Hello ! A mon tour de poster enfin ce que j'ai écrit cet été :P
J'espère que le roman "sans titre" vous plaira un peu, pour me dire que je n'ai pas écrit n'importe quoi ^^
Voilà, n'hésitez pas à donner votre avis et à dire vraiment ce que vous en pensez :)
Il y a certes la politesse mais aussi les avis francs qui aident à continuer et à s'améliorer !
Ok, ok ! Le titre viendra bientôt quand j'aurais une idée assez claire de ce qui pourrait représenter mon histoire [je dis pas que j'écris comme je pense XD].
Bonne lecture :D
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PROLOGUE
Trois coups à la porte. Henry s?avança vers l?entrée et ouvrit la porte. Il était tard. Un homme se dressait face à lui. « Herkos ! » dit-il d?une voix étouffée, l'angoisse s'empara de lui lorsqu'il remarqua ce que l'étranger portait dans ses bras. « Entre » s'empressa-t-il d'ajouter.
« Ne veux-tu pas t'asseoir un instant ? Tu me sembles fatigué depuis... » Il n?acheva pas sa phrase, prit d'un malaise au souvenir de la dernière visite de l?étranger, une année auparavant.
« Qui est-ce ? s'écrit une voix venant de l?étage.
- Personne. Un étranger venu demander son chemin, lance Henry espérant ne pas inquiéter sa femme.
- A cette heure-là ! Mais qu'il entre, je vais lui préparer quelque chose de chaud ! Je vais aussi lui préparer un lit.»
Henry tressaille. Il le sait bien, Herkos ne passera pas la nuit ici. Il vient déposer l'enfant puis il repartira par la forêt rejoindre ce monde dont il leur à vaguement parlé. « Non ! » pense-t-il, jamais cet homme ne nous laissera à nouveau un enfant, Nadine ne le supporterait pas une seconde fois.
« J'arrive Henry ! Fais passer notre invité au salon.
- Non Nadine ! Ne descends pas ! » crie-t-il à sa femme d'une voix forte.
Mais à ces mots Nadine n'eut qu'une envie : dévaler l'escalier le plus vite possible. Arrivée en bas, face à l'étranger son visage pâlit immédiatement. Elle le connaissait. « Pas lui ! Pas Herkos ! » essaie-t-elle de hurler mais aucun son ne sort de sa bouche, ses paroles restent coincées dans sa gorge. Ses yeux semblent sortir de leurs orbites. Enfin elle a les force d'articuler quelque chose :
« Sortez ! dit-elle. Sortez de chez moi ! Vous m'avez pris mon enfant, je l'ai élevé, moi seule, c'était le mien. Et pas l?un d?entre vous ! ajouta-t-elle d?une voix qui se voulait méprisante. Je n'accepterai pas de me faire reprendre un autre enfant que j'aurais élevé et aimé !
- Nadine... essaie de dire Henry pour la calmer. Ce n'était pas le notre, nous le savions. Rappelle-toi que nous devons la vie à Herkos, nous avons une dette envers-lui et les siens. »
Herkos était resté impassible pendant tout ce temps. Il prit enfin la parole après avoir dévoilé le visage de l'enfant en déplaçant un bout du linge qui le recouvrait.
« Ses parents l'ont appelé Gwenëlle il y a un an. » Après quoi il s'approcha de la femme et lui tendit la fillette qu'elle accueillit dans ses bras les larmes aux yeux. Aussitôt elle la recouvra et l'emmena à l'étage, loin d'Herkos qui, pour elle, représentait le danger. Le désespoir.
Ils ne pouvaient pas avoir d'enfants et Herkos était, malgré les qualificatifs qu'elle lui avait attribués, le seul à assouvir son désir d?être mère bien qu'il fut de courte durée la première fois.
