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Après 15 jours sans heure de conduite (fin de mes examen + une semaine à l'hôpital pour rester avec ma soeur qui s'est faite opérée), je reprends une leçon lundi où mon moniteur me reproche le fait que de n'avoir plus conduit pendant deux semaines m'avait handicapé, je reconnais avoir fait une ou deux bêtises (m'énerver sur la boîte de vitesse, des fois la troisième me boude) et que même si ma conduite était toujours aussi niquel, l'absence de conduite durant deux semaines se voyait. Puis on avait prévu une autre leçon pour lundi prochain, comme j'ai l'habitude de prendre (quand l'argent le permet) une leçon chaque semaine.
Mais voilà que le mercredi, il m'appelle en disant qu'il me prendrait en fin d'après-midi pour une heure, je proteste car j'avais des corvées que je ne pouvais pas reporter, mais malgrè mes ô combien refus, il persiste et je suis obligée de prendre cette leçon. Pas motivée, je conduis quand même et l'heure se passe bien. Puis voilà qu'il me dit qu'il me prendra le lendemain tard dans l'après-midi (ou début de soirée), je refuse encore et encore car ma soeur venant à peine de rentrer de l'hôpital, ma mère et moi devons nous occuper d'elle et de la maison et je ne peux pas me permettre (moi et mon compte en banque) de prendre autant de leçon en une semaine. Ma mère parvient à faire annuler cette leçon car elle devait s'absenter et j'étais la seule dispo pour pouvoir garder ma soeur. Ca n'arrange pas mon moniteur car je lui dois de l'argent pour les dernières leçons et que je dois lui rendre un petit livret sur la mécanique du moteur, bref un petit livret pour me permettre de réviser les manettes et le moteur en cas de question de l'inspecteur quand je devrais rerererepasser mon permi.
Pas découragé, il me fixe une nouvelle leçon le vendredi, une heure, dans la soirée, je proteste encore parce que j'ai beau m'être habituée au volant et avoir une bonne conduite, la voiture et moi ce n'est pas le grand amour, et conduire autant dans la semaine, j'en peux plus. Mais mon moniteur n'accepte aucun refus, me dit que dans la vie on ne peut pas toujours faire ce qu'on veut et qu'on doit parfois accepter des contraintes. Incapable de répliquer quoique ce soit, je grogne et monte dans la voiture, seulement voilà : l'heure est passée depuis un moment et on conduit toujours, aucun signe montrant qu'il me ramène chez moi ou va chercher l'élève suivant. Il m'a fait conduire deux heures sans m'en avertir, alors qu'il voyait bien au boût de deux heures que j'étais de plus en plus fatiguée, que j'avais une migraine épouvantable, et qu'il faisait très chaud dans la voiture, que je devenais d'humeur exécrable et que ses reflexions n'arrangeaient rien. :angry:
Je me rappelle de certaines choses sur la mécanique et pas d'autres, il me demande si j'étais vraiment sûre d'avoir fait du littéraire car c'était pas sorcier puisque c'était du par-coeur, qu'il fallait pas que j'hésite avant de répondre, pas la peine de se baisser quand il me demande l'état des feux et des pneus... alors que lui se permet des reflexions sur mes voisins, dont une voisine que j'aime beaucoup car elle a toujours pris les intérêts de ma famille à coeur et qu'elle a toujours été là en cas de problème. Puis, il roule sur l'argent et si jamais j'ose oublier de le payer, c'est la cata, pendant trois jours il m'a harcelé parce que j'étais sûre de l'avoir payé en Mai et lui me dit que non, si j'étais sûre de ce que je disais, comment je faisais mes comptes et toussa...
Rentrée chez moi hier soir, j'ai craqué. Oui, j'ai craqué. :pleur: J'étais furieuse contre ma mère qui était au courant que j'avais deux heures au lieu d'une et que mon moniteur n'a pas voulu qu'elle me prévienne mais surtout furieuse contre mon moniteur. J'ai pleuré sans être capable de m'arrêter, j'étais à boût, je n'en pouvais plus, j'étais prête à boycotter la leçon qu'il m'avait mise ce matin à 7h30. J'ai répété encore et encore combien je detestais conduire et que si je le faisais, ce n'était pas par plaisir mais bien parce que j'en aurais besoin. Au final, la voisine a réussi à me calmer, j'ai pris un aspirine, un calmant et je me suis couchée tôt sans manger.
Mais les actions de mon moniteur de cette semaine m'ont paru louches, il y avait anguille sous roche et il avait dit à ma mère que je passerai pour la quatrième fois consécutive mon permi début juillet, que c'était très bientôt et qu'il me mettrait au courant quand je m'y attendrais le moins, j'ai beaucoup réfléchi et je me suis dit '... ok, ce sera lundi ou mardi' mais plus j'y pensais, plus je me disais que, sournois comme était mon moniteur, peut-être que ma leçon du samedi matin n'était qu'un pretexte pour que je conduire jusqu'au point de départ de l'examen, ou que mon examen serait après mon heure de conduite. Donc ce matin, je prends un calmant de ma mère (un exomil) au moins la moitié, et je monte en voiture puis demande mine de rien s'il y avait des examen aujourd'hui. Ce perfide moniteur me dit que non, que les inspecteurs sont en week-end et que ce sera début semaine prochaine. Pas convaincue du tout, je conduis quand même, sachant pertinament que j'avais une fois passé mon permi un samedi matin.
Et voilà, à peine une demi-heure que je conduis qu'il me demande de me garer près de l'emplacement de l'examen, il sort de la voiture en pretextant un besoin urgent d'aller aux toilettes et même pas deux minutes après, il revient avec un monsieur que je devine être mon pire cauchemar... l'inspecteur. Et en effet, il monte à mes côtés, le moniteur derrière et me demande de démarrer.
Et alors... j'ai dû stresser sans doute, mais moins que les fois précédentes, j'étais décidée à ignorer les reflexions de l'inspecteur, à seulement suivre les directions qu'il me donnait et les manoeuvres à faire. J'ignore si j'ai conduit 35 minutes, le temps est passé vite mais je ne pense pas avoir réussi : il aurait dû me poser deux questions de mécanique/code et me demander de faire une manoeuvre de mon choix. Choses non demandées, et il a dû reprendre le volant à un moment où j'ai voulu m'insérer sur autoroute, et en agglo, je me suis arrêtée à un stop, me suis avançée mais ai dû stopper en plein milieu de la route car arrivaient des voitures en sens inverse... pas bon signe, hein ?
Plus tard, le moniteur harcèle ma mère à coup de telephone sur l'argent qu'on lui doit, et déclare que je suis la plus difficile élève qu'il ait jamais eu. Déprime totale toute la journée. Et maintenant que monsieur le moniteur part en vacances, je dois réfléchir à ce que je dois faire. Continuer mes leçons de conduite en sachant qu'il me reste une dernière chance de passage (la cinquième) et que je dois tenter le coup avant que mon code n'expire en octobre ? Si oui, dois-je continuer mes calmants à moi (et pas ceux de ma mère) et demander à ravoir la collègue du moniteur qui je sais, est une femme calme et n'insiste pas sur l'argent ni ne fait de reflexions sur mes proches ?