Merci
Exuline, merci
Milena, merci
Rascar Capac ! Vous êtes adorables :pink: !
@ Maman bouquine : zut, ça m'aurait plu d'avoir ton avis sur l'idiot !
@ Rascar Capac : tu gardes quel souvenir de ta lecture de l'idiot, même si tu imagines n'avoir pas tout compris ?
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Je profite de mon passage ici pour faire un petit point lecture. J'ai fini la première partie de l'
Idiot (environ 1/3 du pavé), et je suis un peu moins enchantée...
Je trouve des similitudes troublantes avec le style de
Guerre et Paix, beaucoup de personnages, qui se regroupent par famille, plein de surnoms différents qui sèment la confusion pour mon petit cerveau. Et je retrouve aussi certains comportements démesurés, extravagants des protagonistes, avec carrément un certain mépris pour la vie humaine.
Mais, au contraire de Guerre et Paix qui m'avait nourrie sur le plan historique : c'était en effet passionnant de côtoyer Napoléon et d'assister de l'intérieur à la grande campagne de Russie, là, ce ne sont que des intrigues de la noblesse, et je vous avoue que le thème ne me passionne pas plus que ça.
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Le héros était décalé, attachant, plein de belles réflexions profondes, notamment sur l'enfance (là aussi j'ai retrouvé une considération tout-à-fait tolstoïenne qui m'a fait aimer cet auteur) et la peine de mort. Mais... il fallait (pourquoi ?!) le faire tomber bêtement amoureux. Et là, je n'adhère pas. Ces amours folles déclenchées juste sur la vue d'un portrait, qui vont jusqu'à la folie et la dépendance extrême sans transition, ça ne marche pas chez moi. J'ai sans doute un ressort en moins pour réagir à ces histoires passionnées, mais je reste en dehors. Ca a même le don de m'horripiler.
Je continue à lire, mais je m'identifie beaucoup moins aux personnages. Et je trouve que tout est moins bien construit, moins réaliste, moins profond que
Tolstoï. Dans Guerre et Paix, j'avais été déçue des grands sauts entre les morceaux d'histoire, et parfois j'ai trouvé des comportements de certains personnages qui me semblaient incohérents entre les différentes phases, comme si l'auteur pliait leur personnalité au message qu'il avait envie de faire passer sur le moment.
Je retrouve aussi ces sauts chez
Dostoïevski, mais avec des personnages moins étudiés et moins attachants, en tous cas pour l'instant.
Après la bourrasque sentimentale de mes deux dernières lectures, celle-là est une lecture beaucoup plus "molle". Au début cela m'a détendue, mais là je suis un peu sur ma faim. A suivre, j'espère que le récit arrivera à me recaptiver !