Herkos semblait mal à l'aise avec l'enfant, à présent qu'il n'avait plus ce poids dans ses bras, il avait un air davantage cordial face à Henry. Ou bien était-ce dû au fait qu'il avait eu peur de ne pas réussir à confier l'enfant au couple après la dernière fois.
« Je comprends ce que cela lui fait. Je dépose les enfants et je les reprends. J'ai dans mes souvenirs plus de cris et d'hurlements de mères que quiconque sur Terre. » Il rajouta en pensée « Et vu sur LaCarte plus d'orphelins que quiconque? »
Cinq ans auparavant, Nadine et Henry vivaient dans cette même maison. Tranquilles et seuls à la lisière d'une forêt, leur bonheur de vivre était doux à voir. Mais un jour un loup de la forêt s'approcha de leur maison et manqua de les tuer. Nadine était affolée, elle se sentait défaillir, elle de souvenait des moments heureux dans cette maison tranquille jusqu'à ce jour. Le loup s'approcha trop et attrapa Nadine à la cheville. Elle hurla. Un cri monta à la cime des arbres et des nuées d'oiseaux s'envolèrent. Henry était incapable de faire quelque chose il saisit une branche d'arbre et s'approchait prudemment de la bête lorsqu'un homme accourut avec une arme et acheva le loup d'un seul coup. Nadine se dépêtra des crocs de l'animal et vit avec horreur l'entaille que le loup avait formée sur sa cheville. Elle garderait cette cicatrice à vie. L'homme semblait sur les traces de l'animal à l'oeil étrange depuis quelques temps. Le couple jurait avoir vu que son oeil était fait de verre.
Leur sauveur se nommait Herkos. Il ne s'attarda pas mais le couple savait qu'ils auraient toute leur vie une dette envers cet homme, une dette qu'ils commencèrent à payer trois années après l'accident.
Herkos se présenta devant leur porte, les salua et leur présenta le jeune garçon. Il s'appelait Nija et vivait depuis moins d?un an. Il ne leur dit pas d'où il venait et pourquoi il était là. Il les pria simplement d'en prendre soin et que lui - Herkos - retournait chez lui sur LaCarte. C'est là l'unique information que Nadine et Henry avaient de lui. LaCarte. Qu'était-ce que ce nom ? Un chef-lieu d'un pays étranger ? Ils avaient fait des recherches sans résultats et avaient rapidement abandonné. Nadine était alors la plus heureuse des femmes avec cet enfant auquel elle n'aurait jamais pu rêver.
Cette idylle dura une année au bout de laquelle Herkos revint chercher l'enfant. Nadine ne voulait pas le lui laisser mais il réussit à la convaincre et à repartir avec Nija dans ses bras. Elle pleurait à chaudes larmes. Après le départ de l'homme elle s'enferma dans sa chambre et y passa la majeure partie de son temps. Elle ne faisait rien. Elle était désespérée, pour elle cet enfant c'était la vie. Sa vie. Sans Nija, il ne restait plus que la mort. Henry faisait tout pour que sa femme aille mieux. Un jour, elle passa la journée dans la cuisine à faire des pâtisseries à l'occasion de Noël. En rentrant chez lui, Herkos l'entendit chanter une chanson. Il sourit, se disant qu'elle s'était ressaisie, et avaient repris le cours de leur vie. Espérant ne jamais revoir Herkos.
Encore fallait-il croire en cet espoir.
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J'ai déjà le chapitre 1 mais il arrivera une fois corrigé.
Je trouve ça pas très lisible ici, je préfère quand c'est sur word :s
J'espère avoir corrigé une bonne partie de mes fautes mais on fait tous des erreurs, alors je remercie ceux qui me les relèveront d'avance ;)
C'est peut être assez mélangé dans votre esprit, mais comprenez que c'est souvent le cas dans les prologues, on ne comprend [pas souvent] grand chose, sinon on apprend une partie de ce qu'il s'est passé. Mais la suite vous enlèvera ce brouillard ;)