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  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #11 05 Avril 2012 01:39:42

    @Wen: okay =)
    @tara: tu trouves que ce sont des mini-paragraphes... pour moi, ils étaient d'une longueur correcte, donc je n'avais pas l'impression de les avoir fragmenté tant que cela! Et pour l'effet cavalcade, je comprends ce que tu veux dire, mais en même temps c'est un dilemme car certains trouvent que les phrases courtes gardent un rythme qui tient en haleine et gardent en empressement, donc pour moi, c'est un pensez-y bien ! Voilà, merci pour ton passage!
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    #12 05 Avril 2012 11:27:19

    Je pense surtout que c'est un peu "aléatoire" il y a des passages où (moi en tout cas) on te sens à l'aise, et ça coule tout seul, et il y en a d'autre, on sent que tu veux dire quelque chose mais tu t'embrouilles (et du coup on voit les répétitions arriver, et les phrases étrangement tournées).
    Par contre je n'ai pas tellement ressenti l'effet cavalcade.
  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #13 08 Avril 2012 06:50:22

    Merci wensaïlie!
    Je compte travailler la suite et vous la mettre bientôt!
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    #14 10 Avril 2012 18:17:05

    Wen revient jouer sa méchante :

    note d'après lecture: je trouve ça toujours aussi intéressant, il y a des passages très bien, d'autres que je trouve moins bien ficelés et moins fluides (mais bon, difficile de faire bien partout sur des longs textes...), et surtout je commence à trouver ça un peu long... enfin tout dépendra de ta suite, mais tu commences déjà à faire des répétitions d'un chapitre sur l'autre et au bout de cinq morts, on se demande peut-être l'intérêt d'avoir plus, à part pour y diluer tes paragraphes philosophiques forts intéressants :D

    Note pendant la lecture:
    « Je laissais cependant la marque de ma présence. Celle-ci perdurait des heures, voire des années. Je ne m’en faisais point. Je savais que ma trace s’estomperait sans disparaître. Celle-ci restera à jamais invisible à l’œil nu. »
    Là tu as que des verbes en « ais » sauf restera, et je trouve ça étrange…

    « Elle fait si mal dans le cœur de chaque humain. » j’aurais mis « des humains » simplement, sinon il y a un truc qui me gêne avec la fin mais j’arrive pas trop à savoir quoi.

    Répétition de narguer
    « folle d’exultation » je trouve l’idée intéressante, mais je trouve aussi que ça sonne mal  (ce n’est que mon avis).

    « Encore des pseudos Sherlock Holmes » tu ne l’as pas déjà dit avant ça ?

    Répétition de moyen avec le paragraphe au dessus

    Il y a des temps dans tous les sens > <

    « je la leur insufflais à l’oreille. Cette façon de savoir que je suis en liberté comble mon exultation. » je trouve qu’il manque un lien entre ses deux phrases

    Encore moyen !

    En encore ! ==’’

    Répétition d’essentiel, mais ça va 

    « J’y demeure, discrète. Je parcours le monde à la recherche de nouvelles proies. J’adore ce jeu de chasse, ce jeu de pêche. » je trouve cette formulation très bien  et elle va bien avec ton récit, qui est un peu comme une charade.

    Par contre :  « Cette discrétion me sauve. Elle me permet de poursuivre ma fuite et la quête de mes proies. » ce genre de remarque je trouve que ça commence à être ‘lourd’ : on a bien compris qu’elle était insaisissablement évidente, etc… pas la peine de trop le répéter ^^

    «  Ce qu’elle peut être naïve! J’adore. »  moi aussi (j’adore)
    «  Je suis folle de joie. Je danse le tango avec elle. » répétition de folle avec au dessus, et je trouve que « tango » c’est pas la bonne danse (mais valse, c’est classique…).

    « Dommage que j’aie dû lui faire subir ce sort. » je trouve qu’il y a trop de petits mots, et les verbes avoir, devoir et faire sont à utiliser avec parcimonie et si possible pas ensemble, « Dommage, qu’elle ait subi mon sort » par exemple, c’est plus direct et en général ça passe mieux à la lecture (mais c’est mon avis, chacun son style ^^, et puis surtout c’est plus facile à dire qu’à faire ^^) (note qu’en plus le « mon sort » ajoute du mystère et du questionnement…)
    « Tant de plaisir est péché. Ce délit lui a coûté la vie. »  péché ? pêché ? :p (elle est sur un bateau ^^)

    « Je laisse plein de gens dans le deuil. » dans le deuil, je trouve ça étrange (d’habitude on dit en deuil, mais si c’est pour inventer une nouvelle formulation, j’ai l’impression qu’il manque un petit quelque chose)
    Je pense que ce paragraphe est bien mais qu’il y a quelques maladresse « m’en occuper » par exemple sonne mal je trouve avec les tournures précédentes.
    «  Certaines ont des passages aussi rapides que des comètes sur Terre. Je décide de la chance qui leur sourit. » j’aime beaucoup cette dernière phrase.
    Bon, je sais qui parle (enfin j’hypothèse :) c’est la Mort (me dis-je depuis le début de ces nouveaux paragraphes)

    « Je prends possession de ce corps pour la deuxième fois. Quel sentiment d’euphorie! Quelle plénitude! Je contrôle encore ces actes. Cet humain est influençable, à l’instar de l’humanité. Facile pour moi de semer la sauvagerie en lui. Je suis psychologue. Je contrôle ses émotions. Je maîtrise cet homme; son corps est le mien. Je n’ai plus aucun étonnement face à la haine de l’humanité. Je m’exerce à l’effacer de cette Terre. Elle ne doit pas aller ailleurs dans l’univers. Je suis plus puissante que ces dieux, que ces forces de la nature. Je règne. Je les contrôle. » bravo, je trouve ce paragraphe très bien :D  par contre, je mettrais des majuscules à Dieux, Univers etc…

    «  Mon intermittence dans ce corps me sauve. » répète avec au dessus (cf supra, j’avais relevé justement)

    A mon avis la première phrase barrée, tu peux la garder. La deuxième, tu peux l’enlever.
    «  Et là n’est pas son pire crime. Quelle horreur! Je fais bien de débarrasser le monde de cet être immonde. Quasimodo est un saint à ses côtés. » Hé ho, Quasimodo il a rien fait non ? (moi je n’ai vu que le Walt Disney, et je rechigne à lire le bouquin…)

    « Tant de crimes impunis. Ils rendent ce monde immonde. Les gens voudraient la paix. Ils semblent y préférer la peur, et la haine. Ils ne règlent pas leurs comptes. Ils demeurent remplis de rancœur. Leur peine est profonde. Ils croient que leur confiance en viendra à bout. Quelqu’un doit venir réparer les blessures des victimes. Ce quelqu’un est moi. » beau paragraphe mais à mon avis tu peux retravailler pour que ce soit plus fluide ;) et je dirais la même chose pour le dernier paragraphe, est-ce la conclusion de ta nouvelle ? Si oui, il est encore plus à retravailler, à mon avis il pourrait claquer un peu plus, être plus percutant, et que tu dévoiles, même sans le dire, quand même un peu plus clairement qui parlait :)

    edit: haaaaa je viens de relire ton dernier message, c'était pas la fin... ben pas grave, tu peux quand même le faire plus cinglant je pense :p
  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #15 10 Avril 2012 20:13:43

    Ben non, tu ne fais pas du tout la méchante! C'est très constructif! Et je suis d'accord avec toi, ça traîne en longueur! Et je me souviens d'avoir dû prolonger certains moments, car mon texte avait été écrit pour un concours avec une limite minimale et maximale de caractères! Et comme il m'en manquait pour le minimum, j'ai ajouté et ajouté. Et j'ai tenté de retrouver mon texte d'origine, car je croyais avoir conservé les papiers, mais je ne les ai pas trouvé en faisant du ménage en fds :'S Mais enfin, c'est peut-être une bonne chose, car ça va me forcer à couper certaines choses que je n'aurais peut-être pas coupé voir ma nouvelle tout à fait originelle, et ça va m'inciter à regarder ce qui est superflu et à peaufiner le style. Faut voir le bon côté!

    Pour les verbes en ais, suivi du restera, je me souviens que c'était voulu... Mais, c'est vrai que ça fait bizarre.

    Pour le reste, à moins que je te fasse un commentaire de précisions, je suis d'accord :)

    En encore ! ==’’


    là, je comprends pas

    Pour le tango, je ne voulais pas la valse, car je voulais quelque chose de plus festif, mais je vais y réfléchir!

    péché: je parle un peu dans le sens des péchés capitaux!

    Oh, pour de vrai, dans le deuil est la formulation qui m'est venue naturellement à l'esprit, mais je me rends compte que si j'avais dit une femme, ce serait en deuil qui me serait venue naturellement à l'esprit :grat: Et ce n'était donc pas pour inventer une nouvelle formulation! Mais merci de la remarque :)

    Pour dieux, au pluriel, je suis certaine que ça ne prend pas de maj :) (seul le Dieu chrétien en prend une... la preuve, si j'avais écris déesses, je suis certaine que tu ne m'aurais pas fait mettre de majuscule!) pour univers, je vais devoir vérifier!

    Bref, merci pour tous ces commentaires! J'attends avec impatience tes commentaires sur la suite :)

  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #16 10 Avril 2012 21:05:35

    Bon, voilà, la suite et fin :

    La poursuite de mon destin
    J’efface mes traces avant de me lancer dans une nouvelle poursuite. Je poursuis inlassablement ma quête. Je sais que j’attraperai cet homme. Il ne m’échappera pas. Pas cette fois. Il est temps que ce pompier paie. Je vogue de par le monde. Je le traque. Je sais qu’il croit réparer ces crimes en sauvant des vies. Ce n’est pas suffisant. Aucun crime ne peut être réparé de cette manière. Pas avec moi qui représente la justice, pas avec lui qui est l’incarnation du diable. Ma chasse est longue. Je le repère. Il marche dans la rue. Je le suis. La nuit est sombre. J’aperçois une ruelle. Je lui tends une embuscade. Ma poursuite est immobile, incessante. Il ne se doute pas que je le guette. J’ai l’impression de le suivre au galop. Je l’attrape. Je lui demande un renseignement. Je lui dis que je suis perdue. Il ne s’attend pas à ce piège. Ma poursuite a le goût de la surprise.

    La corde lui enserre la gorge. Je le tire au fond de la ruelle. Je le traîne à la forêt. Je l’accroche à un arbre. Je m’assure de la solidité du nœud. J’entends le craquement de sa tête qui se brise. Un autre suicidé rejoint les statistiques. Les loups sentiront son odeur. Je n’éprouve aucun regret. Cet homme le méritait. Il méritait d’être dévoré sauvagement. Je m’enfuis pour ne pas subir le même sort, involontairement.

    Qui sème le vent récolte la tempête (la fuite)
    Ça y est, les loups ont trouvé le corps. Cela a alerté la population. La population a alerté les policiers. Les policiers ont encerclé le périmètre. Ils enquêteront encore et encore, en vain. J’avais fait le nœud à l’envers. Quelle bêtise! J’ai déguerpi il y a longtemps. Mon odeur est restée présente. Les chiens la hument. Les chiens me pourchassent. Je dois les semer. Je vais à la vitesse d’un étalon. Je suis plus rapide que le couguar. Les chiens me flairent. Ils semblent désemparés. Ils veulent réussir leur rôle de cerbères. Ils reniflent. Ils suivent différentes pistes. Ils les poursuivent. Ils ont repéré la mienne. Je dois continuer ma fuite. Je dois les semer. Ils ne doivent pas m’attraper. Leurs crocs me réduiraient en miettes. Je sais que je suis plus forte qu’eux, qu’eux tous réunis. Je flaire d’autres pistes. Je m’efforce de camoufler mon odeur parmi celles-ci.

    Pourtant, c’est agréable de fuir. Le sentiment de fuite accélère le rythme de mon cœur. C’est comme une évasion de mon propre corps. Une échappée qui évite de causer ma perte. Je fuis, je fuis. Je sens que les chiens ont abandonné la poursuite. Je ne prends pas de chance. Je continue ma fugue. Je m’assure d’avoir semé les chiens. Je ne dégage plus rien. Je persiste à avancer. Je sais désormais que mon obstination a porté fruit. J’ai atteint mon échappatoire. Plus rien ne peut me capturer. Plus rien ne peut m’attraper. Je peux perpétuer ma justice.

    L’errance
    Je suis en la personne de… Désolée, je viens d’accomplir mon destin. Encore une fois, je quitte en constatant le décès. Je n’accorde pas de deuxième chance à mes proies. L’heure était venue de réaliser mon destin. Je dois changer de demeure pour le poursuivre. Personne ne m’arrêtera. Je rôderai toujours. Je rôderai à chaque heure. Je suis plus insidieuse que cette mort qui rôde. Je vagabonde. J’apprécie ce sentiment de liberté. Je peux errer sans fin dans ce monde. Je peux semer le doute dans mes poursuivants. Je libère toute cette fureur en moi. Ce n’est que justice rendue. Je ne me fais pas prendre deux fois à mon jeu. J’erre en toute liberté.

    Je décide des évènements. Je choisis les prochaines rencontres. Je vogue, je navigue, j’entreprends encore toute une équipée. Je suis à la barre de mon destin. Je suis à la barre de celui des gens. Je sens le vent qui caresse mon visage. Aucun frisson. Que de la joie! J’aime cette excursion. J’ai l’impression de faire une simple balade. J’aime ce sentiment de contrôle sur tous ces voyages en ce bas monde. Je poursuis ma randonnée à la recherche de mon destin.

    Le temps file
    Mon pèlerinage se poursuit. J’attends que vienne à moi mes victimes. J’adore ce sentiment d’attente. Il rend plus euphorique l’accomplissement de mon œuvre. Le temps passe. Je ne fais qu’attendre. Je regarde toute cette beauté autour de moi, cette beauté qui jure avec tant de haine. Le temps n’estompe pas cette haine. Les victimes défilent et le temps file. Je croise plusieurs âmes en attente. Elles espèrent leur paradis et ma bénédiction qui se fera attendre… toujours.

    J’ai l’impression de suspendre le temps autour de moi. Je sens la caresse du vent. Certains diraient que cette attente les rend fous. Ce n’est pas mon cas. Je suis bien, extrêmement bien. J’apprécie ce moment de détente. Ce sursis de mon destin me comble. Des moments de solitude s’en viennent. Depuis toujours, j’attends après eux. Je suis impatiente qu’ils arrivent.

    L’hésitation
    Cette attente me fait reprendre contact avec moi-même. Je suis paisible. Je pense à mes envies. Sont-elles les mêmes qu’au commencement de mon épopée? Oui; je veux terminer ce que j’ai commencé. Personne ne s’en sortira. Enfin, si j’y parviens. Il ne reste que ceux qui me cherchent sans cesse. Je ne fais qu’attendre. Je dois m’assurer de ne pas commettre d’erreur irréparable. Je déteste ce doute, ces erreurs possibles.

    Je suis convaincue de mes actions. Non, je m’interroge à nouveau. Qu’ai-je donc? Aurais-je des remords? Je me ressaisis. Je reprends confiance. J’ai encore une crainte. Elle est effacée par ma certitude de faire régner cette justice. Mon envie de droiture est plus forte que mon hésitation. J’hésite face à mes poursuivants. Mon inclinaison à la rectitude me convainc de les faire payer eux aussi. C’est mon souhait. Je ne retarde pas ce moment. Je l’exécute aussitôt ma conviction revenue. Je n’ai plus aucune hésitation.

    Seule au monde
    Je me sens seule au monde. Suis-je la seule survivante? Ai-je accompli mon destin? Non. Je sais que celui-ci n’est pas complet. Un élément me manque. Un élément m’échappe. Je suis désemparée. Je dois poursuivre cette fuite incessante. Je dois trouver un moyen de parachever ce qui fut commencé. Je dois trouver de l’aide. Étrange. C’est la première fois que j’en ressens le besoin. J’ai accompli tous ces meurtres sans aide. Je sais que je continuerai mon œuvre. Je sais que mon heure viendra. Elle viendra lorsque mon destin sera accompli. Je transpire. J’ignore ce qui se passe. Désemparée. Je suis le dernier ange sur Terre.

    L’ange de la mort
    Ma demeure dans cet ange me rend insaisissable. Je vous le redis; personne ne pourra m’arrêter. Je continue à l’infini mon errance. Je rôde. Je viendrai vous trouver. Peut-être pour une deuxième fois, dans votre nouveau repaire. Et puis non. Je ne vous rejoindrai pas dans votre paradis ou votre enfer. J’incarne l’ange de la mort. Je suis plus insidieuse que cette mort qui rôde. Je suis cette grande justicière de la vie. Je suis la grande faucheuse. Je suis la mort.

    Insaisissable
    Je vous l’avais dit. Ma nature vous échappe. Personne ne me capturera. Jamais. Je pourrai poursuivre mon voyage à l’infini. Je l’ai fait, je le fais sur ce monde, je le ferai dans un autre monde. Je serai à la barre et contrôlerai votre destinée, votre naïveté. Cette chaleur émanant de vous me réjouit dans mes actions. Cette chaleur n’est pas synonyme d’amour. Elle est synonyme de haine. Cette chaleur me fait penser à rendre la justice. La justice sera rendue peu importe les poursuivants que vous mettrez à mes trousses. Je les fuirai dès que je les sentirai. J’aurai alors un sentiment d’errance. Cette errance sera pour moi une longue attente. Cette attente renforcera votre haine. Cette attente me fera douter. Cette attente me réconfortera dans le fait de savoir que je suis insaisissable et que je finirai par être seule au monde. Je le sais. Je suis cet ange de la mort. Celui qui vous inquiète dans la noirceur et dans la lumière. Celui qui demeure insaisissable et perpétuel.

    Malédiction de la vie
    Je suis la mort, cette grande malédiction envoyée sur Terre. Une lame me transperce. Celle-ci est brûlante. Je sens la chaleur dans tous les pores. Je commence à ressentir les émotions qui m’ont manquées toutes ces années. Cette chaleur est insupportable. Je sens des papillotements dans le creux de mon ventre. Je réalise toutes les souffrances que j’ai infligées. Je vire folle. J’incarne l’ange de la mort. Je suis cette mort. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je dois survivre. Je dois poursuivre mon destin. Je pars vers d’autres horizons. Je représente la vie. Que m’arrive-t-il? Ce feu se consume en moi. Toutes mes convictions s’envolent. Je veux retrouver ma vie d’avant. Je veux accomplir ma destinée. Celle-ci me semble inachevée. Je dois réaliser mon dessein jusqu’à la fin. Je suis morte.

    J'ai à nouveau barré des extraits en me demandant s'ils étaient nécessaires. Si je me souviens bien, la partie l'ange de la mort avait été rajoutée pour satisfaire au nombre de caractères (il ne m'en manquait pas tant^^), mais j'avoue le trouver moyen ce passage, mais je trouve que certains éléments doivent se trouver dans le texte. Alors, à nouveau, j'attends votre avis :)

    Dernière modification par isallysun (10 Avril 2012 21:07:29)

  • Cedrina

    Lecteur timide

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    #17 11 Avril 2012 12:53:25

    Je trouve cette nouvelle très intéressante, toi qui dis ne pas être attirée par le fantastique tu es vraiment à sa porte. Par contre je suis quelque peu troublée par la découpe, s'agit-il de paragraphes ou de "mini-nouvelles" ? Tu pourrais aller encore plus loin dans l'idée de la solitude et la mort mais peut être que justement tu ne le souhaites pas pour ne pas tomber dans le fantastique ! En tout cas bravo, le choix des mots est percutant et le style est bon j'ai envie d'en lire plus ....
  • Invité

    Invité

    #18 11 Avril 2012 15:18:14

    J'ai pas lu encore (décidément) mais voilà quelques réponses:
    "En encore ! ==’’(dis-je)
    là, je comprends pas (tu dis)"
    oui je voulais écrire "Et encore un!" parce que je venais trouver à nouveau le mot "moyen" ^^

    Pour le tango, je n'ai pas trop d'idée à part salsa, rumba ... mais il doit sûrement exister des danses festives qui sonnent moins "habituelles" et qui vont dans ta phrase!

    Pour péché: oui, je voulais faire le jeu de mot ... > <

    Pour le deuil: et bien je suis contente de t'avoir fait réfléchir :p

    Pour dieux et la majuscule: vue que tu parles de la Mort (j'avais bien devinée non?) pourquoi ne pas personnifier les Dieux et l'Univers? Je proposais de mettre une majuscule non par convention, mais pour montrer que ton narrateur évolue dans une strate de pensée plus élevée que la notre... (est-ce que c'est pas claire?? ==')
    voili voilou!
  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #19 11 Avril 2012 18:40:53

    Cedrina: attention, j'ai dit que je n'étais pas fan (enfin, pas encore), mais ça ne m'empêche pas que ça m'intéresse pareil =) Okay, pour la découpe, j'avais le goût de séparer un peu en parties ma nouvelle ...comme j'avais déjà vu faireAh mince, et comme c'est une nouvelle c'est ainsi que ça finit! Mais bon, j'ai posté d'autres choses dans le forum (beaucoup moins bon par contre), donc pour patienter, ça peut dépanner! Mais bon, j'ai d'autres textes (moins sombre) que je compte également retravailler et vous partager. Et d'autres idées en tête également!

    Wen (dit, ça ne dérange pas le diminutif?): pour de vrai, je crois que la salsa me plairait! Ça garde le côté exotique que je veux!. Et merci pour la précision sur les majuscules... Je mettrai peut-être Zeus, Osiris et d'autres si je trouve une formulation qui me permettra de les inclure... car j'aimerais mieux cette option qu'une majuscule à Dieux pour montrer une strate plus élevée. Merci.
  • isallysun

    Cauchemar des auteurs

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    #20 11 Avril 2012 21:13:39

    Pour le premier extrait que je vous ai mis, j'avais écrit dansma version presqu'originale,

    Encore des créateurs négligeant la force que j?étais.


    au lieu de

    Encore des créateurs avaient négligé la force que j?étais.


    mais j'ignore comment la retravailler, car je suis en train de modifier suite à vos commentaires. Cette phrase est-elle essentielle ou je peux l'enlever?

    De plus, à la fin du premier extrait, j'avais Il ne se bornerait qu'à ma condamnation. Comme quelqu'un m'a proposé Il se bornerait à ma condamnation, que je retravaille les temps des verbes et que j'aime moins le verbe borner, que pensez-vous de Il se limitera à ma condamnation. ? À moins que vous ayiez d'autres suggestions de synonymes.

    Dernière modification par isallysun (11 Avril 2012 21:25:34)