Mémoire d'Outre-Tombe, version revisité

 
    • Manîthil

      Livraddictien débutant

      Hors ligne

      #1 22 Janvier 2012 23:45:39

      Bonjour, ou plutôt, bonsoir à vous tous ! Alors, ce premier écris que je vais posté est quelque peu différent, et c'est une re-visitation des Mémoires d'Outre-Tombe de Chateaubriand que je vous propose. Le principe est simple : j'ai eut en français une suite de texte à écrire. L'extrait du véritable texte ne faisait que quelques lignes, deux ou trois si je me souviens bien, et il fallait, comme son nom l'indique en créer une suite. Le texte ne devait pas être très long, mais devait retracer un souvenir douloureux du narrateur. Etant donné que j'ai été absente le jour où cette rédaction a été demandé, je n'ai que très peu d'indications sur ce que je dois ou non faire. Je me suis donc dis que, plus je pouvais avoir d'avis sur ce que j'avais écris, moins j'aurais de chance de me fourvoyer et donc, de ramasser une mauvaise note. Je n'attends pas de vous que vous faisiez le travail à ma place, pas du tout ! Disons que j'aimerais simplement savoir si cela vous plaît, et si celle vous semble être une suite possible pour cette histoire. Désolé pour ce long discours, mais comme cela, vous êtes au courant de tout ! (: Bon et bien voici le texte ( les quelques lignes en italiques sont les lignes de départ pour la suite de texte )



      Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d'une grive perchée sur la plus haute branche d'un bouleau. A l'instant, ce son magnifique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel; j'oubliais les catastrophes dont je venais d'être le témoin, et, transporté subitement dans le passé, je revis ces campagnes où j'entendis si souvent siffler la grive. Quand je l'écoutais alors, j'étais triste de même qu'aujourd'hui. […]


      Le vent soufflait violemment, mais aucune tempête n’était présagée pour la journée. C’était une de ces après-midi paisible, une de ces après-midi où personne ne sortait mettre le nez dehors. Le majordome faisait ses rondes d’inspections comme à l’accoutumé, les femmes de chambre s’occupaient de la propriété, faisant et défaisant les lits, rangeant les quelques affaires qui traînaient. Je me trouvais dans la chambre que l’on m’avait attribuée à la naissance. Grande, ornée de grand meubles de bois massifs, elle m’avait toujours parut comme un refuge, un refuge où je pouvais être simplement moi, sans le problème de respecter les conventions dû aux enfants de famille riches.

      Je ne me trouvais rien à faire, du moins, rien qui puisse me captiver pendant les quelques heures qu’il me devait d’attendre avant de m’allonger et de m’endormir. Je restais simplement là, sans bouger, à réfléchir à des choses sans la moindre importance. Une pluie fine se mit à marteler les vitres, donnant l’impression que toute la demeure n’était autre qu’un dôme en verre. Le bruit pouvait être agaçant, si ce n’est que j’étais au chaud, chez moi, et que regarder à l’extérieur était la meilleure distraction que m’est donnée cette journée.

      C’est alors que j’entendis le son de pas qui grimpaient le long de l’escalier menant à l’étage. Je ne m’en formalisais pas, en effet, il y avait bien plus de pièces dans cette maison que de trous dans un morceau de gruyère. Cependant, les claquements sur le sol s’intensifièrent, jusqu’à ce que je puisse entendre une petite frappe discrète à la porte de ma chambre. Je n’eus le temps de faire entrer la personne que celle-ci ouvrait l’un des battants, me murmurant d’une voix presque inaudible ce que je ne pouvais réaliser pour le moment.

      Je me levais, et traversant un couloir, une jeune femme me guida jusqu’à la chambre de mon père. Il était allongé sur le dos dans son lit, aussi pâle que les draps dans lesquelles il était. Une chaise avait été posée, tout près de lui, certainement à mon attention. Je m’asseyais donc, et posais une main sur l'une des siennes qui avaient été disposées le long de son corps. Il était froid, mais un sourire semblait étirer ses lèvres bleuis dans un masque figé, mais calme.

      Un son attira mon attention, par delà les fenêtres de la pièce. Fendant l’air dans une grâce animal, une volée de grives se mit chanter de leur voix suraiguës, et leur plumage moucheté tranchait dans le ciel gris. Les mêmes grives que celle présente sur son perchoir, symbole d’un souvenir enfouis au plus profond de ma mémoire.



      Et bien voilà ! (: S'il y a des fautes, c'est tout simplement parce que je n'ai pas corrigé encore le texte. Merci d'avance pour vos avis !

      Dernière modification par Miyuki-Jury (22 Janvier 2012 23:54:51)

    • Mypianocanta

      Livraddictien de l'espace

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      #2 23 Janvier 2012 17:27:19

      A part toutes les fautes qui traînent (mais que je te laisse corriger), c’est un texte intéressant ... peut-être manque-t-il une ou deux phrases entre les deux derniers paragraphes sur le ressenti du narrateur.

      Pour le reste il y a une formule qui me gêne "les quelques heures qu’il me devait d’attendre". Cela fait un peu étrange et pas très compréhensible par rapport au texte.

      Attention : je ne suis pas prof de français ;)
    • Manîthil

      Livraddictien débutant

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      #3 23 Janvier 2012 19:02:46

      Je m'étais dis la même chose sur le ressenti du narrateur (: Sinon, la phrase qui te dérange, je vais peut-être la reformuler, je ne sais pas encore ! En tout cas, merci d'avoir pris le temps de lire mon texte et d'avoir donné ton avis !