[suivi lecture] Ciboulette II

Alors maintenant tu en sais un peu plus sur l'identité du colistier de Trump ;)
D'ailleurs, je ne conseille pas forcément son livre mais j' en ai quand même appris pas mal sur ces hillbillies
dont il est question dans le livre.

Quant à Edouard Louis, il nous emmène dans sa Picardie natale, dans son village où être homosexuel est une malédiction.
C'est cru et souvent violent mais je m'attendais à plus de manichéisme. On sent la tendresse que ses parents lui portent.
ça me donne envie de mieux connaître cet auteur bien que le style ou absence de style, m'a un peu perturbé au début.

J'enchaine avec un essai philosophique de Charles Pépin sur la mémoire, Vivre avec son passé

A vrai dire, quand je parle d'absence de style chez Edouard Louis, c'est un peu pour minimiser le fait que j'ai trouvé le style
assez mauvais. Mais soit il s'améliore au fil des pages, soit le sujet, sa sincérité et sa lucidité me l'ont fait oublié, toujours est-il
que j'ai aimé le livre. Et pour moi, c'est vraiment puissant, de parvenir à me faire aimé un texte dont la plume ne m'a pas charmé.
Finalement, c'est peut-être ça, son style : aller à l'essentiel, le brut, le cru... mais quand même, il y a un problème avec la
concordance des temps par exemple. Cela reflète peut-être la confusion dans laquelle le plonge ces souvenirs de jeunesse?
J'en sors également confuse.
Livrepoche, je ne sais pas si ça répond à ta question? :)

Claire C, je viens d'intervenir dans ton topic au sujet de Didier Eribon.
En effet, je ne connais pas cet auteur mais il pourrait faire le lien (mais ce n'est pas vraiment nécessaire) entre Edouard Louis
et Charles Pépin qui parle du Retour à Reims dans Vivre avec son passé.

Oui, après tu sais qu'il ne faut peut-être pas t'attendre à une grande claque littéraire.

J'ai terminé Vivre avec son passé, une philosophie pour aller de l'avant de Charles Pépin.
J'ai trouvé ce livre, sur la façon dont on considère notre passé et sur la mémoire, très intéressant et plein de références diverses,
notamment en neuropsychologie, biologie, psychologie... Et surtout, il a la grande qualité de faire la critique d'un courant du
développement personnel qui consiste à voir toujours le verre à moitié plein en niant les événements désagréables.
Bien vivre avec son passé serait à la fois sortir du ressassement mais aussi, savoir revenir sur des souvenirs désagréables
pour en modifier le sens.

Je viens d'attaquer Le grand monde de Pierre Lemaître et j'ai un peu de mal à trouver le temps et la concentration,
ce qui me fait un peu peur étant donné qu'il fait environ 600 pages et que c'est un emprunt