[Suivi de Lecture] Mange-Nuages

 
  • Clément

    Correction Bibliomania

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    #211 10 Octobre 2021 05:41:15

    Oui ben je trouve qu'il faut faire des compliments quand on voit des choses bien, notamment des gens dont la prose t'emballe. Je suis sensible à ton type d'humour, j'aime toujours quand les gens ne mâchent pas leurs mots à propos de choses qu'ils n'aiment pas.
    Ah désolé pour le blog comme il est embryonnaire pour le moment je n'ai pas pris la peine de faire spécialement attention si le lien fonctionnait (sorry). Oh pour Jérusalem je comprends tes appréhensions. Je peux d'ailleurs pas dire que je n'en ai pas eu moi-même. Ce serait mentir d'affirmer qu'en commençant à le lire je n'avais aucun doute sur le fait que j'en viendrais à bout. Mais j'avais confiance en Moore que je vénérais déjà, principalement pour V for vendetta, Watchmen et From hell. J'aurais pas tenté l'aventure de lire un pavé pareil avec n'importe quel auteur (je dis ça mais j'ai déjà tenté des pavés d'auteurs que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam ). Au final j'ai mis un mois à le lire, et je regrette absolument pas. Il faut avoir du temps devant soi et de la patience.
  • Aealo

    Lecteur fou

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    #212 18 Octobre 2021 20:47:48

    Vu qu'il vient d'arriver dans ma pàl, je suis déjà convaincu, grâce à ton avis sur lors BC!
    Ton avis ici ne fait que continue à piquer ma curiosité! Hâte de lire ça! ^^
    (quel plaisir de lire à nouveau ton style! :-))

    Dernière modification par Aealo (18 Octobre 2021 20:48:27)

  • Mange-Nuages

    Guide touristique des librairies

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    #213 30 Novembre 2021 16:26:20

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    Ouah, il s'en est passé des choses depuis mon dernier message !

    Je sais pas toi, mais je suis satisfaite de mon rythme de lecture pour cette fin d'année, c'est presque à croire que cette panne longue-durée n'est jamais arrivée. En ce moment, je privilégie les textes courts de ma PàL, c'est un peu plus de 50 titres qui comportent moins de 200 pages, et comme on dirait que l'approche des fêtes m'empêche de me concentrer sur les pavasses qui mettent à l'épreuve la solidité de mes étagères, c'est bien là-dedans que je tape dès que possible. Et c'est parfois assez surprenant, la richesse de contenu qu'on peut trouver dans des textes si pauvres en nombre de pages.
    Sans tarder, parce que j'ai pas mal de choses à raconter, commençons avec :



