[Livra'News] Atelier d'écriture : les textes

 
  • Max Hell

    Lecteur professionnel

    Hors ligne

    #1 18 Avril 2011 09:55:38

    Bonjour !

    Je créée ce topic pour ensuite mettre les textes des participants chaque lundi soir.
    Vous pourrez réagir sur ces textes :) On leur donnera des numéros pour que ce soit plus simple ;)

    Les premiers textes seront mis en ligne à 15h en même temps que l'article ! ;) Le texte du gagnant sera sur l'article et les autres ici :)

    Dernière modification par Maxo0 (08 Mai 2011 20:24:59)

  • JuNa62

    Puits de lecture

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    #2 18 Avril 2011 15:18:39

    Atelier d'écriture #1

    Texte 1 : TheChouille

    Alors qu’elle était assise là, sur le sable chaud, avec lui à ses côtés, et le soleil qui déclinait progressivement, elle se rappela le jour de leur rencontre, lors de ce fameux voyage scolaire.

    C’était il y a quelques mois maintenant lors d’un voyage scolaire avec sa classe, pour aller découvrir Paris, même si elle était loin d’aimer se retrouver parmi trop de monde. Pourtant, elle était là, avec les quinze autres élèves de sa classe, dans le métro de la ligne 14 et elle luttait pour ne pas s’évanouir. Elle ne rêvait plus que d’une seule chose : sortir de là et retrouver la lumière du soleil.
    Leur professeur les amena ainsi au fil des lignes de métro, devant la cathédrale de Notre Dame, qui était, certes, impressionnante à voir en vrai. C’est ici, devant ce lieu qui était censé hébergé le seigneur, qu’elle le vit pour la première fois. Il était grand, des cheveux bruns qui flottait dans le vent et avec des yeux bleus dans lequel on croyait voir l’océan. Alors qu’elle le regardait fixement, il se retourna et la vit. Elle était habituellement timide, mais sans savoir pourquoi, elle lui sourit et lui fit un léger “bonjour” de la main.
    Quand elle le vit répondre à son geste, elle décida malgré sa timidité maladive, d’aller vers lui. Les dix mètres qui les séparait, fut pour elle un voyage interminable : elle sentait son coeur qui battait beaucoup trop vite, ses pensées s’affolaient alors que son corps semblait avoir pris le relais sur ses décisions. Sa meilleure amie, juste à côté d’elle, la regarda s’en aller sans raison.
    Pourtant elle continuait sa route, faisant un pas après l’autre, essayant de contrôler sa respiration saccadée, luttant contre une envie irrépressible de fuir par tout les moyens. Alors qu’elle avait fait la moitié du chemin qui les séparait, elle le vit qui commençait à marcher vers elle, un grand sourire illuminant son visage.
    Une fois qu’ils furent l’un en face de l’autre, pouvant se toucher s’ils tendaient leurs mains, ils se sourirent et restèrent là pendant de longues minutes à se regarder.


    C’était comme cela qu’ils s’étaient rencontrés. Elle se mit à rire, en repensant à la peur qui l’avait tiraillé. Se tournant vers elle, il lui demanda :
    - Qu’est ce qui te fait rire ?

    Elle lui sourit, déposa un rapide baiser sur ses lèvres et lui répondit :
    - Je me rappelle le jour de notre rencontre. Dire que j’avais une envie irrépressible de fuir, quitte à me transformer en serpent.
    - Heureusement que tu ne l’as pas fait, je déteste les serpents !


    Texte 2 : Renan

    « Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage »
    Citation onirique, mais jamais aussi fausse
    Que pour l’As de Pique, Seigneur des défausses.
    Parti pour la Suisse, revenu en rage.

    En plein cœur de l’été, vent et soleil d’été
    D’une sérénade, embellissaient son cœur,
    Et d’une balade, l’emplissaient de bonheur.
    « Soleil, mon bien-aimé, tes dons je te suis gré »

    Hélas tel un serpent, l’As de Trèfle profita,
    Perfidie d’un manant, de l’absence de mon roi,
    Pour lancer un assaut. Et cruelle infamie !

    Il usa du talon, pour briser les épées
    De nos aïeux un don. Rage de l’absenté !
    Un voyage si beau, gâché par l’As honni.


