[Le Japon n'existe pas - Septembre 2021] - Parlons du roman…

Administratrice

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#1 18 Septembre 2021 11:15:34

Bonjour,

=> Dans ce sujet, vous pouvez discuter de vos impressions sur le livre Le Japon n'existe pas, d'Alberto Torres Blandina.

Des pistes pour donner votre avis (si besoin) :
(ce sont juste quelques pistes de réflexion, vous n'êtes pas obligé·e·s d'y répondre - et évidemment pas de répondre à tout - et n'hésitez pas à aller plus loin :))

→ Qu'avez-vous pensé du personnage de Don Salvador?
Vous a-t-il plu?
Et qu'avez-vous pensé des autres personnages rencontrés / entrevus?

→ Qu'avez-vous pensé de l'intrigue? Et de sa place dans le livre?
Avez-vous trouvé que c'était intéressant / prenant?
Qu'avez-vous pensé du rythme?

→ Qu'avez-vous pensé de la narration et de la construction du livre?

→ Qu'avez-vous pensé des différentes histoires? (Rosalía et Roberto, Eduardo, le Club des Désirs impossibles, ...)

→ Avez-vous trouvé que c'était humoristique?

→ Qu'avez-vous pensé de la fin? (en utilisant les balises spoiler)
Vous attendiez-vous à autre chose?

→ De façon globale, avez-vous aimé ce livre? Ou qu'est-ce qui vous a plu / déplu?
Le recommanderiez-vous?

N'hésitez pas à donner votre avis, mais aussi à réagir à ceux des autres participant·e·s et à leur poser des questions !
Le but du Book Club est d'avoir une discussion interactive :)

Attention aux spoilers ! Si vous souhaitez révéler un aspect important, merci d'utiliser les balises suivantes :

Code:

[spoiler]Le texte à cacher[/spoiler]

Merci pour celles et ceux qui n'auraient pas encore fini ce livre ;)

La3ti

Dompteur de pages

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#2 18 Septembre 2021 11:38:56

Bonjour,

Pour une fois, je serai dans les temps pour donner mon avis sur une lecture du bookclub :-)

J'ai passé un bon moment avec ce livre. J'ai apprécié que l'on retrouve plusieurs histoires dont certaines m'ont fait sourire

Spoiler (Cliquez pour afficher)
et que certaines histoires soient racontées en plusieurs parties.

Cela donnait un certain rythme à la lecture et comme les chapitres sont assez courts, on peut facilement lire une histoire puis s'arrêter.

Ai niveau des histoires, j'ai bien aimé Rosalia et Roberto

Spoiler (Cliquez pour afficher)
et la fin de leur histoire m'a étonnée

et Fat Girl Rodeo. A travers ces histoires plutôt humoristiques, on dirait que l'auteur essaie de faire passer des critiques de la société (le fait de ne pas voir le bonheur que nous avons juste sous les yeux, la grossophobie, l'argent, la société de l'illusion). On peut soit décider de prendre le livre au premier degré et de lire dans une optique humoristique, soit décider de voir le message que certaines histoires véhiculent mais dans les deux cas, la lecture est intéressante, même si elle est parfois inégale (certaines histoires s'oublieront facilement...).

Coper

Correctrice

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#3 18 Septembre 2021 15:08:59

Bonjour,

J'ai fini ~~laborieusement~~ ce livre hier =)

Concernant le personnage de Don Salvador, il m'était sympathique au début mais il m'a vite saoulé ! Ces "vous voulez savoir ce qu'il s'est passé ?

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à la fin je lui répondais, intérieurement, "non ça va aller, merci... bon benh non..." J'avoue qu'à la fin-fin, j'avais vraiment envie de lui balarder sa serpillère :lol:

Comme La3ti, j'ai bien aimé l'histoire de Rosalia et Roberto, je ne m'attendais pas à cette issue.

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en même temps, peut-être que Salvador a totalement inventé son histoire pour surprendre son ~~balai~~ auditoire :P

Au début je trouvais le style narratif sympa et original, mais ces fausses discussions m'ont vite agacé, ces "je vous ai pas dis ? vous voulez savoir ? ... "
Ceci étant, j'imaginais très bien les scènes racontées, le gars courbé sur son balais espagnol, à 2 à l'heure dans son grand aéroport comme s'il était tout seul, qui parle aussi presque tout seul..."

