Faits divers

 
    • Hell-eau

      Lecteur averti

      Hors ligne

      #1 08 Janvier 2012 18:44:53

      J'aimerai beaucoup avoir vos impressions sur cette courte nouvelle.
      Il est fort probable que vous trouvez des fautes, un petit coup d'oeil pour les fautes seraient la bienvenue :D.

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      FAITS DIVERS



          Mardi 13 décembre 2011, était pour moi une journée comme tant d'autres. 
      Je suis au volant de ma voiture accompagné de mes parents. Je vérifie que tout le monde a bien mis sa ceinture de sécurité. Je démarre, je prends la direction de la ville pour rentrer à la maison. On sortait du magasin, on a acheté un panier de fruits sec, ma mère à l'avant partage les friandises. Elle passe des abricots secs à mon père. Dans le rétroviseur, à l'arrière je vois mon père, une fois de plus il n'est pas assis correctement, il va encore se plaindre qu'il a mal au dos. 
      Je roule à vitesse raisonnable.
      Puis tout se passe très vite, j'appuie à fond sur la pédale de frein. Trou noir.
      Quand je reprends conscience, j'ai l'impression d'entendre une sirène. 
      -Il ne faut pas s'endormir mademoiselle.
      L'ambulancier est près de moi, il me secoue de temps en temps pour vérifier que je ne dors pas. Je ne réalise pas immédiatement les événements. J'ai l'impression de me réveiller d'un cauchemar mais je me rends compte qu'il s'agit de la réalité. Je ne sais pas comment vont mes parents, j'ai du mal à parler je suis encore en état de choc. L'ambulancier tente de me rassurer. Je n'arrive pas très bien à distinguer se qui se passe autour de moi. J'ai une douleur insoutenable à la tête, la lumière du camion me donne encore plus de mal, je ferme les yeux.
      Je reprends mes esprits peu à peu, je suis dans le couloir de l'hôpital. Je n'ai pas encore vu mes parents je ne sais pas se qu'ils ont. Mais j'entends ma mère discuter, je sais qu'elle n'est pas loin. Je me rends compte que je n'ai plus de chaussure à mon pied, je ne peux pas bouger ma cheville. Je ne peux pas me redresser, j'ai mal aux côtes. Je bouge petit à petit, à priori je n'ai rien de très grave. Mais j'ai toujours cette douleur à la tête, la lumière me donne la migraine et j'ai froid.
      Ma mère a prévenu ma soeur, elle est près de nous. Elle me parle mais je ne dis rien. Nous voir ainsi lui donne beaucoup de peine, elle essaie de rester forte pour ne pas montrer sa détresse. Deux policiers sont venus me voir pour ramener des affaires, ils m'interrogent pour savoir comment je vais. A mon tour, je les interroge pour savoir se qu'il s'est passé car jusqu'à maintenant personne n'est capable de me le dire. Même eux ils l'ignorent. Juste cette sensation d'avoir freiner qui revient, mais je ne sais toujours pas pourquoi. Encore dans les vapes je suis incapable de suivre la conversation.

      Un médecin m'ausculte enfin.
      -Pas de fracture sur la radio de votre cheville, la douleur aux côtes est dû à votre ceinture. Vous avez un traumatisme facial. Comme vous avez perdu connaissance il faut vous faire un examen supplémentaire. Vous resterez en observation pour la nuit.
      Contusions aux côtes, douleur à la cheville et un bel hématome à l'?il. Je regarde dans les poches de mon jean, un papier avec l'adresse d'un garage. Je ne me souviens pas l'avoir mis, je ne me rappelle pas d'ailleurs avoir passé une radio pour mon pied. Je vois enfin mon père, il a l'air d'aller bien.

      D'un coup j'ai la culpabilité qui monte en moi, je ne sais pas se qui s'est passé. Je suis forcément fautive puisque je conduisais. Est-ce que ça aurait pu être évité ? Les larmes coulent toutes seules, je pleure. L'infirmière à coté de moi qui remplit mon dossier ne sait pas quoi dire, elle est très gênée. Ma s?ur essaie de me réconforter. Je suis soulagée quand j'apprends que je n'ai percuté personne. Ma mère a des bleus sur tous le corps, mon père a les cervicales bloquées et tous deux ont les mêmes contusions aux côtes. Une chose est sûre les ceintures nous ont sauvé la vie. Pourtant je suis prudente mais j'ai quand même eu cet accident. La culpabilité et les remords restent très présents.