    Texte 3 : Lonewolf

    Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
    Car quand arrive l'heure du dernier passage
    Alors que se couche le soleil de la vie
    C'est un nouveau voyage qui emmène vers l'infini

    Porté par le souffle du vent
    Se lovant dans l'étendue tel un serpent
    Puis se présenter face au Seigneur
    Et partir avec bonheur

  • Invité

    Invité

    #3 18 Avril 2011 15:28:29

    je me sens un peu bête d'avoir écrit autant alors que les trois autres ont fait un poème ... :ohlecon:

    mais en tout cas, bravo aux trois participants pour ces poèmes pleins d'inspirations =)
  • JuNa62

    Puits de lecture

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    #4 18 Avril 2011 16:18:49

    TheChouille a écrit

    je me sens un peu bête d'avoir écrit autant alors que les trois autres ont fait un poème ... :ohlecon:

    mais en tout cas, bravo aux trois participants pour ces poèmes pleins d'inspirations =)


    En même temps, il n'était pas obligatoire de faire un poème, donc ça apporte de la diversité ;)

  • Renan

    Chercheur de mots

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    #5 19 Avril 2011 06:50:57

    merci :3

    pour été, je suis d'accord j'ai effectué une modification trop rapide pour caser le mot vent XD.
  • Max Hell

    Lecteur professionnel

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    #6 02 Mai 2011 20:11:26

    Atelier n°3 : Mille et une nuits

    Le texte d'InfoComète est sur l'article :)

    Texte de Révérence Sateenkaari

    J'ai compté les étoiles depuis ma fenêtre grise. Mille et une. Mille et une étoiles comme les mille et une chandelles qui dansent sur le ciel des milles et une nuits que j'ai passé à rêver les yeux tout grand ouverts. Là-bas.
        Entre les ruines éventrées j'ai vu une nymphe morte et je l'ai suivi. Elle est venue parée de velours pourpre me hanter la première nuit, et puis les milles suivantes aussi. Elle m'a racontée une histoire différente chaque soir, avec des fils d'or et de safran elle m'a montré des images tremblotantes comme les mirages des oasis d'orient, des peintures au cinabre écarlate comme la blessure de son talon et les murmures des anciens temps gravés dans la pierre émoussée par le sable et le vent. Elle m'a dit qu'on l'avait abandonné entre la terre et les enfers et puis qu'on l'avait oublié. Elle m'a dit qu'elle s'était perdue. Elle m'a dit que moi aussi je serais perdue si je restais. Et je suis restée.
      Enivrée du parfum capiteux des oléandres lourds de fleur roses, je me suis enchainée sur la mosaïque patinée des colonnes torsadées. Elles montaient haut, presque jusqu'à piquer le ciel comme des tourelles de contes de fées ou des palais d'Agrabah ou des deux à la fois. Comme on faisait pour appeler Pan ou Bacchus, Anahita ou les apsara, elle dansaient. Eurydice dansait, Eurydice invoquait les spectres venus de l'Inde lointaine, traversant les dangers de la Perse ancestrale et les mages de l'Arabie ancienne pour échouer sur les rivages de la Rome éternelle. Et moi, petite princesse éperdue, je me tordais sur le tapis froid de marbre noir et blanc, le poison de ses lèvres écumant sur les miennes, le poison délicieux de ses appels m'envoutant comme des langues de brume tout autour de mon corps. Sa voix était terrible, sa voix doublée de mille autres voix pour me raconter mille et une histoire de génies, djiins et autres créatures fabuleuses. Hyperborée était juste sous mes doigts roulée en boule comme un chaton, le Rokh étendait ses ailes flamboyantes pour m'embrasser et ma peau à son contact grésillait d'encens. Projetées en ombres chinoises par des lampes de terre cuite, les histoires d'amours dans les jardins d'épices, les cavernes inondées d'or et de rubis se nouaient et Eurydice les dénouaient d'un simple souffle jaloux sur la mèche vacillante.
    Mille est une nuits pour mille et une histoires. Et le prix était le prix.
    Tous les jours durant je dormais sous le soleil brûlant de midi. Mes chaines cuisaient mes poignets et les lambeaux de soie couvraient à peine mon corps de son regard incandescent. Le sommeil envahi par les restes des mes nuits, je flirtais dans les nuages à mi chemin entre l'offrande et la prophétesse. Je flottait avec les papillons aux yeux psychédéliques soulignés de khôl et chavirait à la frontière d'un pays qui charme même les plus vils des serpents. Milles et une nuit avant qu'Eurydice et ses milles conteurs ne cessent de boire mon sang. Milles et une nuit avant que la lampe n'ait plus assez d'huile pour faire chanter les histoires. Milles et une nuit avant qu'on ne me laisse pas d'autre choix que celui d'être retrouvée. Et j'ai été emmené ici, loin de là-bas.
       J'ai esquissé une caresse sur le carreau humide mais je me suis arrêtée, le geste suspendu dans le temps infini qui sépare deux fractions de seconde. Tout est froid, tout est gris ici et mon cœur s'embrasent à la flamme des souvenirs. Mille et une.  Mille et une étoiles comme les mille et une chandelles qui dansent sur le ciel des milles et une nuits que j'ai passé à rêver les yeux tout grand ouverts. Là-bas.


