[suivi lecture] Ciboulette II

Je ne connais pas du tout cet Audiard, quel dommage qu'il soit décevant après ce coup de chance de l'avoir trouvé par hasard!  Les avis sur la fiche sont très contrastés, un qui dit que c'est à lire, l'autre qui dit que c'est nul! :lol:

Pas évident en effet la thématique écologique. Je vais peut-être passer mon tour sur Ecolo mon cul alors.
J'aime bien le point de vue de Flore Vasseur, elle a d'abord essayé d'écrire des romans pour critiquer le système, et puis maintenant elle se concentre sur ceux qui amènent des dynamiques joyeuses et entrainantes vers un changement choisi et positif plutôt que d'aller contre ce qui se passe. Mais ira-ton quand même à la catastrophe ? Bonne question.
Merci pour ton partage !

:pleur: Je viens de perdre le plus long texte jamais écrit sur ce topic en faisant une fausse manip' :pleur:
Je suis verte.

Je recommence et en résumé : Feuilletez Ecolo, mon cul! si vous en avez l'occasion, ne serait-ce que pour certains comparatifs.
Ce livre, qui avait vocation à lutter contre le green-washing, permet de casser certaines idées reçues comme le fait de ne s'intéresser
qu'à l'empreinte carbone liée au transport des produits, par exemple.

Dans un tout autre style: J'ai détesté La nuit, le jour, et toutes les autres nuits de Michel Audiard.
C'était un conseil de lecture entendue à la radio mais j'ai oublié de qui, ce qui m'évite de lui en vouloir.
M. Audiard vomit sur tous ceux qui l'entourent : les femmes ne sont bonnes qu'à se faire XXXXX et il n'a pas plus
de respect pour les petites filles, les asiatiques, les gros, les musulmans, le populo,...
une horreur. Son style m'a fait l'effet d'une mauvaise imitation de Céline, mais pas sans les aspects les plus moches.

Et pour couronner le tout, dans l'exemplaire que j'ai trouvé, il y avait en marque-page une carte, reproduction d'une photo d'Hamilton :vomi:

Pour comprendre l'aigreur et la misanthropie du type :

Spoiler (Cliquez pour afficher)

Clodomir souvent me reproche de ne pas m’intéresser davantage au sort de mon prochain, le fameux autrui. Elle a surement raison. Autrui qui bosse aux fonderies, qui dérouille aux manifs, qui perd au loto, qui passe sous l’autobus, car il lui en arrive, à autrui, des choses. Et alors ? Il a inventé la croix de guerre, ce con, la médaille des déportés, les jambes de bois, les pétitions, faut bien que ça serve ! Est-ce que je pétitionne, moi ? Est-ce que je défile ? J’écris des scénarios, j’emmerde personne (…)
Je ne me désintéresse pas pour autant des malheurs d’autrui, bien au contraire, c’est seulement la façon d’envisager le problème qui a changé. Je raffolerai, par exemple, d’un retour comaque du choléra… et pas le rigolo de 1838… le sérieux, l’asiatique, le modèle 1817… ou encore que la leucémie se transmette par simple échange de regard dans le métro aux heures de pointe… des choses comme ça, voyez.

Je suis peut-être maso de ne pas avoir abandonner mais je me demander si un passage sauverait le tout.
Ceux que j'ai le moins détesté sont ceux que je ne comprenais pas, sans queue ni tête et il y en a pas mal.