[Suivi lecture] Mypianocanta - IX

 
  • Frankie

    Englouti sous les livres

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    #1311 17 Avril 2024 20:08:00

    J'ai vu dans tes lectures que tu avais lu L'âme de l'Empereur, c'est un roman (ou novella plutôt) que j'ai énormément aimé. Je regrette que ça n'ait été qu'un one shot d'ailleurs.

    Et tiens, un Follett que je n'ai pas lu ! Je le note de suite !
    Bonnes lectures !
  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #1312 17 Avril 2024 20:42:21

    Bonsoir,

    @ winnie : oui toujours aussi chouette.
    @ Exuline : je vais essayer de faire mon avis rapidement alors ;)
    @ Frankie : En effet L'âme de l'empereur mériterait une suite mais en même temps j'ai apprécié d'avoir une histoire relativement courte qui se tient. Pour le Ken Follett, ce n'est pas le meilleur mais il était sympa à lire.

    Point lecture
    j'ai terminé Le pays de la liberté de Ken Follett
    j'ai dévoré Rendez-vous avec la justice (tome 9 des Détectives du Yorshire) que j'ai encore une fois adoré
    j'ai lu  le tome 3 de La Maison de la Nuit que j'ai trouvé très court et plutôt en-dessous des précédents, donc à suivre
    Et je commence juste Cavalier Vert de Kristen Britain série de fantasy que mon Homme et Fiston adore (au point de me réclamer chaque tome quand il sort); juste 2 chapitres de lus donc rien à dire pour l'instant.

    Je reviens très vite avec mes avis.

    Bonne soirée et bonne lecture :)
  • Dragonblood

    Lecteur timide

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    #1313 17 Avril 2024 20:48:25

    J'ai très envie d'avoir ton retour sur Cavalier Vert car il traine dans ma PAL depuis super longtemps et je suis toujours réticent à le sortir... Je ne sais même pas pourquoi, je crois que j'ai peur d'être déçu !
  • pontdeslivres

    Casual lecteur

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    #1314 18 Avril 2024 11:06:46

    A chaque fois que je lis ton suivi, ça me rappelle qu'il faut que je lise du Ken Follett ! Bonne lecture avec Cavalier Vert, je ne connaissais pas du tout mais ça a l'air cool !
  • Exuline

    Surfeur des couvertures

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    #1315 18 Avril 2024 14:39:12

    Je trouve d'une manière générale que les romans de la maison de la nuit sont très courts ce qui ne me dérange pas beaucoup comme ça ils sont rapide à caser entre deux gros tomes. Je viens de finir le 4 et je pense qu'il y a deux tiers à jeter, mais la dernière partie est rythmée comme dans le tome 2. Tu m'as dis dans mon suivi que tu vas laisser passer du temps pour le prochain, c'est aussi un deuxième avantage dans cette saga, on peut se permettre de laisser passer du temps, mais pas trop sinon après on ne les finit jamais :ptdr:

    J'ai le premier tome du cavalier vert dans ma PAL, j'attends donc ton retour pour savoir sil vaut le coup de le sortir. Tu le lis en papier ou en epub ? ;)

    A très vite et ne te prends pas la tête si tu n'arrives pas à faire tous tes retours, tes petits points permettent déjà de se faire une idée.
  • Claire C

    Commis de lecture

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    #1316 18 Avril 2024 15:07:53

    Complètement larguée dans tes lectures actuelles, mais un grand coucou quand même !
  • chris 311830

    Modératrice

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    #1317 18 Avril 2024 16:14:19

    J ai eu le cavalier vert pendant 1 plombe dans ma PAL  ebook et pour une raison que j ignore il a disparu de ma liseuse après une mise à jour
  • Mana_

    Administratrice

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    #1318 18 Avril 2024 16:21:51

    Mister m'a également recommandé Cavalier vert mais je sais pas, j'ai peur d'avoir une fantasy très bateau... Peut-être que ton avis me fera franchir le pas, si tu le trouves très intéressant. Bonne lecture !
  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #1319 18 Avril 2024 20:43:45