      Jeudi 15 décembre 2011, rubrique faits divers :

      « Trois blessés sur la route. Trois personnes ont été blessées lors d'un accident de la circulation qui a eu lieu route de Murviel. La conductrice a perdu le contrôle de son auto et a fini sa course sur le toit après avoir percuté un platane. »

      Dernière modification par Hell-eau (15 Janvier 2012 15:51:13)

    • loulou86

      Lecteur initié

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      #2 09 Janvier 2012 18:28:38

      Je préférais ton texte d'avant, mais j'aime bien celui-ci aussi. SInon, deux trois petites choses :

      Ligne 1 :

      Une journée ressemblante parmi tant d'autres


      Pour ma part, ça m'a un peu choqué. Après, je ne sais pas ce qu'en pensent les autres. J'aurais plutôt mis "une journée comme tant d'autres" ou "une journée comme les autres".

      Ligne 2 :

      je vérifies


      Pas de s à la première personne du singulier. C'est je vérifie.

      Ligne 5 :

      qu'il l'a mal au dos


      C'est qu'il a mal au dos, on supprime le l' ici, sinon ce n'est plus correct, orthographiquement parlant.

      Ligne 8 :

      Tous se passe


      C'est tout se passe.

      Ligne 16 :

      se qu'ils ont


      ce qu'ils ont.

      Et sinon, j'ai vu qu'après le dialogue du médecin qui "nonce les blessures, tu n'est pas retourné à la ligne. Je pense que tu as oublié, c'est tout, mais c'était pour dire que ça prêtait un peu à confusion, car, du coup, on voit moins bien la fin des paroles du médecin. Mais sinon, en général, j'ai bien aimé. Et aussi, une question : c'est volontaire, l'emploi du présent tout au long du texte ?

    • Max Hell

      Lecteur professionnel

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      #3 09 Janvier 2012 20:34:45

      1er paragraphe

      Mardi 13 décembre 2011, était pour moi une journée ressemblante comme tant parmi d'autre.
      (comme loulou, j'trouve ça très bizarre.. à la place j'aurais mis : "était pour moi une journée parmi tant d'autres" ou "était pour moi une journée ressemblant à tant d'autres")
      Je suis au volant de ma voiture accompagné de mes parents. Je vérifies que tous le monde (on dit "tout le monde" et nous "tous le monde" car le monde est singulier, c'est une généralité ;)) a bien mis sa ceinture de sécurité. Je démarre, je prends la direction de la ville pour rentrer chez nous (je n'aurais pas mis ça, je trouve que ça fait bizarre... après, relis plusieurs fois la phrase et regarde ce que tu pourrais mettre à la place, si tu trouves vraiment pas, j'pourrais t'en donner un ou deux :)). On sortait du magasin, on a acheté un panier de fruits sec, comme la gourmandise était trop forte(j'comprends pas..) ma mère à l'avant partage les friandises. Elle passe des abricots secs à mon père. Au ("Dans le" correspondrait mieux..) rétroviseur, à l'arrière je vois mon père, une fois de plus il n'est pas assis correctement, il va encore se plaindre qu'il l'a mal au dos.


      2eme paragraphe :

      Je roule à vitesse raisonnable.
      Puis tous (comme la dit loulou, c'est "tout" ;)) se passe très vite, j'appuie à fond sur la pédale de frein. Trou noir.
      Quand je reprends conscience, j'ai l'impression d'entendre une sirène.
      - Il ne faut pas s'endormir mademoiselle.
      L'ambulancier est près de moi, il me secoue de temps en temps pour vérifier que je ne dors pas. Je ne réalise pas immédiatement les événements. J'ai l'impression de me réveiller d'un cauchemar mais je me rends compte qu'il s'agit de la réalité. Je ne sais pas comment vont mes parents, j'ai du mal à parler je suis encore en état de choc. L'ambulancier tente de me rassurer. Je n'arrive pas très bien à distinguer se (ce)  qui se passe autour de moi. J'ai une douleur insoutenable à la tête, la lumière du camion me donne encore plus de mal, je ferme les yeux.