    Texte de Laetitiabruxelles

    En cette mille et unième nuit paisible, des pas se font entendre dans le jardin du palais. Ils se font de plus en plus pressants. Le bruit d’une lampe qui se casse retenti au passage de Jasmine. Elle se retourne et s’aperçoit que dans sa hâte, elle a fait basculer la lampe du génie d’Aladin. Il est à jamais perdu. Jasmine se met à pleurer, tout son corps tremble. Le vent frais en cette nuit d’été semble inhabituel et Jasmine a le pressentiment que sa vie va basculer à jamais.

    Aladin, du haut de la plus haute tour du palais, sursaute en entendant le bruit d’un objet se fracassant sur le sol. Dans le jardin, il aperçoit Jasmine immobile fixant des débris brillants à ses pieds. Aladin agrippe son tapis et lui ordonne de s’envoler. Arrivé près de Jasmine, son tapis refuse de s’arrêter. Il ne le contrôle plus.

    Un éclat éblouissant éclaire la nuit dans cette oasis. Jasmine lève les yeux vers le ciel. L’éclat accompagné d’un grondement sourd s’approche rapidement, Aladin a disparu dans les ténèbres.

    Jasmine vient de comprendre. Elle ne reverra plus jamais Aladin dans ses rêves. Son intuition ne la pas trompée, sa vie a basculée : son village près de Bagdad vient d’être bombardé.


    Moi j'ai aussi fait un petit quelque chose :) Vu que je suis membre du jury, je ne rentre pas en compte :)

    Assis sur mon tapis
    J'écris
    Depuis mille et une nuits
    Je vis

    Il n'est pas question d'un génie
    Ou encore d'une lampe
    Ni d'un revolver sur ta tempe
    Seuls les mots qui sortent de mon esprit

    Oubliez Alladin ou Ali Baba
    Regardez les étoiles
    Si les nuages les voilent
    Les insulter, à l'esprit ne vous vient pas.

    Du sable entre les doigts
    Je les vois
    Des oasis devant moi
    Je sait qu'ils n'existent pas

    Il y a beaucoup plus que mille et une étoiles
    Mais sur ma Toile
    Il n'y en a qu'une
    Celle du reflet de la Lune

  • Max Hell

    Lecteur professionnel

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    #7 08 Mai 2011 20:23:43

    N'oubliez pas de réagir aux textes des membres ! :D

    Demain, une petite fournée de petits textes bien sympas (JuNa et moi-même avons participés, mais comme d'hab on ne rentre pas en compte :D)

    Publication entre 15h et 18h, on sait pas trop encore ^^
  • Grany

    Blogueur

    Hors ligne

    #8 08 Mai 2011 20:32:49

    J'ai hâte :D
  • Shanaa

    Propriétaire d une PAL boulimique

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    #9 08 Mai 2011 23:56:50

    Le texte de Révérence S est très joli j'aime beaucoup.
  • JuNa62

    Puits de lecture

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    #10 09 Mai 2011 15:08:23

    Atelier d'écriture n°4 : Faites parler un objet
    Le texte de Révélation ici

    Texte de Lonewolf

    Y EN A MARRE !!!
    Non mais, sérieux.