Par contre, je suis totalement passé à coté du genre "humoristique". Comme souligne La3ti, j'ai donc eu une lecture au plus que 1er degré. Après, les critiques de notre société sont présentes certes mais sont très classiques (et c'est très en filigrane).

La fin :

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j'ai cru à un moment que la fin allait être une pirouette où Salvador était en fait un fou dans un asile psychiatrique qui racontait n'importe quoi au personnels soignants qu'il prenait pour des voyageurs... j'aurais préféré (je crois) que cette fin totalement perché dont je n'ai pas saisi le sens... car personnellement, je n'aurais pas aimé avoir un collègue comme Salvador...

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas franchement aimé et je ne recommanderais pas. Le livre va vite finir dans un boite locale (en espérant qu'il plaise à son futur propriétaire).
Par contre, je ne m’éventerai plus jamais avec un livre dans un aéroport :grimaces:

Dernière modification par Coper (18 Septembre 2021 15:30:51)

Meadhbh

Livraddictien débutant

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#4 18 Septembre 2021 19:58:33

J'avais déjà pris quelques notes et rédigé un petit avis dans un carnet (parce que j'oublie très vite ce que je lis).

j'ai trouvé le style et ton drôle et léger ; la narration à la première personne et le fait que le narrateur semble directement s'adresser au lecteur m'a vraiment mise dans le bain. Les propos de Don Salvador sont retranscrits comme une vraie conversation : il s'égare constamment dans ses propos, il a des tics de langage bien retranscrits à l'écrit. Chaque chapitre semble raconter une histoire différente tout en étant reliées au balayeur lui-même.
C'est, au choix, comme si on assistait à ces conversations ou bien qu'on se plongeait tour à tour dans le rôle de l'interlocuteur de Salvador.

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J'avais confiance en ce que racontait ce balayeur jusqu'à l'histoire du Japon qui n'existe pas. A partir de là, j'ai pensé : "AH ! Et si tout ce qu'il racontait depuis le début est faux ?"

J'ai trouvé le personnage de Don Salavador intéressant, drôle, un peu comme une vieille commère, qui sait tout sur tout le monde. Je l'ai bien apprécié. J'ai bien aimé cette interaction qu'il avait avec tous les gens qui lui tombaient sous la main, toujours là avec une histoire dans la poche. C'est un peu ce gars qui vous approche sans se douter de ce qu'il va dire, mais on finit toujours étonné.

Toutes ces histoires, découpées, partagées selon les individus, étaient plutôt intéressantes, je les ai bien aimés (sauf celle du Club des Désirs, que j'ai trouvé effrayante, pas dans le sens peur, mais dans le sens "mon dieu, mais jusqu'où peut aller l'Homme" !)

Après, c'était très rythmé, les chapitres sont courts, et intéressants, et même si Salavador semble divaguer, ça ne m'a pas dérangée plus que ça !

Les différentes histoires paraient toutes bien, mais la fin de chacune d'elles m'a fait l'effet d'un ballon qu'on dégonfle : tout ça pour ça.
Cependant, la fin m'a laissé un peu stupide : je me suis sentie flouée. J'ai le sentiment de ne pas avoir saisi correctement la fin : symbolisait-elle quelque chose ? Si oui, je n'ai rien vu !

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Surtout que j'ai d'abord cru que Don Salvador était aussi un comédien engagé ! J'ai été très déçue de comprendre ça, de voir qu'ils engageaient un acteur pour faire le balayeur, puis les explications sont arrivées. Je n'en reste pas moins un peu déçue de cette fin, qui m'a vraiment donné l'impression de "flûte, fallait écrire une fin ! Bah voilà !"

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Je l'ai vécu un peu comme un plot twist, avant de me rendre compte que c'en était pas un !
En revanche, il part avec Juana, qu'on devenait qu'il appréciait beaucoup depuis le début du roman, et ça, c'est chouette.

J'ai mis un 15, mais je pense que je vais revoir ma note. Si ce livre m'a fait passer un bon moment, la fin m'a un peu déçue et ça a été presque un retour à la réalité/vie normale abrupt :

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le comédien engagé, le départ en retraite de Don Salvador juste évoqué, auquel on n'assite même pas.

