#441 27 Septembre 2014 00:19:27
Guenièvre a écritTiens, je ne connais pas du tout Steven Erikson... Il a pas l'air très lu, d'après sa fiche bibliomania.
ça ressemble au Trône de fer au niveau de l'ambiance, des personnages et de la construction de l'intrigue? (J'étais complètement hors sujet, et je veux pas me faire taper sur les doigts par un modo :goutte:)
Je reformule la question: c'est très différent de l'Assassin Royal? Est-ce que la construction de l'intrigue est aussi progressive? Et au niveau magie, c'est très riche?
Ça n'a rien à voir avec Hobb. La meilleure comparaison que l'on puisse faire pour Erikson, du moins pour sa décalogie, c'est l'Illiade. Le "livre malazéen des glorieux défunts" c'est l'histoire d'un grand conflit emportant mortels et dieux.
De tout ce que j'ai lu, c'est l'univers de fantasy le plus construit, le plus travaillé et le plus riche que j'ai pu découvrir (depuis Tolkien). Erikson est anthropologue de formation et ça se sent, il amène une richesse dans les peuples qu'il décrit. Il a un pouvoir de peinture littéraire que j'ai rarement croisé, c'est l'auteur qui a vraiment réussi à me faire ressentir ce qu'est un Héros, dans le sens mythologie grecque du terme.
La construction de l'intrigue : chacun des cinq-six premiers volumes a une intrigue qui se termine plus ou moins à la fin, mais le tout s'inscrit dans un ensemble plus large, dont l'enjeu ne se devine vraiment qu'au milieu du troisième roman. On n'est pas dans un truc avec un bâtard qui joue les hommes de main dans un petit royaume à la gomme, ce sont des continents entiers qui sont impliqués (avec une multitude de peuplades très variées) dans un gigantesque conflit.
Niveau magie : Y en a et pas qu'un peu. Et de toute sortes. Et des dieux, des demi-dieux, des mortels qui deviennent plus ou moins divins, des immortels qui manipulent des mortels, des mortels qui manipulent des dieux, des races super-anciennes, des dragons,..:D
(autopromo)tu peux jeter un oeil sur ma chronique du premier volume(/autopromo) ;)