    Je vous préviens, je ne vais pas me laisser marcher dessus plus longtemps. Bah oui, quand même, la civilisation ne tiendrait pas debout sans nous. Et comment on nous traite ? On nous balance, on nous transporte, on nous empoisonne, parfois... Et nous, on se tait.

    Et quand on se met à parler, c'est la torture jusqu'à ce qu'on réprime toute plainte et que la situation soit confortable pour eux. On peut le dire, c'est pas le pied...
    Bon, je gueule, je gueule, mais certains ont une vie de pacha, avec leur chambre personnelle, des coussins, des soins constants... Ils ont la chance d'être uniques, au moins, et c'est pas toujours le cas.

    Mais nous, les communs, les sans grades... Ce qui nous attend, c'est une vie de dur labeur puis, avec de la chance, la fosse commune... Au pire, on sera brûlés ou découpés en morceaux.

    Ah, je vous jure... C'est pas facile d'être une chaussure...


    Texte d'Elizabeth Bennet

    Dès qu’elle me sortit du placard au fond duquel j’hibernais tranquillement depuis plusieurs mois, je compris. Et zut, me dis-je, elle a de nouveau entamé un de ses sempiternels régimes…C’est reparti pour un tour !


    Tandis qu’elle me réinstallait dans la salle de bains, je me demandai pour quel type de diète elle avait opté cette fois-ci. Pas une trop restrictive, espérais-je, parce que moins elle mangeait, plus elle était de mauvaise humeur. Notamment, lorsqu’elle s’affamait à en perdre la raison…et qu’elle ne perdait pas un seul gramme : alors là, elle devenait totalement hystérique et je m’en prenais plein la tête. En dix ans, elle a dû m’assener toutes les insultes présentes dans les vocabulaires français, anglais et italien (oui mademoiselle est trilingue, surtout en ce qui concerne l’argot) ; sans parler de toutes celles qu’elle a carrément inventées – il faut dire que Miss Trilingue possède un langage plutôt imagé.

    Pour l’instant, elle était plutôt guillerette ; elle était même en train de fredonner. Aïe, mauvais signe. Mon intuition fut confirmée lorsque je reconnu la chanson : Yellow Submarine, des Beatles. Elle ne la chantait que lorsqu’elle était de très, très bonne humeur. Et qu’elle soit aussi joyeuse au début d’une période de privations ne pouvait signifier qu’une seule chose : elle était une fois de plus persuadée d’avoir découvert le régime miracle qui viendrait enfin à bout de ses kilos en trop. Régime qui, bien évidemment, se révèlerait totalement foireux au bout d’une semaine ou deux, provoquant sa rage et son désespoir. Et devinez qui allait encore trinquer ? Car curieusement, quand elle ne maigrit pas comme elle s’y attend, ce n’est jamais de sa faute (sa mémoire est étrangement sélective à propos des tartines de Nutella sur lesquelles elle craque), ni celle de la dernière diète à la mode qu’elle s’obstine à suivre en dépit de l’échec cuisant des précédentes, ni même celle de son métabolisme rebelle : non, c’est toujours de ma faute, uniquement et entièrement de ma faute.

    Seulement qu’y puis-je, moi, si j’ai été exclusivement programmée pour lui dire la vérité ? Est-ce de ma faute si mes concepteurs n’ont pas intégré à mes circuits une fonction qui me permettrait d’adoucir un peu la dure réalité de son poids ? Et pourtant, comme j’aimerais pouvoir lui mentir ! Comme j’aimerais pouvoir parfois lui annoncer ne serait-ce qu’une centaine de grammes en moins, juste pour lui remonter le moral. Juste pour lui rendre le sourire.

    Parce qu’en dépit de la façon dont elle me traite, je l’aime bien, moi, Miss Experte-en-argot-dans-trois-langues. Ҫa me désole de la voir se pourrir ainsi l’existence à cause de quelques kilos en trop ; de la voir se torturer pour les beaux yeux d’une taille 38 qu’elle atteint de temps à autre, sans jamais réussir à la conserver. Mon petit cœur électronique saigne pour elle quand, après avoir passé sa déception sur moi, elle éclate en sanglots désespérés.

    Voilà pourquoi je déteste qu’elle me sorte de mon placard.