    LE PETIT PRINCE : ANTOINE AU PAYS DE LA DESHYDRATATION
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    Je n'avais jamais lu Le Petit Prince.
    Maintenant que tu manifesté intérieurement ton mépris à l'égard de mon ignorance, allons-y.
    Pourtant j'ai eu des occasions de faire comme tout le monde et de le lire dans mon enfance. Dans l'ennuyeuse bibliothèque qui trônait dans ma chambre chez mes grands-parents, Le Petit Prince se situait bien en évidence. Mais pour je-ne-sais quelle raison, ça ne m'a jamais tentée. Je préférais m'infliger  Le Club des Cinq ou Les Six Compagnons (quel fun), plutôt que de prendre ce livre. À part un vague manque d'intérêt pour les histoires d'avion, je n'ai aucune explication pour justifier ne jamais avoir dépassé la cinquième page du Petit Prince avant ma trentième année sur Terre.
    Je ne vais pas te faire l'affront de résumer l'histoire, et passer directement à ce que j'ai à dire sur le sujet. Et autant commencer parce que j'ai pas trouvé incroyable.
    Je sais que c'est un livre jeunesse du siècle passé, mais j'ai eu du mal avec le côté manichéen de l'histoire. La division entre les adultes et les enfants s'opère par le biais de l'usage de leur imagination. Ici, l'adulte est irrationnel et fermé d'esprit, tout occupé qu'il est à agir bizarrement au motif qu'il est très sérieux. Incapables de reconnaître l'importance des relations interpersonnelles ou de l'imagination, les adultes sont privés de la possibilité de changer. Chacun sur sa planète et chacun sa névrose. Au contraire, les enfants (et les rares adultes qui savent faire la différence entre un dessin de chapeau et d'éléphant mangé par un serpent) sont ici des parangons de pureté et de lucidité sur le monde qui les entoure. Et en général, il suffit de se rappeler de son expérience de l'école primaire pour ricaner amèrement quant à la prétendue pureté innocente de l'enfance. Je sais que ce livre est un conte philosophique mais je trouve cette opposition bas du front un peu dommage.
    Bien sûr que devenir une grande personne, c'est pas fou. C'est apprendre à faire sa part de tâches ingrates, à remplir sa déclaration d'impôts et à calculer dans quelle fourchette prendre ses congés avant de les perdre. Mais c'est aussi apprendre le confort que procure la nostalgie, la profondeur du sentiment de solitude, la fragile beauté du monde et son caractère éphémère. Des choses que le Petit Prince lui-même nous enseigne.
    Parce qu'évidemment, cette histoire est magnifique, et je comprends que tant de gens l'aient lue plusieurs fois au cours de leur vie, en y trouvant une nouvelle piste de réflexion à chaque redécouverte. Il m'arrive de regarder les nuages depuis mon lit en me demandant si la rose est toujours en vie. Ce livre n'est pas vraiment pour les enfants, mais pour les grandes personnes qui ont su se rappeler de ce qu'est être un enfant, qui cherchent à expérimenter un rappel doux-amer de ce qu'elle a été tout en sachant qu'il est impossible d'y retourner. Parce que nous avons rencontré, nous aussi, nos roses, nos renards, et bu l'eau d'un puits dans le désert.
    J'ai pas grand-chose à dire de plus sur Le Petit Prince, qui est une très belle découverte, par contre en me documentant sur LA j'ai fini par vraiment m'énerver. Ca me tape sur le système, et il fallait que j'en parle. Mesdames, messieurs, personnes non-binaires. Si vous n'êtes pas capable de comprendre comment se donne une note, s'il vous plaît, abstenez-vous.
    Je ne demande pas grand-chose, vraiment. On n'a pas besoin d'avoir le même système de notation : basé sur des critères rigoureux ou donné au feeling, c'est vous que ça regarde. D'ailleurs je pourrais me lancer dans un monologue sanglant sur tout le bien que je pense du concept de notation quand il s'agit d'une oeuvre, filmique ou littéraire, mais là n'est pas le sujet. Si vous vous prêtez au jeu de la notation, s'il vous plaît, soyez cohérents avec vous-même.
    Une opinion reste subjective, blablabla. Mais quand on détaille son point de vue dans un"avis" (même si je comprends très peu l'intérêt d'en faire un billet de blog quand l'avis en question comporte moins de lignes que le résumé-éditeur...), il faut être un peu logique. Par exemple, totalement au hasard, si on liste quatre choses qui nous ont plu à la lecture du Petit Prince et qu'on explicite que l'on a "franchement rien" détesté, ALORS ON NE MET PAS 11/20 AU PETIT PRINCE. Si la seule chose qu'on reproche au Petit Prince, c'est de l'avoir découvert trop tard pour vraiment succomber au charme qui a touché le monde entier, on ne lui met pas 8/20. De la co-hé-ren-ce, on a dit.



    LA FEMME DE VILLON : GROSSE VICTIME STORY
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    Tu connais Osamu Dazai ?
    On va peut-être commencer par présenter ce petit trublion de la littérature japonaise, ce boute-en-train toujours prêt à rire qu'est Osamu Dazai. Né au Japon en 1909, il est décédé à 39 ans après une vie d'alcoolisme, d'infidélités et de moult tentatives de suicide. C'est d'ailleurs en compagnie de la maîtresse pour laquelle il a abandonné femme et enfants qu'il finira par se suicider pour de bon, en se noyant. Considéré comme un génie littéraire, il est un incontournable de la littérature de son pays. Et en tant que tel, il m'a donné envie de lire son oeuvre, essentiellement autobiographique et fortement tournée autour du thème de l'auto-destruction. Pour autant, j'étais pas sûre de vouloir attaquer l'oeuvre du festif monsieur par ses écrits les plus épais, alors j'ai jeté mon dévolu sur La Femme de Villon, une nouvelle de 65 pages.


