#23 04 Novembre 2009 21:54:16
Non le reste de la famille était là heureusement. Comme c'était un milieu rural les gens se connaissaient tous et s'entraidaient volontiers. Des anecdotes comme ça j'en ai des tas. Drôles ou pas du tout c'est selon les situations.
Je reviens quelques instants sur le procès que l'on évoque rapidement dans l'ouvrage sur ce que rapidement les gens appelaient à l'époque les filles à Boches. Nous le savons tous, dans l'armée Allemande il y avait de beaux salops, mais comme c'est ici le cas avec le médecin amoureux d'Elyzabeth, des hommes biens, à qui le 3e Reich n'avait pas forcément laisser le choix entre l'incorporation dans l'armée et le camp de concentration. Des idylles se sont nouées, des couples se sont formés, des enfants sont nés de ces unions. La période dite d'épuration fut pour eux terrible. On as dans le même sac fourré rapidement les filles faciles qui collaboraient avec les autorités d'occupation pour en retirer le luxe interdit au reste de la population (nourriture, bas, parfum etc...), les donneuses qui vendaient les résistants aux allemands et les filles qui n'avaient de tort que d'être tombé amoureuse d'un boche.
Après des années de privation, d'humiliation et de terreur, la population s'est levée et animée par un esprit de vengeance aveuglé par l'effet des foules a commis nombre de lynchages et d'exécutions publiques. Les images très connues de ces femmes que l'on tond ne doivent pas faire oublier qu'après la tonte, elles devaient assurer leur subsistance et bien souvent celles de leurs enfants en bas âges ou nourrissons sans que la population ne leurs viennent du tout en aide, sous peine de nouvelles représailles en cascades.
Ce fut parfois aux Maquisards et autres résistants de réfreiner les désirs de vengeance d'une population civile, qui étant restée passive sous l'occupation pour protéger avant tout leur propre famille ont voulus faire payer a quelqu'un, qui que ce soit ces années de misère de frustration et de honte.