[suivi de lecture] sweet Maya

 
  • Stellade

    Englouti sous les livres

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    #791 12 Août 2014 19:16:37

    Après avoir lu k. Hosseini, j'ai changé mon point de vue sur ma chance d'être française.
    Mille soleils splendides, m'a aussi beaucoup ému.
    A un point...
    @Stéphanie. Moi aussi, je te conseille cet auteur extraordinaire.

    Une tentation de plus.
    Bonne continuation. Bisous
  • cerisia

    Dévaliseur de librairies

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    #792 12 Août 2014 19:31:58

    "La couleur du lait" me tente énormément ! Bonne lecture :)
  • Sweet Maya

    Marin sur les mers du savoir

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    #793 12 Août 2014 20:26:33

    @Stellade: Oh, tu as lu "Mille soleils splendides"??? Il paraît qu'il est encore mieux que les "Cerfs-volants de Kaboul", tu confirmes? :P Merci en tout cas pour ton avis!! :-)

    @Cerisia: Sortie prévue pour le 28 août miss! ;) C'était vraiment une très jolie surprise en tout cas! =D

    J'en profite pour vous donner ma lecture du moment: "Je m'appelle Asher Lev", de Chaïm Potok, un roman qui se passe dans la communauté juive hassidique de New-York, dans les années 50 et qui suit le destin d'un jeune garçon dont le don pour le dessin pourrait le détourner de la foi, au grand dam de ses parents...
  • cerisia

    Dévaliseur de librairies

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    #794 12 Août 2014 21:12:19

    Merci pour la date de sortie :) tu es une petite chanceuse toi :ok:
  • Sweet Maya

    Marin sur les mers du savoir

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    #795 14 Août 2014 20:22:15

    cerisia a écrit

    Merci pour la date de sortie :) tu es une petite chanceuse toi :ok:


    C'est l'avantage de bosser dans le milieu! ;)

    J'ai poursuis ma lecture du livre de Chaïm Potok et je dois dire qu'il me plait de plus en plus! :aouh: Un roman qui mélange habilement création artistique et poids de la tradition...
    <image>
    J'en profite également pour partager avec vous l'un de mes derniers coups de coeur pour "La couleur des sentiments" de Kathryn Stockett:

    "L’histoire se déroule à Jackson, en 1962, dans une petite ville du Mississipi. Tandis que les femmes blanches occupent leurs journées en réceptions, soins esthétiques, cancanages et actions sociales diverses et variées, les Noires quant à elles sont employées pour élever leurs enfants, nettoyer leur maison et faire la cuisine. A une époque où la ségrégation raciale est encore une normalité, où les femmes ne parviennent pas encore à s’émanciper et où la violence ordinaire empêche les gens de sortir de chez eux, trois femmes vont s’unir, une Blanche et deux Noires, allant ainsi à l’encontre de tous les diktats imposés par leur société. Elles vont ainsi tenter d’ouvrir les yeux de leur communauté sur l’injustice sociale qu’elle perpétue au détriment de la dignité humaine.

    Comme de nombreux lecteur avant moi, je me suis complètement laissée séduire par le trio atypique et néanmoins attachant formé par Skeeter, Aibileen et Minny. Trois femmes au caractère bien trempé qui se distinguent par leur volonté de faire bouger les choses et de voir la société évoluer vers un monde meilleur. Leurs voix s’élèvent avec une étonnante justesse pour nous dépeindre leur quotidien fait d’humiliations et de frustrations. Une plume agréable, fluide qui s’écoule avec une facilité déconcertante et nous plonge au cœur d’un combat passionnant.

    Avec ce roman bouleversant et profondément engagé, Kathryn Stockett nous offre un témoignage remarquable des  mœurs américaines dans les années 60 à travers le portrait contrasté d’un pays où le racisme, la discrimination et les persécutions côtoient la solidarité et le courage d’un peuple opprimé. « La couleur des sentiments » est un magnifique roman choral qui place les femmes au cœur de son intrigue, leur donne la parole et parvient à nous bouleverser avec une étonnante facilité. Une découverte indispensable !"

  • Stellade

    Englouti sous les livres

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    #796 15 Août 2014 14:24:43

    Je confirme ++, "mille soleils splendides" est celui que j'ai préféré. Niveau émotions, il encore plus poignant. Lis le, je te promets, il vaut le détour !
    Tu me tente beaucoup avec ta lecture "je m'appelle asher lev". Quelle édition ?
    Bonne continuation.
    Bon 15 août. Bisous
  • cerisia

    Dévaliseur de librairies

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    #797 15 Août 2014 14:28:47

    La couleur des sentiments a été un coup de coeur.

