#1 17 Janvier 2011 12:32:29
<image>Comme Hélène de Sparte j?ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d?être donnée, d?être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L?homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre.
Dans l?Énéide, Virgile ne la cite qu?une fois. Jamais il ne lui donne la parole. Prise dans les filets du poète qui n?écrira l?épopée des origines de Rome que des siècles plus tard et sans avoir le temps de l?achever avant sa mort, Lavinia transforme sa condition en destin. De ce qui sera écrit elle fait une vie de son choix. Et cela dans la douceur amère et la passion maîtrisée que suscite son improbable position : elle se veut libre mais tout est dit.Juste pour vous faire partager mon plaisir de lecture..
Je l'ai commencé hier soir, j e me forcée à le reposer vers la page 100.
De la fantasy historique dans la veine de Troie de Gemmell, mais en + poétique.
C'est beau, c'est fabuleux, j'adore et je n'ai qu'une hâte: m'y replonger!
Dernière modification par Phooka (22 Janvier 2011 16:54:23)