[suivi lecture] Exuline

 
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    #321 11 Juillet 2024 10:44:49

    <image> La gosse - Nadia Daam

    « Tu verras avec une fille, c’est plus facile. » C’est avec ces mots qu’on a voulu me rassurer, il y a 18 ans, quand j’ai annoncé le sexe de mon bébé à venir. Ça ne m’a ni surprise ni dérangée. Je me sentais davantage capable avec un enfant de mon espèce et n’en ai pas saisi les conséquences. Une fille, c’est « plus facile », mais facile à quoi, pour qui, et pourquoi ?
    Je pensais, les toutes premières années, qu’il n’y avait rien de plus dur qu’être privée de sommeil et de temps pour moi. C’est faux. Tenir éloignée une Gosse qui devient une femme de tous les désastres liés à son genre est bien plus éprouvant. Même – surtout ? - si l’on se targue d’être féministe et d’avoir pour la nouvelle génération de grands desseins réparateurs.
    La Gosse, ma fille, a grandi et creusé l’écart qui nous sépare. Elle s’élance, je me tasse. Elle veut arpenter la ville et le monde, je ne cours même plus pour attraper le bus. Elle pleure devant Sex Education, sur Netflix, moi pendant les pubs pour les conventions obsèques. La Gosse est de moins en moins gosse. Ni facile, ni difficile (même si elle est objectivement un peu chiante, parfois). Au moins, j’ai retrouvé le sommeil, sauf quand elle sort le soir.
    Comment être nostalgique de l’enfance de son enfant sans la figer ? Comment la prémunir de la violence des hommes sans la cloitrer ? Comment lui conter ses romances calamiteuses sans la décourager d’oser l’amour ? Comment la regarder se faire belle quand on vient tout juste de faire le choix de renoncer, avec soulagement et les cheveux sales, à se rendre désirable ?
    Nadia Daam passe au crible épreuves, questions, doutes et moments tendres. La chronique espiègle d’une famille d’aujourd’hui, ou l’odyssée drôle et douce d’une mère tentant de comprendre cette étrange personne : sa fille adolescente.


    A travers ce roman autobiographique Nadia Daam nous livre son intimité et ses réflexions sur des thèmes extrêmement variés dont tous ont pour point de mire sa fille : "sa gosse". Terme familier, ici utilisé avec beaucoup d'amour, pour tout parent élevant un ou une ou des enfants adolescents,  il est facile de se retrouver dans le discours. Des anecdotes et des circonspections intelligentes tantôt drôles tantôt approfondies mais toujours justes et sincères.

    Oui Nadia Daam l'aime "sa gosse", "sa belle gosse" mais jamais "sa sale gosse" car jamais elle ne se "gausse" d'elle. Je me suis donc intéressée à ce nom de "gosse" et aussi à ce verbe "gosser". Et j'ai trouvé plusieurs définitions parfaitement adaptées à mon ressenti concernant cet ouvrage.

    "Gosser" : Fabriquer un objet par des moyens artisanaux ou trouver une solution à un problème. En tant que mères, ne sommes-nous pas des artisans qui fabriquent non pas un objet, je ne pourrai jamais envisager le fait qu'un enfant le soit, mais une éducation, un savoir-vivre, une manière de se prémunir du monde ? Ne sommes-nous pas prédestinées à trouver une solution à un problème, à partager, à instruire, à les faire grandir ou à les protéger ? L'autrice pose ici les bases de ses nombreuses interrogations et nous livre avec une sincérité incroyable non pas des solutions, mais de nombreuses pistes de réflexions. Tout y passe, l'alcool, la balance, la famille, les origines, ... 