    Bonsoir,

    @ Dragonblood et Mana_ : il va falloir patienter un peu mais pour l'instant j'aime bien :)
    @ pontdeslivres : ouiiii il faut lire Ken Follett (j'en reparle très vite)
    @ Exuline : c'est vrai mais ce tome-là m'a paru encore plus court que les 1 et 2 :lol: (et je ne tarderai pas trop à lire le 4).
    Je lis Cavalier Vert en e-book (et j'ai tous les tomes jusqu'au 6 si cela t'intéresse ;)j'attends que le prix du 7 passe en-dessous du poche )
    @ Claire C : merci ^^
    @ chris : si tu veux, je peux te le renvoyer

    Donc, en mode rattrapage

    AVIS
    Capitale du Sud, t 2 : Trois lucioles de Guillaume Chamanadjian


    J’avais beaucoup aimé le premier tome de cette Capitale du Sud en particulier parce que l’écriture était aussi vivante et animée que la ville dont il est question ; et le personnage principal très attachant et chaleureux. Je soupçonnais qu’il y aurait des développements nouveaux par la suite même si l’action était relativement présente dans le premier tome et j’avais raison.
    Nox, le héros, se trouve donc dans une posture délicate. Ayant rompu ses liens avec le duc de la Caouane, il est sollicité de toutes parts

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    pour l’assassiner et c’est non seulement sa vie qui est en jeu mais aussi celles de ses amis plus ou moins proches.

    
J’ai aimé retrouver l’atmosphère de la Cité et en découvrir d’autres méandres dont Entre-les-murs. J’ai aussi aimé voir l’évolution de Nox, les choix qu’il (a) fait suite aux événements du premier tome et comment il apprend

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    à gérer ses pouvoirs dans le Nihilo

    mais aussi les relations avec ses amis comme avec ses ennemis.
    Et j’ai été happée par l’intrigue qui tout en s’appuyant sur les conséquences du premier tome avance bien et permet d’approfondir l’univers et de mieux voir les différents protagonistes de la guerre larvée qui se joue à Gemina mais aussi à l’extérieur ; difficile d’en dire plus sans tout dévoiler.

    Au final c’est un coup de cœur pour ce deuxième tome que j’ai encore plus aimé que le premier et qui m’a  aussi donné envie de retourner à Dehaven pour savoir ce qui s’y passe et entrevoir davantage les croisements que j’attends avec impatience.

    * * * * *
    Esclaves du passé d’Anne Perry


    Je ne me lasse pas de cette série que ce soit l’évolution des personnages - Monk encore une fois confronté à son passé -, de leur relation, ici en particulier entre Rathbone et Monk ou ce dernier avec Hester ; et le contexte historique assez pointu qui dans ce tome prend une saveur particulière puisqu’il s’appuie sur les débuts de la Guerre de Sécession aux Etats-Unis où nos héros vont devoir se déplacer.

    C’est d’ailleurs le passage central et le point fort de l’histoire car l’enquête semble tourner en rond pendant un certain temps ; sans doute parce que j’ai trouvé que ni Monk, ni Rathbone ne se posent les bonnes questions. Malgré cela, Anne Perry parvient à garder une certaine tension même si le dénouement est un peu rapide et ne m’a pas complètement surprise.
 J’ai quand même encore une fois passé un excellent moment et vais poursuivre la série avec plaisir.

    * * * * *
    La Terre d’Emile Zola


    Après les mineurs de Germinal et les artistes de L’œuvre, Zola s”intéresse au monde paysan et plus particulièrement à ceux de la Beauce “grenier de la France”. 

    La Terre est à mes yeux une non-intrigue qui suit le rythme des saisons et de leurs aléas (trop d’eau, trop de soleil, la grêle, la maladie…) et dans laquelle Zola fait ressortir l'âpreté au gain, la dureté du travail et la violence quotidienne des habitants d’un village perdus au fin fond de leur campagne. Les petits comme les grands propriétaires cherchent sans cesse à agrandir leurs terres et à s’enrichir, ce qui  conditionne tous leurs actes. 