Je suis désolée, je sais que tout est très chaotique dans mon avis ! Peut-être autant que ma perception de lecture ! :lol:

Julie27

Administratrice

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#5 18 Septembre 2021 20:33:14

J'ai un avis un peu mitigé...
En fait, j'ai globalement trouvé ça agréable et original mais parfois longuet et surtout je pense l'oublier très vite.

Concernant Salvador, mon avis a évolué au fil du livre.
En fait, je l'ai vraiment bien aimé au début (avec son "incontinence verbale" comme le disait sa femme :lol:) mais, au fur et à mesure, je lui trouvais un côté exaspérant (je rejoins Coper là-dessus).

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En fait, il y avait un côté un peu gênant... à trop se mêler de la vie des gens, un peu trop commère.

J'ai bien aimé l'originalité de la narration, notamment l'absence de dialogues, c'est original et plutôt bien fait car ses répliques permettent bien de savoir ce que dit la personne en face.
Il y avait aussi une sorte de côté un peu "hors du temps" (finalement la période et le pays n'ont pas vraiment d'importance) assez sympa.

J'ai aussi apprécié la construction du livre, même si elle ne m'a pas aidée à le reprendre.

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En fait, j'ai aimé l'idée de chapitres presque indépendants les uns des autres : un chapitre = une anecdote (même si finalement elles peuvent s'étendre sur plusieurs chapitres). Avec un fil rouge quand même (pour Juana par exemple et les histoires qui sont mentionnées).
Mais, même si ça ne me plaisait globalement pendant ma lecture, j'avais du mal à me motiver pour le reprendre... peut-être à cause de l'absence de "vraie" intrigue :chaispas:

Sur les histoires racontées, justement je me demandais comment vous les aviez perçues? De mon côté, j'étais très curieuse de savoir justement si c'était réel ou juste son imagination. Plusieurs m'ont globalement bien plu : j'étais très curieuse pour Rosalia et Roberto par exemple

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même si je n'ai pas forcément trouvé ça crédible : vraiment, ils ne se seraient pas reconnus??
Je ne m'attendais pas non plus à cette fin. J'imaginais naïvement qu'ils termineraient ensemble.

Et c'est au moment du Club des Désirs Impossibles que je me suis dit que ses histoires (mais finalement est-ce juste une partie?) étaient inventées.

Certaines sont quand même glauques.

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Notamment celle d'Eduardo avec Pluie :S
Ou celle de la femme qui le confond avec son amant et qui lui demande de jouer le rôle pour une nuit.... c'est malsain quand même !

J'ai bien aimé les réflexions apportées, même si elles sont peu développées, mais disons que ça donnait un peu de "consistance" au récit.

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Quand il parle de la retraite ou du mode de vie frénétique des gens ou l'importance du marketing... Mais ces points sont évoqués vraiment très brièvement.

J'ai aimé au passage l'idée du petit mot jaune que plusieurs personnes prennent pour elles.

Sur le récit en lui-même, je ne l'ai pas trouvé drôle.
Avec le titre et le résumé, je m'attendais à davantage d'humour.

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Et finalement c'est ce seul point (du Japon qui n'existerait pas) qui pourrait faire sourire.
J'ai bien aimé d'ailleurs quand il donne sa vision très vendeuse du Japon : comme loisirs : des obèses en string ; en alimentation : du poisson cru et, pire, avec des baguettes, etc :lol:

Sur la fin :

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J'étais surprise quand on se rend compte que Salvador n'est plus Salvador, je me demandais quel serait l'explication de ce twist.
Mais finalement c'est plus simple que prévu.
Après, c'est dommage pour la perte de spontanéité et les histoires modifiées.
Et j'ai bien aimé la toute fin pour Salvador. Disons qu'on termine sur une note joyeuse et avec lui qui continue de parler et parler et parler.... =D

Au global : c'était plutôt agréable mais j'en attendais plus.
Et surtout je sens bien que cette lecture ne me marquera pas (pour les histoires, heureusement déjà que j'avais pris quelques notes car en quelques jours je sens bien sinon que certaines passaient à la trappe :sifflote:

@Meadhbh : Je ne vois ton message qu'après avoir fini le mien.
Pour l'aspect "en vrac", ne t'inquiète pas, je fais ça à chaque book club, à l'image de mes notes :lol:
Et je vois qu'on se rejoint sur la véracité des histoires !
Pour la fin

