[suivi lecture] Verdorie (2)

 
  • Verdorie

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    #161 14 Février 2018 03:21:39

    Comme je suis une grande oublieuse qui mélange mois et semaines, je fais un rapide compte-rendu de quelqu’unes de mes lectures romans depuis début janvier.

    The Rain de Virginia Bergin.
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    Un livre post-apo pour YA qui nous fait prendre bien conscience à quel point notre vie dépend de l’eau. Oui, bien sûr, nous le savons déjà, or le jour où la pluie (et ainsi toute l’eau « ordinaire ») va devenir mortelle, vous allez, comme Ruby, la protagoniste de l’histoire, devoir réfléchir avant chacun de vos gestes et observer le ciel chaque fois que vous voulez faire un pas dehors.

    Bien que son beau-père lui a martelé dans la tête qu’il fait réfléchir (!), Ruby, 15 ans, n’est pas vraiment du genre à écouter ses parents. Ce n’est pas une jeune wonder-woman, mais une ado caractérielle, un peu tête de mule et nombriliste qui donne beaucoup d’importance à son « look ». (j’avoue avoir été agacée par les passages où, après la première vague de la catastrophe et les cadavres qui l’entourent, dont ceux de sa famille, elle veut absolument se maquiller)... une ado « pur jus » donc, qui du jour au lendemain doit se prendre en charge, or même un adulte aura parfois pété les plombs dans cette situation où les gens tombent comme des mouches.

    Certaines scènes concernant les morts sont décrits avec un grand réalisme et, l’écriture « visuelle » les soulignant, font froid dans le dos.
    Ce n’est pas un récit extrêmement aventureux et pourtant on suit avec de plus en plus d’intérêt le voyage de Ruby, qui, en compagnie d’un ancien camarade de classe qu’elle méprisait, va essayer d’atteindre Londres dans l’espoir d’y trouver son père encore vivant...

    Une lecture plaisante, dans ce sens que j’y suis restée scotché et que j’aurais aimé enchaîner avec le tome 2, hélas pas encore traduit.



    Le Briseur d’ames de Sebastian Fitzek
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    Un thriller psychologique qui se situe sur deux plans de narration.
    Dans une grande villa délabrée, un professeur invite quelques étudiants à participer à une expérience. Cette « expérimentation » se résume en grande partie à la lecture d’un rapport datant d’il y a un certain nombre d’années. Cet exposé, sur un événement sanglant qui s’est passé dans cette même villa, alors une clinique psychiatrique huppée, contient le véritable récit du livre.

    Dès le début, cette histoire, pour le moins étrange, sent la manipulation à plein nez.
    Machination que le personnage principal amnésique, Caspar, ne peut en aucun cas voir venir.
    Mais à cause d’une phrase de la psychiatre qui le soigne et parce qu’à partir du moment où Caspar commence à retrouver des bribes de ses souvenirs, il y a une question qu’il ne se pose jamais (!)... j’avais deviné, dès le moitié du livre, qui était le véritable coupable, ce briseur d’âmes.

    Un peu déçue donc d’avoir vu juste trop rapidement dans le scénario tordu de Fitzek, même si la vraie finale réserve encore une surprise aux étudiants après la lecture du dossier médical ... et que le lecteur doit chercher la résolution du dernier énigme dans les remerciements de l’auteur à la fin de ce thriller qui, par ailleurs, sait faire monter la tension de manière astucieuse et remarquable.



    La Conjuration primitive de Maxime Chattam
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    En compagnie de trois gendarmes et un criminologue, Chattam nous charrie dans une histoire sanguinolente et éprouvante sur le Mal atavique, qui tel un virus qui se répand rapidement, emporte les victimes marquées par d’extrêmes souffrances. Que ce soit en France, en Ecosse, Espagne, Pologne... des tueurs en série (et autres déviants criminels) revendiquent ainsi, avec haine et hargne, leur différence mentale et morale en tant que sociopathes.

    Un polar dans lequel la perversité ultime et monstrueuse est exprimée à travers des scènes d’horreur (gore !), mais l’auteur ne se borne pas à de sanglantes descriptions. L’étude psychologique de ce que l’âme humaine dissimule de plus sombre est régulièrement mise en avant afin de miroiter au lecteur, horrifié par tant de noirceur abyssale, que la société de demain pourrait être commandée par les prédateurs de la pire espèce.