    On suit ainsi la famille Fouan dont le père prend sa retraite et pour cela va distribuer, à contre-cœur, le bien qu’il a agrandi toute sa vie, entre ses 3 enfants, et autour d’eux leurs voisins dont Hourdecquin féru de nouvelles techniques et Jean Macquart ouvrier agricole un peu par hasard.
    Mais il est difficile de s'attacher aux personnages car tous ont un côté brutal à un niveau ou un autre quand ils ne sont pas d’une naïveté frôlant la bêtise,  et il semble que rien ne parvienne à leur fournir des moments de repos ou de douceur, même les scènes de moisson ou de vendanges n’offrent pas réellement de répit. D’ailleurs certains passages sont vraiment très difficiles et laissent un sentiment de malaise persistant, qui serait insupportable sans la plume de Zola qui parvient à transcender le tout.
    Et encore une fois, ce sont les descriptions des paysages  qui donnent au lecteur les pauses bienvenues et que ce soit au début ou à la fin, je n’ai pu m’empêcher de penser au tableau du Semeur de Millet ou à ceux de Van Gogh.

    L’auteur n’oublie pas non plus son propos et glisse quelques messages politiques et économiques au passage, mais ceux-ci sont moins martelés que dans Germinal ; peut-être parce que le socialisme colle plus difficilement à ce monde de propriétaires terriens.
    Il est par contre intéressant de voir que comme dans Germinal, la présence des Rougon-Macquart n’est qu’un prétexte car à l’instar d’Étienne Lantier, Jean (qui est son oncle) ne fait que passer dans la Beauce avant de reprendre son chemin “pour défendre la vieille terre de France” (et on le retrouve donc dans La Débâcle).
    Au final, La Terre est un tome marquant par sa rudesse et sa trivialité, pas tout à fait à la hauteur des grands chefs-d'œuvre de l'auteur mais à lire car, encore une fois, bien des choses sonnent terriblement actuelles.

    C'est tout pour ce soir, je reviens demain avec la suite
    Bonne lecture :)

  • Exuline

    Surfeur des couvertures

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    #1320 19 Avril 2024 08:56:28

    Vraiment très intéressant ton retour sur la Terre de Zola. Je viens de commencer La mare au diable de George Sand, et je retrouve ce que tu dis.

    Je cite ces quelques lignes qui m'ont marqué dès le début de ma lecture et qui vont bien je trouve avec ta chronique :

    "Sans doute il est lugubre de consumer ses forces et ses jours à fendre le sein de cette terre jalouse, qui se fait arracher les trésors de sa fécondité, lorsqu'un morceau de pain le plus noir et le plus grossier est, à la fin de la journée, l'unique récompense et l'unique profit attachés à un si dur labeur. Ces richesses qui couvrent le sol, ces moissons, ces fruits, ces bestiaux orgueilleux qui s'engraissent dans les longues herbes, sont la propriété de quelques-uns et les instruments de la fatigue et de l'esclavage du plus grand nombre. L'homme de loisir n'aime en général pour eux-mêmes, ni les champs, ni les prairies, ni le spectacle de la nature, ni les animaux superbes qui doivent se convertir en pièces d'or pour son usage. L'homme de loisir vient chercher un peu d'air et de santé dans le séjour de la campagne, puis il retourne dans les grandes villes le fruit du travail des vassaux.

    De son côté, l'homme de travail est trop accablé, trop malheureux, et trop effrayé de l'avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d'écus dont il n'aura qu'une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.

    Et pourtant, la nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle verse la poésie et la beauté à tous les êtres, à toutes les plantes, qu'on laisse s'y développer à souhait. Elle possède le secret du bonheur, et nul n'a su le lui ravir. Le plus heureux des hommes serait celui qui, possédant la science de son labeur, et travaillant de ses mains, puisant le bien-être et la liberté dans l'exercice de sa force intelligente, aurait le temps de vivre par le cœur et par le cerveau, de comprendre son œuvre et d'aimer celle de Dieu."


    Sur ce texte, je te souhaite une très bonne journée :bisous: