#3 17 Septembre 2022 14:58:30
Dickens est un des auteurs qui a marqué mon enfance (avec Jules Verne et Charlotte Brontë) mais je n’en ai que de vieux souvenirs. Ayant bien aimé le livre malgré les défauts que j’ai relevé dans l’autre topic, j’aimerais beaucoup relire Oliver Twist (et David Copperfield, d’ailleurs je préférais ce dernier mais il n’est pas dans ma PAL)
L’abnégation de certains personnages m’a fait penser à Princesse Sara. On est vraiment dans le pathos et les bons sentiments.
Spoiler (Cliquez pour afficher)
je n’aurais pas été contre une fin similaire, happy end, même si j’aurais dit que c’était attendu haha
Harris et Codlin m’ont fait penser à Gédéon et Grand Coquin (dans Pinocchio).^^
Au niveau du style, j’ai lu un autre livre qui m’y a fait penser, c’est
La Princesse Casamassima de Henri James. On est sur un format très long, un pavé qui était un roman-feuilleton, qui se passe aussi en GB sauf qu’on suit surtout un personnage dans son cheminement politique, avec plus de distance… mais on retrouve un style dense avec de longues phrases détaillées.
Je crois que j’étais dans une période roman-feuilleton car j’ai aussi lu récemment
La ligne verte de King (très très bien !) et le fameux
Blackwater dont tout le monde parle.^^ Ils ont cependant moins de rapport avec Dickens que le roman d’Henri James
Et quid du fait que ce classique de Dickens fait partie de ceux qui semblent méconnus ici, alors qu'il a eu un succès retentissant?
Je pense que l’excès de pathos a certains moments et les valeurs véhiculées sont un peu datées ce qui peut expliquer son oubli (Je ne me souviens plus s’il y en a autant dans Oliver Twist et David Copperfield mais ils me semblent plus courts !) D'ailleurs, j'ai cru lire que le pathos avait été critiqué aussi l'époque par d'autres auteurs (voir la citation de Wilde que j'ai mise dans l'autre topic!)... peut-être que le succès était dû au roman-feuilleton avec un attachement plus progressif et le suspens vis à vis du sort des personnages à certains moment ?