    Texte de Renan (il parle de ça dans la deuxième strophe)

    Je ne vais pas faire bien long
    J'ai choisi la facilité
    Nous aurons une discussion
    Avec mon livre préféré.
    Mais là est la difficulté
    Qui sera le livre choisi ?
    Qui sera ainsi honoré ?
    Je sais ce qu'on me dira : LIS.

    Un livre plein d'illustrations
    Réclame la priorité
    Venu de la perfide Albion
    Et, tel l'acariâtre pépé,
    sur la reliure dessiné
    voilà qu'il râle sur la vie.
    Et pour ne pas lui ressembler
    Je sais ce qu'on me dira : LIS.

    Mais d'autres attirent mon attention
    et commencent à se disputer...
    Les voilà en pleine baston
    Comme des enfants agités.
    J'interviens, et leur dit « ASSEZ »
    Finissez vos chamailleries.
    J'ai choisi le sélectionné...
    Je sais ce qu'on me dira : LIS

    Lecteur, des enfants agités,
    Les livres sont une fratrie
    Qu'importe qui doit me parler
    Je sais ce qu'on me dira : LIS


    Voilà pour les candidats en lice. Voici maintenant les textes de Maxoo et moi.

    Celui de Maxoo

    Scène de ménage au pays des jouets.
    Allo ? Ken, t'es là ?
    Non, c'est Senor Patata Espana ! Que pasa chica ?
    Euh, j'aimerais parler à Ken, s'teuple. (Patata Espagna passe le téléphone rose - qui appartient à Barbue, euh, à Barbie) Ken. Y a Cendrillon qui m'a piqué ma robe, faudrait que tu m'en emmène une autre, s'il te plait.
    Euh... Je suis un peu occupé là... Y a Winnie qui nous saoule pour regarde Bee Bee See... Attends... (Shrek !! Ne t'assis pas sur Donald !) Désolé, c'est Shrek qui prend trop de place...
    D'accord, tu peux pas me l'emmener, alors ?
    Barbie... Et comment je viens à ton avis ? C'est toi qui a pris la voiture je te signale... Et ne compte pas sur moi pour venir à pied ! Le château de la Belle au bois dormant est trop loin pour moi !
    T'es qu'un gros fainéant ! Sarah ? Aller dis-le ! Sarah ?
    Croche ?

    Elle avait raccroché. Ken se retourna vers ses amis. En voyant trois petites boules de plumes passer à côté de lui :
    Rifi Loufi Rilou, venez-ici ! J'ai une mission très importante à confier ! (NB : Ne pas oublier de faire du confis de canard.)
    Les trois neveux de Donald (qui était toujours entrain de se faire écraser par Shrek malgré la remarque de Ken) se mirent au garde à vous.
    Vous devez amener une robe à Barbie, d'accord ? Allez en chercher une dans son armoire.
    Il leur fit un clin d'oeil et ils partirent au demi-tour. Une minute plus tard il revenait avec une robe en plumes de canard. Ken se frappa la tête en les voyant sortir avec ça, mais il n'eut pas le temps de les rattraper...
    Quelques minutes plus tard, il vis le télephone vibrer, il regarda l'écran digital (car Barbie est très avancée niveau technologie), c'était Barbie. Il ne décrocha pas, craignant de se faire plumer par sa petite-amie.
    Encore quelques minutes plus tard, les trois neveux de Donald étaient revenus et ils lui dirent :
    Ta copine était très contente que tu ais choisi cette robe à plume, dirent-ils en chœur en lui faisant un clin d'œil à la Ken.


    Le mien

    Comme le nez au milieu de la figure
    Avec moi sur le nez,
    Mon propriétaire peut se lancer.

    Pirouettes et cabrioles
    Et plein d'autres bricoles,
    Il peut tout se permettre
    Déguisé comme il est,
    Malheur si je venais à tomber,
    Il serait alors démasqué.

    Alors, accroché à lui,
    Je regarde les enfant émerveillés
    Qui lui sourient.

    Une blague par-ci,
    Une chute par là,
    Mon propriétaire devient,
    Pour quelques instants
    Le roi de la piste.
    Pas un bête passant,
    Non! Lui c'est un artiste!

    Je ne suis qu'un accessoire
    Pourtant obligatoire
    J'ai donc une place de choix
    Le nez rouge bien rangé
    Dans la malette du clown qui doit
    Par son travail amusant
    Faire rire les petits et les grands.