    Je ne connais pas ta nouvelle lecture mais bonne lecture :)
  • Sweet Maya

    Marin sur les mers du savoir

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    #798 15 Août 2014 14:43:50

    @Stellade: Merci ma belle! Je le lirai, c'est sûr! J'ai trop aimé le style de l'auteur, ça donne envie d'y retourner! =)
    Et tu as lu "Ainsi résonne l'écho infini des montagnes"? Je vais attendre qu'il sorte en poche pour me l'acheter celui-là... :grat:
    "Je m'appelle Asher Lev" est aux éditions 10/18, je reviens vous en parler tout à l'heure car je viens de le terminer et je suis en train d'écrire mon billet! ;)
    Bon 15 août à toi!! :bisous:

    @Cerisia: Merci!!! =D
    Si tu as un autre coup de coeur à me faire partager, je suis preneuse! ;) Bon week-end et bonne lecture à toi!
  • faurelix

    Dévoreur de PAL

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    #799 15 Août 2014 15:28:07

    Oh oui ! Il est super ce bouquin :pink:
  • Sweet Maya

    Marin sur les mers du savoir

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    #800 15 Août 2014 20:28:37

    Voilà mon billet sur "Je m'appelle Asher Lev" fraîchement rédigé! Sur ce, je m'en vais voir "Divergente"! =D
    <image>
    "Il s’appelle Asher Lev et son nom deviendra célèbre un jour. C’est du moins ce qu’affirment tous ceux qui l’ont vu à l’œuvre. Dès son plus jeune âge, Asher Lev fait preuve d’un véritable don pour le dessin. A seulement six ans, il exprime déjà avec une incroyable justesse sa perception des choses et montre une véritable curiosité pour tout ce qui touche à la création et à la compréhension du monde. Mais son père, juif hassidique très respecté, voit d’un mauvais œil ce passe-temps qui détourne son fils de l’apprentissage de la Torah…

    Dès lors, le jeune garçon se retrouve tiraillé entre son besoin irrépressible de dessiner et l’envie de plaire à ses parents. Fort heureusement, le Rèbbe, qui n’est autre que le dirigeant de la communauté hassidique, voit dans ce don un cadeau de Dieu et non du diable et décide de confier le jeune garçon aux soins et à l’apprentissage de Jacob Kahn, un artiste réputé pour son talent et son franc-parler, tandis que les parents d’Asher se trouvent en Europe, essayant de mettre en place des yeshiva, afin de rassembler la communauté juive éparpillée depuis la Shoah. Le vrai défi pour Asher sera alors de parvenir à exprimer toute sa créativité, sans pour autant se détourner de ses origines, mais jusqu’à quel point cela est-il possible ?

    Dans ce roman initiatique profondément touchant, qui se déroule à Brooklyn dans les années 40-60, Chaïm Potok nous raconte l’ascension d’un jeune garçon pour devenir un peintre reconnu et estimé. Héritier d’un passé marqué par les drames, Asher Lev a baigné depuis son plus jeune âge dans les histoires de son peuple, hanté par l’image d’un grand-père au regard de braise parti sur les routes pour racheter les fautes du passé. Il a appris à respecter et honorer ceux qui ont marqué l’Histoire de leur nom. Mais le poids de la religion et des traditions se révèle être un héritage trop lourd à porter et un frein dans l’expression de sa créativité. Difficile alors de se libérer de ce poids sans blesser ceux qu’il aime…

    Chaïm Potok décrit avec une incroyable justesse les enjeux et les doutes qui pèsent sur les épaules de son personnage. Si la première partie du roman peut sembler parfois difficile d’accès pour les non-initiés aux us et coutumes des juifs orthodoxes (heureusement, un petit lexique peut être consulté à la fin du livre pour nous éclairer sur les termes spécifiques !), la seconde quant à elle, qui commence sur l’apprentissage d’Asher auprès de son maître, se révèle véritablement passionnante ! On s’ouvre avec lui à un monde qui ne lui est pas familier et qui lui offre de nouvelles perspectives et de nouveaux moyens de création, aiguisant ses sens à une nouvelle forme d’art.

    Partagé entre l’exaltation de la découverte et la mauvaise conscience engendrée par son éducation, Asher Lev va devoir faire preuve d’une volonté infaillible pour trouver sa voie. Difficile de ne pas être ému par le combat de ce jeune garçon pour défendre son don et ses convictions. Chaïm Potok nous offre un roman magnifique et néanmoins complexe sur la création, la liberté d’expression et sur le poids du passé et de la tradition. Et si vous avez aimé, jetez-vous sur la suite : « Le don d’Asher Lev ».