      Voilà, j'ai repérer la plupart des fautes... J'dois y aller, donc j'essayerais de finir ça demain ;)

    • Hell-eau

      Lecteur averti

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      #4 09 Janvier 2012 21:02:24

      Merci beaucoup pour les fautes. En se qui concerne la première phrase je sais pas du tous se qu'il m'a pris ce jour là, pourtant j'ai relu plusieurs fois O_o .
      Pour le "chez nous" je peux le remplacer par "à la maison" ?
      Je ne serais pas contre si tu as d'autre idée :)

      Et oui l'utilisation du présent est volontaire, je trouvais que c'était mieux.
    • Max Hell

      Lecteur professionnel

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      #5 10 Janvier 2012 16:44:14

      à la maison, serait effectivement beaucoup mieux ;) c'est à ça que j'pensais :P
    • Max Hell

      Lecteur professionnel

      Hors ligne

      #6 10 Janvier 2012 17:37:42

      Je reprends mes esprits peu à peu, je suis dans le couloir de l'hôpital. Je n'ai pas encore vu mes parents je ne sais pas ce qu'ils ont. Mais j'entends ma mère discuter (y a un vide j'trouve, j'aurais mis une virgule là :)) je sais qu'elle n'est pas loin. Je me rends compte que je n'ai plus de chaussure à mon pied, je ne peux pas bouger ma cheville. Je ne peux pas me redresser, j'ai mal aux côtes. Je bouge petit à petit, à priori je n'ai rien de très grave. Mais j'ai toujours cette douleur à la tête, la lumière me donne la migraine et j'ai froid.


      Rien dans ce paragraphe à part la virgule que j'trouve qu'il manque :)

      Ma mère a prévenu ma soeur, elle est près de nous. Elle me parle mais je ne dis rien. Nous voir ainsi lui donne beaucoup de peine, elle essaie (et non essaye ;))de rester forte pour ne pas montrer sa détresse. Deux policiers sont venus me voir pour ramener des affaires, ils m'interrogent [color=#19B21F](manque un mot) savoir comment je vais. A mon tour, je les interroge pour savoir se qu'il s'est passé car jusqu'à maintenant personne n'est capable de me le dire. Même eux (aussi ?) ils l'ignorent. Juste cette sensation d'avoir freiner qui revient, mais je ne sais toujours pas pourquoi. Encore dans les vapes je suis incapable de soutenir (<< est-ce vraiment le bon mot, il m'a "choqué" :P) la conversation.


      D'un coup j'ai la culpabilité qui monte en moi, je ne sais pas se qui s'est passé. Je suis forcément (il manquait un accent ;)) fautive puisque je conduisais. Est-ce (manquait un tiret) que ça aurait pu être évité ? Les larmes coulent toutes seules, je pleure. L'infirmière à coté (pas de -er mais -é ;)) de moi qui remplit mon dossier, ne sait pas quoi dire, elle est très gênée. Ma soeur essaie de me réconforter. Je suis soulagée quand j'apprends que je n'ai percuté personne. Ma mère a des bleus sur tous le corps, mon père a les cervicales bloquées et tous deux ont les mêmes contusions aux côtes. Une chose est sûre la ceinture (j'aurais mis les ceintures, amsi après tu vois ;)) nous a sauvé la vie. Pourtant je suis prudente mais j'ai quand même eu cet accident. La culpabilité et les remords restent très présents.


      Voilà ! ;) J'ai passé quelques paragraphes, car je n'ai pas trouvé de fautes ;) J'ai mis en gras les mots que j'ai corrigé et j'ai rajouté quelques virgules ;)

      Sinon, au niveau de l'histoire... Le but de ce récit est louable, mais je trouve que c'est beaucoup pour pas grand chose. J'ai été perdu, comme l'a surement été la conductrice, ça c'est un très bon point, on se demande ce que sont devenus les parents, etc.. Donc le style j'trouve rien à redire, comment c'est emmené et tout. Mais j'trouve pas d'intérêt concret pour ton histoire.. ça ne m'a pas spécialement choqué ni ému.. :/ L'aspect n'est pas assez dramatique pour une histoire comme ça ;)

      Contrairement à loulou, j'aime bien que le présent soit utilisé.. bien que le système du passé aurait permis de rajouter des petites notes de la conductrice qui revient sur cet accident quelques jours plus tard ;)   

      Ce ne sont que mes avis et tu as droit de ne pas être d'accord ;)

    • Hell-eau

      Lecteur averti

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      #7 15 Janvier 2012 15:50:29

      Mais je suis d'accord avec toi !
      En tous cas merci encore :D