    "Gosser" : Tripoter, manipuler avec plus ou moins de difficulté, parfois dans un but plus ou moins défini et avec des résultats plus ou moins probants. Et oui et c'est aussi ça d'être mère d'une "gosse", c'est tâtonner avec le fait que cette "gosse" grandit dans un monde différent de celui qu'il était lorsque nous avions son âge, ce sont ces difficultés de leur faire comprendre certaines choses, c'est de comprendre nous-même leurs difficultés et comme le dit cette définition avec un résultat plus qu'incertain. Nadia Daam réussi à nous transmettre ses doutes, ses regrets, c'est et si... mais surtout réussi à nous livrer ses "peu importe". L'autrice regarde toujours devant, loin et va aider sa "gosse" à grandir tout en préservant le libre-arbitre de "sa gosse". 

    Jamais Nadia Daam n'est une "gosseuse" : Personne qui perd son temps par un excès de minutie ou en se consacrant à une activité futile. Non, je trouve que l'autrice agit non pas en super maman, ou en super woman, seulement avec les moyens que nous avons toutes en tant que mère, et lorsqu'il s'agit de protéger, de faire grandir, de développer l'esprit critique de nos enfants, une mère ne perd pas son temps et ce n'est surtout pas une activité futile, au contraire. J'ai aimé les nombreux échanges présentés dans ce textes. D'ailleurs j'en profite pour rebondir sur l'écriture irréprochable de l'autrice. Ce texte est extrêmement bien écrit, l'écriture érudite mais fluide que je n'ai trouvé aucune longueur à ce court roman. Non pas de "gossage" (palabre), je n'en ai pas perdu une miette.

    J'ai découvert la voix de Nadia Daam dans sa version audio est quoi de mieux pour écouter un livre lorsqu'il est lu par son auteur.

    Pour terminer, j'ai volontairement décidé de vous révéler uniquement mon ressenti suite à cette lecture-écoute, je vous laisse maintenant découvrir son contenu, mais rasurez-vous il est simple et au final, je me suis sentie rassurée d'être une mère normale, mère de deux adolescents que j'essaie d'aider sans rien attendre en retour et sans prétention. Ce livre parle tout simplement qu'être mère est normal, que de douter est normal, que d'inculquer des valeurs est normal, que de protéger est normal, que de voir grandir son ou sa "gosse" est normal, que de créer un rapport de confiance est normal, et au final c'est peut-être le monde dans lequel nous faisons tout cela qui n'est pas normal.

    Un roman tout simple et tout simplement éloquent sur les rapports d'une mère et de sa "gosse", tout autant (ou presque) transposable à son "gosse". Un roman qui fait réfléchir et qui rassure sur son rôle de mère, puisqu'il ne s'agit au final que de bienveillance et d'un incommensurable amour pour sa/son "gosse".
  • Grominou

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    #322 12 Juillet 2024 02:41:22

    On utilise beaucoup «gosser» au Québec, est-ce courant chez vous?  J'avais l'impression que c'était un québécisme.
  • Exuline

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    #323 12 Juillet 2024 10:58:19

    Grominou a écrit

    On utilise beaucoup «gosser» au Québec, est-ce courant chez vous?  J'avais l'impression que c'était un québécisme.


    Les définitions de "Gosser" vient bien du Québec mais pas usité en France, Mais je trouvais que ça marchait bien pour cette chronique ;)

    gosser ɡɔ.se transitif ou intransitif (Canada) (Familier) 1er groupe (voir la conjugaison)

    Tailler un bout de bois avec un couteau dans le but de passer le temps.

    (Par extension) Fabriquer un objet par des moyens artisanaux ou trouver une solution à un problème

    (Par extension) (Sens figuré) Tripoter, manipuler avec plus ou moins de difficulté, parfois dans un but plus ou moins défini et avec des résultats plus ou moins probants.

