un ami qui a été harcelé/agressé une douzaine de fois dans la rue en un an et demi. Il a parfois du fuir des poursuivants le menaçant de coups ou de viol. Il a eu une période où il n'osait plus sortir de chez lui à cause de ça. Mais maintenant il s'en est remis. Et même au plus mal il ne lui était pas venu l'idée de venir demander sur un forum l'interdiction des compliments dans l'espace publique.

D'accord donc on a le droit de te demander ton âge mais pas de te dire que tu es belle. La liste des choses autorisées à ton encontre progresse.

D'accord donc il va falloir, quoi, lever le doigt comme à l'école pour demander le droit de s'exprimer dans la rue ?
Si il y a "une certaine manière de dire les choses" qu'est-ce qu'on fait de ceux qui ne partagent pas la tienne ? Et visiblement la tienne est particulière....