    Le style d’écriture aisé, le rythme, un grand suspense et surtout l’empathie qu’on ressent pour les deux (plus) jeunes flics, contribuent à une lecture rapide et accrocheuse, même si je n’ai pas toujours adhéré aux théories parfois poussées de l’auteur sur le micromerisme et ses possibles résultantes.



    Deuils de miel de Franck Thilliez
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    J’avais déjà lu « Deuils de miel » il y a une dizaine d’années et si je ne me souvenais guère encore de l’intrigue, il n’en était pas de même concernant l’état d’esprit du commissaire Sharko. Comment oublier que le sort puisse ainsi et si méchamment s’acharner contre un homme...

    C’est donc psychologiquement bien perturbé que Sharko va devoir s’attaquer à un tueur retors et particulièrement machiavélique qui n’hésite pas à impliquer des insectes afin de faire mourir ses victimes d’une manière lente et atroce.

    Les insectes (et arachnides) sont, pour la plupart, des bestioles qui me dégoûtent autant qu’ils m’intriguent. Fascination, frissons, répugnance (surtout quand... beurk !), mais aussi indignation, ont donc été mes compagnons pendant toute cette lecture.

    Mais ma subjugation allait également vers Sharko qui, malgré ses « absences » schizoïdes, restait capable d’analyser, de faire face aux situations d’urgence et de suivre son intuition et « la petite bête » (si j’ose dire), là où d’autres auraient marché par-dessus.

    Une histoire policière haletante qui m’a tenaillé jusqu’à l’épilogue mélancolique... et dans laquelle Thilliez a su user d’un langage travaillé, et riche en métaphores quand on pénètre dans les pensées de son protagoniste inégalable.



    Choucroute maudite de Rita Falk
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    « Winterkartoffelknödel » est le titre allemand original de ce polar du terroir bavarois et humoristique, bouquin qu’à l’occasion on peut également utiliser comme livre de cuisine, puisque la recette du titre y figure (e.a.).

    C’est la première enquête du commissaire Franz Eberhofer, muté par sanction disciplinaire, de Munich à son village natal.
    À Niederkaltenkirchen donc, Franz mène une vie plutôt tranquille de célibataire de la quarantaine entre son Papa (ancien éleveur de porcs, passionné des Beatles et fumeur de joints), La petite Mémé (sourde à son grand âge, faisant la chasse aux articles de toute sorte à prix réduits et surtout excellente cuisinière), son frère Léopold, dit « le lèche-cul », son chien Louis II et ses copains-buveurs-de-bière...
    Jusqu’au jour où Franz estime que quatre morts par accident dans une même famille du patelin, c’est un peu trop pour pouvoir être définis comme des « simples » destins tragiques.
    Et quand, de plus, arrive alors une belle bourgeoise qui met les yeux des hommes du bourg sur tiges... la vie peinarde du commissaire va devenir (presque) effervescente.
    Tout ça n’empêchera pourtant pas ce pataud de Franz à se jeter, langue pendante, sur les saucisses, choucroute, patates et strudels de sa Mémé !

    L’intrigue est bien là, bien que plutôt mince et sans réel suspens, dans ce récit qui raconte, dans un langage familier et de façon truculente, les existences de quelques ostrogoths à la campagne bavaroise. Une pochade picaresque qui ne m’a peut-être pas complètement séduite, mais qui m’a assurément bien fait rigoler !



    Les Chroniques lunaires, tome 2 : Scarlet de Marissa Meyer
    Avis :

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    Aux thèmes déjà abondants du premier tome, se sont rajoutés d’autres dans ce deuxième volume de la tétralogie des « Chroniques lunaires », un peu au détriment, hélas, de l’aspect science-fictif (moins abordé) et des sujets qui m’avaient tant interpellés dans « Cinder » (la maladie fulgurante « letumose », le racisme et mépris vis-à-vis des cyborgs... e.a.).