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J'ai craint aussi un peu que Salvador soit aussi un acteur. Mais non...
Je comprends ton point de vue, je trouve la fin un peu dommage.
Et je n'y vois pas de symbole particulier :chaispas:

Meadhbh

Livraddictien débutant

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#6 18 Septembre 2021 21:22:43

@Julie27 : mon dieu, ça c'est de l'avis détaillé !!! Pour être honnête, je l'ai fini il y a deux jours et j'ai déjà oublié la moitié des histoires de Salvador, que tu viens de me rappeler d'un seul coup !
Je pense que je vais surtout le garder en tête comme un livre avec un vieux balayeur qui raconte des histoires à des voyageurs et puis c'est tout !
Ah oui et mon dieu, comment ai-je pu oublier Eduardo et Pluie ? J'avoue avoir été surprise/choquée par cette relation et la manière dont elle se termine.
Et Fat Rodeo Girl, que j'ai trouvé immonde, c'était affreux, un moment terriblement malaisant. J'avoue que ça a été le seul moment où j'ai ressenti une critique de la société dont parle La3ti dans son avis.
@Coper : j'aime beaucoup ton hypothèse de fin ! Personnellement, j'étais à dix mille de m'imaginer une telle fin, mais franchement, elle m'a fait bien rire cette idée !

Julie27

Administratrice

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#7 18 Septembre 2021 21:36:33

Franchement, si je n'avais pas pris des notes, je pense que je n'aurais pas pu citer autant d'histoires, juste 2 ou 3.
J'ai une tendance à oublier (trop) rapidement mes lectures mais avec ce livre c'est encore plus marqué.
Et je garderai en tête le même résumé que toi :lol:
Et je remplacerai la fin par la fin alternative de Coper :ptdr:

Meadhbh

Livraddictien débutant

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#8 18 Septembre 2021 21:47:33

Je suis exactement pareil, j'oublie très vite mes lectures (preuve en est avec cet épluchage de mes livres lus, où je me suis dit bien trop souvent : "Ah bon, j'ai lu ça ?" ou "Ah ouais, et ça, ça finit comment, déjà ?")
Mais dans l'ensemble, ça n'a pas été une mauvaise lecture pour moi ! =)

Je développe juste un peu sur ce que j'ai dit plus haut :

Spoiler (Cliquez pour afficher)
Le simple fait qu'il dise que le Japon n'existe pas m'a fait me demander si toutes ces autres histoires étaient vraies, pour le coup. Parce que, je veux dire, Don Salvador nous raconte quand-même pas mal d'histoires, toutes plus folles les unes que les autres, et je n'ai jamais remis ça en question. Et là, POUF, il nous sort que le Japon n'existe pas. Bon. Là, je me suis prise à espérer qu'il blaguait ... parce que sinon, ça voulait dire que toutes les autres histoires étaient fausses. C'est vrai que ça a un peu cassé mon mythe de Don Salvador à ce moment-là !

Ichmagbücher

Correctrice Bibliomania

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#9 19 Septembre 2021 10:21:05

Bonjour, cette lecture m'a fait passer un moment agréable. Je ne regrette pas de m'être laissé tenter, d'autant que je ne connaissais vraiment pas ce titre, même si comme vous, je ne pense pas en garder un grand souvenir. Je le recommanderais malgré tout pour une lecture plus légère.

J'ai beaucoup aimé le narrateur, il est très social et bavard, avant tout humain dans ses relations éphémères avec les usagers de l'aéroport, mais aussi dans ses relations plus durables avec ses collègues. On n'en sait très peu sur les personnes qu'il rencontre, davantage sur celles dont parlent les histoires. Evidemment, le récit ne relaie que les passages où il discute, mais un moment, je me suis demandé quand est-ce qu'il travaillait, s'il faisait pas trop de pauses.

Les chapitres paraissent indépendants à première vue, mais finalement, on retrouve la suite de certaines histoires plus tard, heureusement d'ailleurs, parce que je serais restée sur ma faim. C'est assez rythmé, et la mise en scène et la narration sont bien faites. Je me suis sentie incluse dans le récit, comme s'il Salvador s'adressait directement à moi. Quand même, il semble savoir beaucoup de choses sur les pays sans y avoir voyagé lui-même. S'est-il renseigné avec des livres ? Tient-il ces connaissances de passagers sur le retour ?

