#33 28 Septembre 2012 13:03:35
Apocalypsis T 1 Cavalier blanc : Alice
Mon avis : Une saga en cinq tomes, le premier nous présente Alice, le cavalier blanc de l'apocalypse, c'est une jeune fille surdouée qui à dix ans avait déja un quotient intellectuel de 164.4 c'est à dire un point de plus qu'Einstein et un de moins que Mozart.
C'est une enfant adoptée avec des parents aimants mais qui se sont toujours posé des questions sur son absence de sentiments et son extréme froideur. Son existence se voit bouleversée par l'arrivée de ses pouvoirs surnaturels
Alice est une âme sombre, tourmentée, sans pitié, cynique et si on s'arrête à notre première vision du livre, on ne peut que la détester. Même si on ne lui octroie aucun sentiment humain, elle se rend vite compte qu'elle n'est qu'un produit préfabriqué au destin déja écrit : tuer et seulement épargner 144 000 âmes au moment du jugement dernier.
On va la suivre dans son quotidien familial et scolaire
Un livre Young Adult d'une violence psychologique inouie, une violence des mots, des actes, un cynisme poussé à son paroxysme. Une lecture pouvant rivaliser avec bon nombre de thrillers car quand vous refermez le livre, vous restez abasourdi. Alice est une atrocité pourtant contrairement à bon nombre de personnes qui l'ont détestée, moi je l'ai adorée .... il faut croire que je suis donc cynique, froide, dure et sans pitié !
Une mention spéciale pour l'auteur de ce livre qui a su manier l'humour, la dérison mais avec une violence des mots et une certaine réalité qui peut choquer. Dans les premières pages, elle nous décrit une cour de lycée avec objectivité et réalisme :
- Les premiers de la classe
- Les faux rebelles
- Les poupouffes , subtil métissage de pimbêche et d'idiote
- Les fausses gothiques
- L'élite ... la boucle parfaite, le sourire étincelant, leur serre-tête haute couture ne sert pas à grand chose puisqu'il ne sert rien ...
Etc ....
Bravo Mme Eli Esseriam, je suis conquise par votre plume, certains passages m'ont fait mourir de rire. Une écriture, un ton qui gifle, qui claque, un humoir noir très noir et une fin terrible et insoupçonnable qui se termine par un rictus.