Coin citations (non livresques)

Faites-moi confiance, je suis psychopathe.

Ah, monter à l'assaut ou à l'échafaud avec la même nonchalance !

Si cet hopital était un corps humain, vous en seriez l'appendice : comme lui, à une certaine époque, vous étiez surement utile, mais c'était il y a si longtemps que plus personne ne sait quelle pouvait être votre fonction.

D’abord, ta tête va enfler comme une pastèque, tu vas grossir de 50 kilos environ en deux heures. Puis, il va te pousser des griffes, des pustules sanguinolentes. Et ensuite tu vas remarquer que tu as six énormes seins poilus qui te poussent dans le dos. Tu vas perdre la vue, ton corps va se transformer en cire, il va falloir te mettre dans une brouette, et tu vas hurler à l’aide, ton cri sera celui d’un raton-laveur. Putain je suis prêt à tout essayer dans la vie mais jamais je toucherai à une épiphyse.

On a voulu trouver le rêve américain alors qu’on est dans le vortex. Tu veux abandonner ? T’es conscient j’espère qu’on a touché le nerf central ! Oh regarde ! Il y a deux bonnes femmes qui baisent un ours polaire !

Je le regardais s'éloigner, mutant à l’énergie dense, un prototype personnel de dieu jamais conçu pour la production en série. Trop bizarre pour vivre, et trop rare pour mourir.

" Matières premières qu'on dévalise, matière grise qu'on dévalorise "

" Acquérir des savoirs demande du temps, des expériences
Et non un maître qui dit de s'asseoir et de recopier dans le silence. "

" Vouloir être un roi au pays des clochards
Ne fera de toi qu'un mec plus avare "

" Éduqué à se plaindre ou à fermer sa gueule, elle est belle la souveraineté au peuple. "

" Eh ! Ouvre les yeux, sors de ta voiture de fonction et promène-toi dans la rue. T'as vu comme les gens ont l'air heureux ? On dirait des bêtes traquées. Faut les voir le soir avachis dans leur fauteuil, blêmes et apathiques devant leur télé. En train d'écouter un zombie qui leur parle d'un bonheur qu'ils ne connaissent plus depuis longtemps. Balade-toi en ville, et tu verras toute cette merde, et cette masse de gens informe, parquée dans les magasins, et programmée comme des robots pour se bousculer sur les escalators. Ils s'ignorent tous, et chacun pense qu'il est à un centimètre du bonheur. Bonheur qui restera pourtant inaccessible. "

" Attention je ne leur est pas fait faire cet exercice pour les ridiculiser, j'ai voulu leur faire illustrer la fameuse question de la conformité. La difficulté de maintenir ses propres convictions face à celle des autres. Quant à vous tous je lis dans vos yeux que vous vous dites << moi je n'aurai pas marché en cadence >>, demandez vous alors pourquoi vous tapiez dans vos mains. C'est instinctif, nous recherchons l'approbation mais il faut vous assurer que vos convictions sortent de ce qu'il y a de plus personnelle en vous même si les moutons bêlent et se choquent, même si on vous dit que vous faites fausse route, que c'est maaaal (imitation mouton) "

" S'il y a eu génocide, il peut en avoir un autre, puisque là cause est toujours là et qu'on ne la connaît pas. "