Je ne dirais pas non plus que ce livre est drôle, il m'a sourire oui, mais pas plus. Et je ne l'ai pas non plus pris au premier degré, tout ce qu'il raconte est farfelu, surtout celle sur le Japon.

Spoiler (Cliquez pour afficher)
Comme Julie, je me suis demandé comment Roberto et Rosalia n'avaient pas pu se reconnaître, c'est très étrange. Et j'ai été aussi choquée par Pluie. En revanche, j'ai bien aimé l'histoire du poète finlandais.

L'anecdote des papiers jaunes, j'ai trouvé cela émouvant et touchant.

Il n'y a pas de vraie intrigue à mon sens, du coup je me demandais cela allait se terminer.

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je pensais que ça finirait juste par le départ en retraite de Salvador. J'ai trouvé que ça finissait sur une bonne note sa présence, le départ avec Juana.

J'ai été très étonnée de l'épilogue. Je ne sais toujours pas trop qu'en penser. Mais c'est à l'image du reste du livre, donc ce n'est pas en décalage, puisque tout le livre est décalé en fait.

Julie27

Administratrice

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#10 19 Septembre 2021 13:27:01

Je reviens sur les histoires :

Meadhbh a écrit

Je développe juste un peu sur ce que j'ai dit plus haut :
Spoiler (Cliquez pour afficher)
Le simple fait qu'il dise que le Japon n'existe pas m'a fait me demander si toutes ces autres histoires étaient vraies, pour le coup. Parce que, je veux dire, Don Salvador nous raconte quand-même pas mal d'histoires, toutes plus folles les unes que les autres, et je n'ai jamais remis ça en question. Et là, POUF, il nous sort que le Japon n'existe pas. Bon. Là, je me suis prise à espérer qu'il blaguait ... parce que sinon, ça voulait dire que toutes les autres histoires étaient fausses. C'est vrai que ça a un peu cassé mon mythe de Don Salvador à ce moment-là !

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C'est au moment de l'histoire de Domingo et du Club des Désirs impossibles que je me suis posé la question.
J'ai trouvé ça trop gros et je me suis demandé si ce n'était pas que des inventions.
Pour Rosalia et Roberto, au début j'y croyais mais - désolée, je radote - j'ai trouvé ça de moins en moins crédible (au début, lui avait un masque donc pourquoi pas, mais ensuite? le reste de la nuit? et sa voix par exemple? et toutes les autres fois?).
Le groupe qui permet de réaliser ses envies, même morbides (je ne sais plus s'il y a un nom mais sur Internet là où on formule son souhait et quelqu'un d'autre le réalise), m'a fait aussi tiquer donc je me disais que ce n'était finalement probablement que des histoires inventées... :grat: (en tout cas, une bonne partie mais j'étais curieuse de savoir si certaines étaient vraies).
Donc presque davantage un conteur qu'une commère :lol:

Ichmagbücher a écrit

Evidemment, le récit ne relaie que les passages où il discute, mais un moment, je me suis demandé quand est-ce qu'il travaillait, s'il faisait pas trop de pauses.

Mais tellement :ptdr:
Il se rappelle lui-même à l'ordre régulièrement mais on a l'impression qu'il ne fait que papoter =D

Ichmagbücher a écrit

Quand même, il semble savoir beaucoup de choses sur les pays sans y avoir voyagé lui-même. S'est-il renseigné avec des livres ? Tient-il ces connaissances de passagers sur le retour ?

Dans ma tête, il savait tout ça par les passagers rencontrés (parce que, même si on ne le ressent pas dans le livre du fait de la narration, j'imagine qu'il écoute aussi beaucoup).

Ichmagbücher a écrit

L'anecdote des papiers jaunes, j'ai trouvé cela émouvant et touchant.

ça fait partie des petits détails qui m'ont plu, le fait que plusieurs se l'approprient :heart:

Et pour la fin

Spoiler (Cliquez pour afficher)
Je suis d'accord, on termine sur une note joyeuse, c'est appréciable.
Par contre, j'ai trouvé à l'inverse que l'épilogue détonnait un peu par rapport au reste du livre, comme un petit couac :grat: