[suivi lecture] Ciboulette II

Merci de vos passages ;),
je vois qu'il y a des amateurs de Fforde ici! Je ne suis pas une grande connaisseuse de littérature anglaise
et je n'ai pas toutes les références mais ça ne m'empêche pas d'apprécier cette lecture. C'est même le livre idéal
pour commencer mes vacances!
(Un détail m'interpelle, ce sont les descriptions d'un conflit en Crimée alors que le roman est sorti en 2001,
c'est troublant).

lemillefeuilles, je suis peut-être un peu maniaque avec le réalisme. Et je pense que Station eleven pourrait te plaire.

J'i beaucoup aimé Les femmes aussi sont du voyage de Lucie Azema, un livre très bien documenté
qui permet d'aborder différents aspects du voyage dans lequel le sexisme vient se nicher. Pourquoi et comment
les femmes sont incitées à rester à la maison tandis que les hommes peuvent jouir, à la fois de la liberté et de l'aura
du héros. Les différences de traitements: les exploits des femmes oubliés ou minimisés, ceux des hommes,
parfois largement exagérés. Dans son soucis d'analyser les codes du virilisme et de la domination, elle n'oublie pas
les accompagnants, ceux qui sont méprisés, comme les serviteurs ou les sherpas, invisibilisés pour mieux servir
l'image de l'aventurier.
Le livre aurait pu être plus égocentré mais Lucie Azema parle assez peu de son propre parcours.
Enfin, elle donne envie de se libérer par l'expérience du voyage et également de découvrir les exploratrices dont
les histoires illustrent ses propos.


Je lis maintenant la suite de l'Amie prodigieuse d'Elena Ferrante, Le nouveau nom.

lemillefeuilles a écrit

J'avais déjà repéré Les femmes aussi sont du voyage et tu m'as bien donné envie de le lire !

Oui, vas-y, je suis sure qu'il te plaira!

Je continue avec Le nouveau nom d'Elena Ferrante et je suis toujours aussi troublée par cette saga.
Elle me plonge dans des émotions assez désagréables, une sorte de mélancolie poisseuse et je ne comprends
pas très bien les protagonistes. En même temps, j'attends toujours qu'il se passe quelque chose, notamment
qu'elles parviennent à s'extraire de leurs conditions, mais c'est long... et Ferrante parvient à créer une atmosphère
très particulière.