    Et moi qui m’étais sentie immédiatement attirée par Cinder, j’ai du m’habituer, dans ce livre, à fréquenter une deuxième héroïne au nom de Scarlet. Mais j’ai mis du temps à sympathiser avec celle-là. Je la trouvais impulsive, agressive et surtout naïve.
    A défaut de parents, quasiment absents de sa vie, est-ce que sa grand-mère qui l’a élevé, ne lui aurait jamais dit qu’il faut se méfier d’étrangers loubards, a fortiori quand cet inconnu en question, aux yeux turquoises brasillants, dit s’appeler « Loup » ? Même le Chaperon Rouge des frères Grimm (conte dont l’auteure s’est très librement inspiré) était moins imprudente et disposait de plus de jugeote.
    Bien sûr, les liens affectifs très forts que Scarlet a tissé avec sa grand-mère expliquent en grande partie l’attitude immature qui la fait se précipiter dans la gueule du loup en espérant que ce dernier n’aura pas déjà mâché son aïeule toute crue.
    Or, ce Loup-là (bel animal musclé, criblé de cicatrices troublantes) suscitera une amour vibratoire auprès de la (évidemment super-)belle rouquine... qui m’a laissée assez indifférente, n’étant plus l’ado à qui cette histoire s’adresse.

    Heureusement que Cinder (plus mûre et réfléchie à 16 ans que Scarlet avec ses 18 printemps) n’était pas oubliée dans ce récit et j’ai suivi avec bien plus d’intérêt les chapitres concernant ses périples à côté d’un compagnon d’infortune. Ce dernier m’a fait sourire parce que sa facette « tombeur-des-dames » (- mais je ne m’en cache pas ! -) était aussi grosse que l’astronef qu’il avait volé.

    Ce n’est qu’à partir du 2e moitié du livre, quand on comprend que les deux jeunes femmes vont (enfin !) se rencontrer et que le dénouement va inévitablement se faire dans la fureur et le sang, que je me suis laissée complètement entraîner (comme une grande ado, oui !) jusqu’à l’apothéose qui augure que dans le troisième tome (« Cress » qui incarnera la délaissée Raiponce), Marissa Meyer saura faire preuve d’autant d’allant et d’originalité.



    Relic de Douglas Preston & Lincoln Child
    Avis :

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    Un thriller fantastique que Lovecraft n’aurait pas renié, tant l’énergumène monstrueux qui va hanter et tuer dans le Muséum d’Histoire Naturelle de New York, semblerait être né de la mythologie cauchemardesque du « père » de la littérature horrifique.
    On pourrait se croire à la fin du 19e siècle ou dans un aventure à la Indiana Jones, mais on est bien dans les années 1990 aux balbutiements du tout informatique. Immotique qui va d’ailleurs créer une belle pagaille dans le Muséum où l’agent du FBI Pendergast (dont c’est ici la 1e apparition dans une série qui, jusqu’à aujourd’hui, compte 16 tomes traduits en français) aura fort à faire entre des scientifiques aux théories et discours génético-anthropologiques peu orthodoxes et des représentants peu commodes de divers services des forces de loi et de l’ordre... sans parler de la chasse au tueur à l’appétit pour le moins étrange.

    J’aurai apprécié une présence plus prononcée de Pendergast (personnage intelligent et charismatique qui m’a d’emblée bien plu) et un peu moins de balades (trop) longuettes à travers l’énorme réseau dedaléen du musée (dans lequel je me suis d’ailleurs complètement perdue).
    Mais le suspense, astucieusement distillé tout au long du livre, et les climax (ou parfois les notes d’humour) à la fin des chapitres m’ont fait dire plus d’une fois : « allez ! encore quelques pages électrisantes avec Pendergast, plutôt qu’avec Morphée »



    Et actuellement j’en suis à 2/3 de

    <image>

    ...que je trouve bien meilleur que Le Briseur d’ames.
    C’est une histoire bien plus étrange encore que ce précédent opus...
  • Maman Tortue

    Surfeur des couvertures

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    #162 14 Février 2018 12:07:44

    Un Fitzek qu'il va falloir que je me procure !!! J'ai une petite faiblesse pour Chattam, j'aime la manière dont il torture l'âme humaine.... et Thilliez est une valeur sûre ! Tu as choisi du très bon pour ce début d'année !
    Et Les chroniques lunaires ! :pink: Cress est un de mes préféré, il devrait te plaire !
  • Verdorie

    Lecteur professionnel

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    #163 15 Février 2018 00:37:50

    Oui, Maman Tortue, j’etais plutôt enchantée par mes lectures... que du bon (ou du presque), aucune déception :-)

    Les challenges m’aident à ne pas lanterner devant mes bibliothèques quand je veux choisir un autre bouquin, mais ils m’empêchent parfois aussi d’enchainer avec les tomes de série, comme Cress. J’ai pu lire à travers les différents avis qu’il est meilleur que Scarlet.
    Et c’est pour la même raison que j’ai rapidement (re-)lu pour un challenge, ce petit livre-ci

    <image>

    avec lequel on s’amuse bien pendant une petite soirée =)

    Avis

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Nombre d'âmes damnées se sont plaintes d'atterrir en Enfer après avoir pris femme !

    Les Princes de l'Enfer, suite à une réunion du conseil, décident d'envoyer un des leurs sur terre pour épouser une mortelle afin de juger de la véracité des plaignants. C'est Belphégor (le "chouchou" des dames) qui tire la courte paille et se voit contraint de prendre épouse et de vivre dix années (!) avec elle. Le diable d'homme (travesti pour l'occasion en beau mâle) s'installe à Florence et sa grande fortune (allouée gracieusement par les Seigneurs de l'Enfer) attire bientôt la "clientèle" voulue.
    Le choix de Belphégor, qui se nomme désormais Roderic de Castille, se porte sur la belle Honesta qu'il épousera en toute faste. Mais voilà que ce Lucifer de pacotille n'a pas de meilleure idée que de tomber amoureux de sa femme, qui, bien plus orgueilleuse qu'honnête, va profiter de son opulence...
    Sans dévoiler le "comment du pourquoi", Roderic sera obligé de prendre les jambes à son cou et de se cacher dans le tas de fumier de Giammateo, le paysan, avec lequel il souscrira un pacte... démoniaque (évidemment !).

    Cette courte nouvelle (rédigée très probablement en 1518) est une satire sur l'institution du mariage et non un texte anti féminin : chez Machiavel, la femme est associée à la dépense ; elle n'est pas synonyme de mensonge et/ou de perfidie (propos généralement répétés dans les "littératures" opposées au féminisme). Honesta ne prend d'ailleurs qu'une petite place dans cette histoire.
    C'est finalement la 2ème partie de ce conte facétieux qui attire l'attention... et les sourires ! Elle démontre clairement que Machiavel (incroyant, comme il était) savait se moquer allègrement de la religion, même s'il se doutait bien qu'il risquait de s'exposer aux foudres d'une Église omnipotente, bien plus que d'un hypothétique enfer.

    Lu rapidement en souriant, j’ai passé un excellent moment avec cette diablerie !



    ...et je vais essayer de terminer cette nuit (sinon demain, si on me fiche la paix... pas comme aujourd’hui ! :angry:), la Therapie de Fitzek.
  • Mariejuliet

    Cauchemar des auteurs

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    #164 15 Février 2018 13:04:29

    Quoi, on t'embête!
    Te laisse pas faire, retourne à tes livres  ;)
  • Verdorie

    Lecteur professionnel

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    #165 15 Février 2018 22:25:31

    Oui, Mariejuliet ! et aaaargh, c’etait encore pire que hier :angry: :angry:
    du coup j’ai pu finir les 2 derniers chapitres qu’en fin d’après-midi
    (vous imaginez la réelle torture que c’etait... les dernières 30 pages d’un thriller !!)

    Mais j’en ai pleinement profité avec un apéro ;)
    Voici donc mon avis pour Therapie de Sebastian Fitzek :pink:

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Dans « Thérapie » (premier livre de l’auteur), nous suivons l’histoire de Viktor Larenz, un psychiatre estimé qui ne peut désormais plus exercer. Après que sa fille malade de 12 ans disparaisse sans laisser de traces, Viktor se retire dans une maison de vacances sur une petite île balayée par les tempêtes au Nord de l’Allemagne. C’est là qu’apparaît la mystérieuse Anna qui insiste auprès de l’ex-psychiatre à être traitée comme sa patiente.
    Mais il aurait peut-être mieux valu que Viktor ne lui ouvre jamais sa porte...

    « Thérapie » est le récit d’une psychè déformée, parce que rien dans la vie de Viktor ne semble correspondre aux faits énoncés. Où se trouve le mensonge, où se cache la vérité et surtout... qui se dissimule derrière qui ?
    C’est le noyau de « Thérapie », un monde d’apparence et de paraître. Un cauchemar de colère, de solitude et d’espoir presque mort.

    Dans ce thriller psychologique, Fitzek a construit astucieusement son intrigue sur des symptômes définissant certaines maladies psychiatriques. Ainsi il arrive non seulement à tromper ses personnages, mais également ses lecteurs... lecteurs comme moi, qui suivent les rebondissements inattendus avec avidité et se trouvent après chaque court chapitre face à de nouveaux mystères.
    Un roman que j’ai ressenti comme très étrange et aussi émotionnellement très intense.

    L’épilogue n’était à mon avis pas nécessaire mais apporte sa petite note de satisfaction dans le genre du « vengeur vengé » au lecteur, qui, arrivée à la fin, a du mal à abandonner un caractère aussi fort que Viktor.



    et je continue un peu dans la veine polar, descendant de l’Allemagne vers l’Autriche,  avec

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  • Citrouille Papote

    Grand chef libraire

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    #166 15 Février 2018 23:19:58

    Ouuuh mais il a l' air bien ce livre! :pink:
    On dirait Freddy les griffes de la nuit.
    Sinon je confirme, Cress est mieux que Scarlett.
    Bonne soirée Verdorie et bonnes lectures! :)
  • Verdorie

    Lecteur professionnel

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    #167 16 Février 2018 00:51:31

    Coucou Delphine, non, ce n’est pas Freddy ;)

    Ce polar est basé sur un livre de comptines allemandes , « Der Struwelpeter » (que tu vois sur la couverture), écrit en 1844 par un psychiatre allemand, Heinrich Hoffmann, pour son fils de 3 ans.
    Ces comptines, aussi drôles que cruelles, étaient (après publication) sensées apprendre le bien-vivre aux enfants.
    (méchantes parfois, surtout la comptine sur Konrad qui suce ses pouces et et à qui le couturier vient les couper avec ses grands ciseaux)
    Rien à voir avec l'éducation d’aujourd’hui =D

    Voici un extrait traduit en français :

    "Regardez-le déambuler
    Pouah ! C’est Pierre l’Ebouriffé.
    Les ongles de ses mains,
    Longs comme un jour sans pain,
    Jamais, jamais il ne les taille ;
    Et ses cheveux sont en bataille !
    Si bien qu’on dit à la ronde
    Quel petit garçon immonde !"

    J’avais déjà lu ce classique pour enfants et quand j’ai vu la couverture du livre d’Andreas Gruber, je me suis bien imaginée ce qui attend aux victimes de ce roman policier :diablo: ^^
  • Maman Tortue

    Surfeur des couvertures

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    #168 16 Février 2018 12:23:00

    Tu m'étonnes ! Il lui manquerait ses pouces à ma fille ! O_o C'est costaud comme conte pour enfants !

    Bonne lecture diabolique du coup !
  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #169 16 Février 2018 20:34:18

    Brrrrr couper les pouces ! quelle horreur !!! :'S et comment on joue du piano après :'S
    Bon week-end et bonne lecture :)
  • Verdorie

    Lecteur professionnel

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    #170 17 Février 2018 02:16:53

    Coucou Maman Tortue et Mypianocanta,

    Quand j’etais petite je suçais 2 doigts de ma main gauche...
    Et ma mère était couturière !
    Mais je possède encore tous mes doigts :lol:

    Sinon 48 heures pour mourir commence effectivement de façon diabolique !
    Et l'écriture (bienque parfois un peu hésitante, mais c’est un premier roman) est suffisamment « visuelle » pour s’imaginer de quelle manière atroce la 1e victime va périr (dans le sens « tomber en ruine »).