[LC] Catherine d'Aragon (Reines maudites) d'Alison Weir (20 juin)

Je l'ai reçu, je me lance donc dans la lecture aujourd'hui =D

Hellooo,
Je viens pour faire un premier retour =)

Je te rejoins Marine_plume sur l’écriture : j’avais un peu peur du côté romancé mais la plume m’a séduite et j’apprécie énormément de redécouvrir cette période de l’histoire anglaise au travers des yeux de Catherine. Alison Weir nous plonge bien dans l’ambiance du début 16e avec ses descriptions des lieux, des tenues et simplement le vocabulaire utilisé (je pense particulièrement à la désignation d’Elvira).

Et pour aller plus en profondeur (je parle des 2 premiers chapitres surtout) :

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Je me laisse totalement portée et voir tous les espoirs, toutes les peurs de la jeune Catherine qui veut être une bonne fille, une bonne chrétienne et une bonne épouse me fait sourire et me rend un peu triste, notamment lorsqu’on connaît la fin de l’histoire. La manière dont Alison Weir se plonge dans la tête de cette princesse espagnole m’épate.

De plus, le côté dominant et l’ambition d’Henri qui n’est, au final, encore qu’un enfant, sont très bien amenés. J’ai également apprécié le côté où Catherine a un petit côté fleur bleue et le voit plus comme le prince des contes à côté d’Arthur qui n’est pas en grande forme (euphémisme), mais est plus décrit comme une force tranquille.

Ce qui m’amène à la grande place de la religion chrétienne, puisque Catherine est très pieuse : elle s’en veut d’être troublée par Henri qui est plus jeune et n’est pas son époux, ni le futur roi; elle pense à une punition divine en voyant l’état d’Arthur à cause de la « disparition mystérieuse » de la lignée précédente (d’ailleurs j’aime assez le fait qu’elle ne soit pas montrée comme une jeune fille complètement naïve et qui ne comprend pas les enjeux autour d’elle ou même ce qui peut être sous-entendu); elle va systématiquement dans les lieux de culte et remercie et prie très régulièrement. La mise en avant de la piété de la future Reine est bien amenée et l’on sent déjà que sa foi restera quelque chose de très ancrée et primordiale pour elle par la suite.

Et bonne lecture leciabouquine !

Je suis contente de lire vos retours, les filles ! Et je vous rejoins complètement, je passe aussi un très bon moment de lecture.

J'en suis à la page 411 :

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Malgré quelques longueurs et répétitions, j'ai toujours beaucoup de plaisir et d'intérêt à découvrir cette période de la vie de Catherine d'Aragon. Je n'imaginais pas que la pauvre avait dû subir autant de fausses couches et de pertes d'enfants. Je connaissais l'histoire d'Henri VIII surtout à partir de l'époque Anne Boleyn et je connaissais finalement assez peu de choses sur le couple qu'Henri et Catherine ont formé. Malgré les épreuves qu'ils traversent, je trouve qu'ils formaient d'ailleurs plutôt un beau couple : Catherine, très pieuse et patiente, Henri, plus fougueux mais très amoureux. En tout cas, dans le roman, il semble continuer à aimer sa femme malgré tous ces deuils et déceptions, les changements de son corps, etc., même si on sent que cela va sûrement aussi les mener à leur perte. C'est tellement dommage de se dire que la naissance d'un seul petit garçon en bonne santé aurait pu changer toute leur histoire. Et d'un côté, c'est également tellement dommage de faire tenir sa vie, et son couple surtout, sur ça.