#11 19 Septembre 2021 14:42:34
Bonjour,
Je suis contente de voir que ce roman fait beaucoup parler, puisque c’était moi qui l'avais proposé (j'ai une sacrée pression sur les épaules du coup :faischaud)
C'est un roman que j'avais adoré en 2016 et que j'ai pris plaisir à relire cette semaine. Une nouvelle fois c'est un coup de cœur.
Pour répondre aux questions plus haut :
→ J'adore Don Salvador, c'est le genre de personnage que j'aimerais croiser à chaque fois que je prends l'avion, malheureusement à Roissy, le personnel n'est pas aussi chaleureux....
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J'adore ses histoires, qu'elles soient vraies ou fausses ça n'a pas d'importance à mes yeux. L'histoire du Japon paraît forcément loufoque, d'autant que j'y suis allée il y a quelques années mais c'est justement tout le charme du personnage. J'aime sa manière de raconter les histoires, le ton, la narration, il est captivant. Il se perd dans les détails, il faut lui rappeler que l'on veut le fin mot de l'histoire ce qui justement le rend terriblement humain à mes yeux. On s'attache à lui et l'on a absolument pas envie qu'il parte à la retraite.
→ L'intrigue m'a tenu en haleine du début à la fin, je ne trouve pas que le récit soit lent, au contraire, j'ai été captivé et les courts chapitres rendent la lecture très fluide.
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Le récit m'a fait un peu penser aux contes des mille et une nuits, ou chaque jour Shéhérazade, raconte une histoire. Les chapitres peuvent paraitre indépendants à première vue mais plusieurs personnages sont récurrents et reviennent tout au long de l'intrigue.
→ La construction est géniale
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Je verrais bien ce roman adapté au théâtre avec Don Salvador qui débite ses monologues sur scène. J’ai adoré lire un récit construit sur un monologue et sur l’absence de dialogue qui n’est pas forcement commun. Je ne me suis jamais ennuyée une seule seconde.
→ Les différentes histoires sont toutes plaisantes et j'ai trouvé qu'elles avaient toutes une certaine morale à la fin.
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J'ai un peu de mal avec l'histoire incestueuse (Eduardo et Pluie) et l'aspect de l'éducation ou l'on façonne un enfant à son image est assez terrifiante quand on a des jeunes enfants à la maison.
Fat Rodeo Girl m'a plu paru comme une critique de la société ou avec internet, il n'y a plus de tabous, de limites, de vie privée et ou les gens s'en serve pour se venger.
Idem avec le Club des désirs impossibles ou l'auteur nous montre qu'elle tournure la société de consommation actuelle pourrait prendre.
Rosalia et Roberto, nous montre qu'aujourd'hui on est tous à la recherche de la perfection, de l'idéal a l'ère ou toutes les photos sont retouchées à coup de filtres ou de photoshop. Ces deux personnes auraient pu vivre heureux l'un avec l'autre mais Rosalia voulait toujours mieux.
L'histoire de Mia qui est amnésique m'a beaucoup plu, ou la jeune femme veut retrouver la mémoire et refuse son passé inventé. L'histoire du mathématicien est aussi habilement racontée, est-ce que nos vies sont toutes tracées grâce au destin ou est-ce que certaines données statistiques peuvent influencées. Il y a la matière à réfléchir.
→ Humour espagnol m'a beaucoup fait sourire.
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je crois que c'est Don Salvador et sa repartie qui m'a fait le plus rire. Il est farfelue et loufoque
→ La fin est surprenante et j'adore les retournements de situation comme celui-ci.
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Je ne m'attendais absolument pas a cette histoire de comédien mais la encore on est sur une fin logique, encore une fois ça dénonce le système ou tout le monde joue un rôle, ou tout le monde est faux, montre le meilleur de sa vie sur les réseaux sociaux pour prétendre être mieux que son voisin. On est dans une ère ou les castings sauvages sont monnaies courantes, ou grâce a votre profil Linkedin on vous propose un job…. Malgré tout, on termine sur une note positive puisque Don Salvador et son successeur ne sont là que pour apporter du bien être au travail et aux passagers, c’est plutôt une bonne chose
Bref, j'ai adoré