    Déranger. De gausser (se moquer)

    (Intransitif) Manipuler avec difficulté, avec des résultats plus ou moins probants

    (Intransitif) Faire des choses plus ou moins définies, perdre son temps

    (Québec) (Familier) Agacer

    source

    Dernière modification par Exuline (12 Juillet 2024 10:58:38)

  • Exuline

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    #324 12 Juillet 2024 11:38:17

    <image> Poster Girl - Veronica Roth

    Jusqu'où iriez-vous pour votre liberté ?
    Pendant des années, Sonya a été le visage de la Délégation, un régime totalitaire impitoyable. Mais depuis que les rebelles ont pris le pouvoir il y a dix ans, la jeune femme croupit dans la ville-prison réservée aux opposants politiques. Quand un vieil ennemi lui demande l'impossible en échange de sa liberté, l'ex-Poster Girl ne peut qu'accepter. Quitte à déterrer un sombre passé.


    Veronica Roth nous propose ici une dystopie innovante, dans le sens où elle se situe après le renversement du gouvernement totalitaire, la mise en place d'un triumvirat choisi par le peuple donc les rebelles de l'époque et les conséquences pour ceux qui n'ont pas choisi le bon chemin ou n'ont pas choisi de retourner leur veste au bon moment et leur incarcération. C'est le cas de Sonya dont les parents étaient haut placés dans le régime porté par la Délégation qui se voit contrainte de vivre parquée dans un bloc de la ville ayant pour horizon deux rues, une place de marché noir et quatre immeubles. Horizon limité par une vue sur l'extérieur avec barbelés et porte blindée.

    Mais voilà que l'horizon de Sonya va s'ouvrir un peu plus avec la possibilité de s'échapper quelques heures par jour mais ces sorties ne sont pas prévues initialement pour une réhabilitation mais pour une plongée dans le passé afin de sortir les cadavres dans les placards de l'ancienne délégation.

    Les sujets couramment abordés dans les régimes totalitaires sont repris ici, comme la délation, la propagande, l'encadrement de la population, la surveillance. Sonya, va au fur et à mesure devoir revoir son jugement et se déconditionner sans parfois sans rendre compte. Le chemin est aussi long que le conditionnement qu'elle a subi qui a duré 17 ans.

    C'est d'ailleurs un point assez insolite de cette dystopie  : on est en présence d'adultes de presque 30 ans et j'ai aimé ressentir le fait que finalement, l'enfermement subi par Sonya pendant 10 ans, ne l'a pas fait grandir. Dans beaucoup de romans, ces jeunes adultes sont confrontés à des péripéties qui les obligent à murir parfois trop vite, ici c'est l'inverse. J'ai trouvé que Sonya a gardé sa vision et son âme d'adolescente et sa confrontation brutale avec le monde qui a changé autour de sa prison, accentue ce décalage.

    Elle va au fur et mesure se libérer de son carcan de petite fille parfaite pour accepter le fait qu'elle a son libre-arbitre. Son évolution est particulièrement intéressante. Même si je ne me suis jamais sentie proche d'elle, j'ai apprécié la voir évoluer, la voir douter, ou encore se poser les bonnes questions.

    Quant au fond de ce roman, je n'ai pas été dérangé par des longueurs particulières, j'ai découvert le monde au travers les yeux de Sonya, elle va prendre son temps, comme l'histoire. Plusieurs fois je me suis interrogée sur la cohérence des idées développées par Veronica Roth, puis tout a repris progressivement sa place. Mais oui, si vous cherchez une dystopie avec des twists, des rebondissements, beaucoup d'actions, ce n'est pas la proposition de l'autrice, elle reste plus dans l'introspection de son personnage que dans la course poursuite. Cependant, je n'ai pas pris mon temps pour dévorer cet ouvrage, car finalement la fluidité de l'écriture fait que l'on parcourt le roman d'une traite.

