Hello !
J'espère que vous allez bien ! Une fin d'année chargée par ici qui m'empêche de lire autant que je le voudrais (mon cerveau ne sait visiblement faire qu'une chose à la fois), et ce n'est malheureusement pas encore terminé... Vivement fin juin !
Maryie : Merci ! Je suis en dernière année d'orthophonie. Je te conseille cette BD, vraiment super chouette ! Je n'ai pas encore exploré les jeux de miroir entre les deux proposés par l'auteur, mais je pense que ce doit être savoureux. ^^
Cerisia : Oh je n'ai pas lu
La Pitié dangereuse tiens, j'avais oublié ! :)
Marie-Antoinette me fait envie depuis longtemps, je pense que je tenterai un jour, bien que je pense que ça me passionnera moins que Marie Stuart (figure fascinante pour moi, et puis sa vie, on aurait voulu écrire un roman comme ça qu'on n'y serait pas arrivés...!!)
Felina : Zweig, un de mes chouchous ! :) Merci à toi !
J'ai lu en ce mois d'avril
La Pagode sans ombre, de Hyun Jin-geon, un auteur coréen. J'ai beaucoup aimé ce roman, très rythmé, et l'écriture est très sobre, ça se lit très bien et vite. Des allures de conte et en même temps les sentiments des personnages sont bien développés.
Le roman date de 1939 et a été publié en feuilleton quotidien, ce qui explique les mini-chapitres et le rythme du roman, avec des sortes de mini-épisodes et des changements fréquents de points de vue. Les personnages sont plutôt attachants, mais j'aurais bien aimé les voir encore davantage développés, j'ai parfois été un peu frustrée de ne pas les connaître mieux !
C'était ma première incursion coréenne et ça m'a beaucoup plu. Forcément c'est très dépaysant, déjà les noms, encore plus inconnus pour moi que les noms japonais ou chinois, et les lieux et coutumes, je me suis rendu compte que je ne connaissais RIEN à ce pays !! Ce n'était donc pas toujours très évident à suivre... Surtout qu'il s'agit d'un roman historique, la Corée au VIIIème siècle était divisée en royaumes (apparemment), et je n'ai rien compris... Déjà que la géographie coréenne actuelle m'est inconnue, alors l'ancienne... Bref, ça m'a donné envie d'en savoir plus, et de me pencher sur l'histoire et la culture de ce pays !
La mise en forme du livre est très soignée, notamment la couverture, très élégante avec sa petite estampe, je vous invite à aller voir la fiche bibliomania (que j'ai rajoutée, dans la douleur !).
Bonnes lectures à tous, et bon long week-end pour ceux qui ont cette chance ! Bon courage aux autres ! :)
« Suis ce chemin et tu arriveras à un grand étang, l’étang des ombres. Guette bien sa surface. Quand la pagode sera terminée, tu verras alors s’y refléter son ombre… » La jeune Asanyeo a bien entendu les instructions du moine mais elle ne voit toujours rien. Sans nouvelles depuis trois ans déjà, elle garde pourtant espoir à l’idée de revoir Asadal, son époux, tailleur de pierre qui a quitté le village pour construire deux imposantes pagodes au temple de Bulguksa, à Seorabeol. Mais il ne rentrera pas avant d’avoir achevé son ouvrage…
Cette histoire se déroule au royaume de Silla, dans la Corée du VIIIe siècle. À cette époque, le sud de la péninsule a été unifié, grâce notamment à l’aide militaire de la Chine des Tang. Mais ces derniers continuent d’exercer une forte influence sur le royaume, ce qui de plus en plus contrarie les sentiments patriotiques de certains nobles, qui voudraient voir leur royaume retrouver sa grandeur et son indépendance culturelles d’antan. Dans l’ombre, des révoltes se préparent…
Dans La Pagode sans ombre, qu’il publie en feuilleton en 1938-39, l’écrivain Hyun Jin-geon présente une version romancée de la fameuse légende d’Asadal de Baekje. Cette histoire, dans laquelle se confrontent valeurs traditionnelles et valeurs modernes, un monde ancien et un monde nouveau, est l’occasion pour l’auteur d’affirmer une fois de plus l’identité culturelle du peuple coréen, à une époque où le pays vit sous domination japonaise, et de rappeler encore son riche héritage artistique, au sein duquel comptent, entre autres, les fameuses pagodes du temple de Bulguksa. Aujourd’hui classées trésors nationaux, elles peuvent toujours être admirées dans la ville de Gyeongju.