#3 14 Janvier 2011 09:15:53
Je dirais plutôt qu'il part du même postulat que Rousseau.
A savoir que l'Homme est bon par nature, mais que la société l'a perverti.
Moi, je pars plutôt du principe quasi opposé (je crois que c'est le postulat de Voltaire, aussi, pour rester dans les courants des Lumières), selon lequel l'Homme n'est que haine, violence, orgueil...
Les premiers évènements violents sont apparus dès la Préhistoire, quand même, alors que la société n'était vraiment qu'à ses balbutiements, voire carrément inexistante.
D'un point de vue religieux (je suis athée, au passage), la Bible souligne dès la Gnèse la faiblesse de l'être humain face aux tentations, et par là même son péché d'orgueil et d'envie.
Il est dans la nature même de l'Homme, donc, pour moi, d'être violent, jaloux et envieux envers son prochain.
Les dirigeants qui cèdent au pouvoir n'en sont que l'expression.
Et c'est la société qui permet de canaliser la plupart des êtres humains (pas tous, évidemment, sinon, on vivrait dans un monde parfait de Bisounours sans défaut ni nécessité de la police ^^), en établissant des normes de vie.
D'ailleurs, si l'Homme était bon de façon naturelle, inconditionnelle et générale, pourquoi personne ne réagit quand quelque chose ne va pas?