    Une plongée réussie dans l'après totalitarisme, avec des secrets, des désillusions, des remords, porté par une femme qui va devoir faire table rase de ses convictions erronées dans un monde qui a évolué sans elle, pour commencer à vivre pour elle, découvrir qui elle est vraiment sans attendre l'approbation ou la reconnaissance des autres. Une réussite pour ma part.
  • Exuline

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    #325 12 Juillet 2024 11:56:24

    <image>

    Je pars donc en vacances ce soir pour une petite semaine, avant de repartir un peu plus tard au mois d'aout, donc voici ma première mise en pause du blog. Surtout que je suis à jour de toutes mes chroniques :pompom:

    J'espère pouvoir trouver du temps pour lire un peu, mais comme je vais être seule avec les 2 moyens et 1 bébé loup, ça va être sport. Vive les clubs enfants !!! J'ai déjà du revoir mes lectures en cours étant donné que je ne peux pas écouter n'importe quel livre en voiture avec eux, et mon ainé a décidé de me piquer ma liseuse, mais pour la bonne cause, il est en train de lire le tour du monde en 80 jours (livre conseillé par le collège durant l'été) et il a accepté si et seulement si c'était sur ma tablette de lecture : "Maman ça craint un livre à la main" et quand ce n'est pas lui c'est le second qui la prend pour lire 20 000 lieux sous les mers. L'été sera sous la plume de Jules Verne. Alors moi je trouve d'autres supports, mais je bouscule mon programme :ptdr:

    Je n'aurai pas de connexion, principe que j'impose à mes enfants pour les désintoxiquer du reste de l'année, stop au wifi, ils ne leur restent plus que leur forfait et donc ça limite beaucoup et donc moi aussi, ce qui me manque beaucoup moins qu'à eux.

    A très vite.

    Dernière modification par Exuline (12 Juillet 2024 14:40:04)

  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #326 12 Juillet 2024 13:57:28

    Très bonnes vacances : lecture + déconnexion avec les enfants = plein de bons souvenirs à la clé :D
    À bientôt !
  • Claire C

    Passionné du papier

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    #327 12 Juillet 2024 15:13:41

    Bonnes vacances !! Je plussoie Mypianocanta !
  • Grominou

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    #328 13 Juillet 2024 01:18:35

    Bonne vacances!  J'espère que Jules Verne leur plaira!
  • pontdeslivres

    Lecteur assidu

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    #329 16 Juillet 2024 20:23:09

    je ne connaissais pas ce titre de Nadia Daam mais ce que tu en dis me donne envie de le découvrir car ce sont des questionnements qui m'intéressent. De belles vacances surtout !
  • Exuline

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    #330 23 Juillet 2024 10:50:52

    GOOD MORNING !!!

    Merci pour tous vos commentaires qui m'ont beaucoup touché. Me voilà de retour après cette petite semaine passée du côté de Blois, où j'ai profité de la fraicheur des châteaux de la Loire pour mon plus grand plaisir : Cheverny, Chambord, Amboise, le clos Lucé, et aussi l'aquarium de Touraine, une visite par jour et le reste du temps repos ou presque parce que bebe loup, lui, voulait aller marcher, marcher, marcher ou encore se baigner. Donc vous l'aurez compris une semaine des plus remplie mais côté lecture, c'est plutôt très calme. Je reprends seulement maintenant mon rythme de lecture avec de nouveaux romans en perspective. J'ai craqué, puisque j'ai trouvé deux livres vendus 2€ chacun, petite entorse à ma volonté de réduite mes achats mais bon ce sont les vacances.

    Les livres terminés  :

    <image>Entre deux mondes - Olivier Norek : Coup de cœur :heart: pour ce roman noir, très noir qui m'a plongé dans la jungle de Calais et les souffrances des Hommes. L'écriture est addictive, les personnages parfaitement maitrisés, une histoire originale, des scènes glaçantes, j'ai ressenti de la compassion, du désespoir, de la colère et je me suis sentie si ignorante. Spectatrice démunie. Une véritable claque. Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai découvert par hasard ce roman, j'espère maintenant en découvrir d'autres.



    <image>Sauf - Hervé Commère : Voilà très longtemps que je n'ai pas lu autant de policier à la suite, mais je ne contrôle pas mes pulsions livresques ... Livre que j'ai dans ma PAL depuis 2019, j'ai eu envie de découvrir cette histoire dont le synopsis est empli de mystères et de secrets. Malheureusement, je me suis ennuyée une grande partie de ma lecture. Je n'ai pas du tout aimé la plume de l'auteur, j'ai trouvé les personnages assez caricaturaux sans nuance et l'histoire assez alambiquée pour pas grand chose. Je me rassure en me disant que ça fait un livre de moins dans ma PAL.



    Mes lectures en cours :

    <image>L'affranchie - Claudia Cravens : Tout d'abord, j'ai tout de suite été attirée par la couverture de ce roman, je ne sais pas l'expliquer mais c'est ainsi. Ce roman fera parti des ouvrages de la rentrée littéraire de septembre, et je peux le lire grâce à Net Galley en avant première et même sous forme épreuve non corrigée. Direction le Far West, dans un bordel tenu par une femme qui protège, et soigne au mieux ses occupantes. Bridget y arrive un peu par hasard mais n'a aucun scrupule à troquer sa vertu contre un bon repas chaud. Ce qui me dérange le plus dans ce roman c'est qu'il manque cruellement d'introspection et de sentiments. Perdre sa virginité en passant un test avant d'être définitivement embauchée et ne rien ressentir, je trouve que c'est déconnecté de la réalité. Je ne critique pas la décision de ce personnage qui n'a pas trop le choix de toute façon, mais plutôt la décision de l'autrice de décrire cette scène et d'autres en étant juste spectatrice et parfois au contraire développer des sentiments sur des passages moins intéressants. Cela manque de cohérence. Je trouve l'histoire relativement plate, Bridget semble insensible à tout et pauvre émotionnellement. Le synopsis indique que cette dernière a de l'esprit, je reste sceptique puisqu'elle reste une jeune fille sans éducation, sans expérience sachant à peine lire et compter. Pourtant l'histoire n'est pas mauvaise et se lit plutôt bien, mais j'ai du mal à accrocher à ce personnage. Avancement : 40%

    <image>Eternalis - Raymond Khoury : Voici un des deux livres que j'ai eu pour deux beaux euros. Livre ésotérique avec la recherche d'une société secrète pas très appréciable, un kidnapping étonnant, un contexte politique instable au Moyen-Orient et une partie historique qui prend source au Portugal. Vous l'aurez compris je voyage beaucoup. Malgré des retours pas très enthousiasmes faits par d'autres lecteurs, j'apprécie ma lecture qui, loin de casser les codes du genre, est plutôt plaisante. Courses poursuites, interrogations, l'auteur décide de raconter son histoire à travers de nombreux personnages et l'utilisation de nombreux flashbacks mais sans que cela me dérange, je suis agréablement surprise de l'efficacité de l'histoire pour le moment, et surtout me donne pas trop à réfléchir, et c'est ce que j'aime dans ce genre de roman, me laisser entrainer dans le sillage de l'enquête. Avancement : 34%

    <image>La chronique des Bridgerton, double, tomes 1 et 2 - Julia Quinn : J'ai décidé de changer de genre pour ma lecture audio et j'ai trouvé ce titre dont j'apprécie la série Netflix, ou plus exactement j'ai apprécié la première saison et un peu moins les suivantes, mais je regarde quand même :lol: Je suis très agréablement surprise par l'écriture d'époque qu'à choisie l'autrice et qui met en valeur l'atmosphère de cette série et me replonge intégralement dans la version télévisuelle. Parfait mélange de classique et de modernité d'écriture, c'est un plaisir pour mes oreilles surtout avec la voix de Clotilde Seille qui parle avec une sonorité assez grave mais avec beaucoup de velours. J'en suis à la rencontre entre Daphné et Simon, et le partie pris d'avoir un narrateur omniscient est parfait pour l'équilibre du texte. Je suis ravie pour le moment. Avancement : 19%



    Je vous souhaite une très bonne semaine.