    Le bruit m’a réveillée. Quelqu’un venait d’ouvrir précipitamment la porte d’entrée. Sans doute mon mari qui rentrait ivre mort au milieu de la nuit. Je n’ai rien dit et n’ai pas bougé de mon lit.


    On y suit Mme Otani, l'épouse d'un écrivain qui, s'il jouit d'un certain prestige et d'une reconnaissance de la part de ses pairs, ne semble pas avoir le train de vie en accord avec sa profession. En effet, Mme Otani et son fils semblent vivre dans une misère et un dénuement absolus, peinant à manger à leur faim alors que le père est absent parfois plusieurs semaines de suite, entretenu par d'autres femmes, faisant la tournée des bars. Une nuit, celle-ci  est réveillée en plein milieu de la nuit par son mari, suivi de très près par les tenanciers d'un débit de boisson. S'enfuyant, il ne donne pas d'autre choix à sa femme que de présenter des excuses et d'accepter de payer la dette de son mari, en travaillant pour eux.
    Cette nouvelle est, comme tout le travail de l'auteur, hautement autobiographique : alcoolique invétéré passant son temps au bras de femmes qui ne sont pas la sienne, lâche endetté qui abandonne aux autres la responsabilité de ses actes, jusqu'à l'enfant en retard mental, tous ces détails font de Mr Otani l'avatar de Dazai lui-même. Le mari de la narratrice vient de produire un essai sur François Villon, dont les frasques sont légendaires : Dazai s'identifie à Otani, Otani s'identifie à Villon, la boucle malsaine est bouclée. Il est d'ailleurs intéressant de noter que le seul moment où la narratrice s'autorise à craquer et à verser quelques larmes est lorsqu'elle voit les deux noms sur la même affiche alors qu'elle prend le train : elle a un aperçu du destin qui l'attend.
    Il est intéressant de la part de Dazai de nous présenter cette histoire depuis le point de vue de la femme, résignée et résiliente, de l'écrivain : il se met en quelque sorte à la place de sa propre femme, contemplant à travers ses yeux le fardeau que représente la vie en sa compagnie. Car Dazai était un homme de contradictions, d'une grande impulsivité, irresponsable, alcoolique, infidèle et dépensier, mais qui était terriblement conscient de ses défauts. Tourmenté par ses remords et sa culpabilité mais incapable de changer, il était poussé à un certain masochisme suicidaire. On peut prendre cette nouvelle et son oeuvre littéraire de manière plus générale, comme sa manière d'expier ses fautes, en mettant l'accent non sur lui mais sur la bravoure nécessaire à la femme qui partage sa vie pour continuer à ses côtés.
    Malgré tout.


    Depuis que je suis né, je ne pense qu'à la mort. Et pour tout le monde, ce serait bien mieux que je le sois. Cela ne fait aucun doute. Mais malgré tout, je n'arrive pas à mourir. Il y a quelque chose d'étrange et de terrifiant, comme un dieu, qui ne veut pas me laisser mourir.


    Mme Otani est une femme incroyable. Humble, résignée et d'une force mentale immense, elle a dépassé depuis longtemps l'époque où elle espérait quoi que ce soit de son mari. Elle a compris, et accepté, que son mari n'était qu'un autre fardeau qu'elle devrait porter, seule, en plus de leur fils handicapé qu'elle porte (littéralement cette fois-ci) sur son dos chaque jour quand elle part au travail. Ce détachement entre ce qu'elle subit et ses pensées peut être compris à tort comme du je-m'en-foutisme : même après avoir été violée par un client du bar où elle travaille, elle se prépare pour aller travailler. Mais comme beaucoup de japonaises au sortir de la guerre (la nouvelle se situe en 1946), elle est d'un pragmatisme à toute épreuve face aux misères dans lesquelles la guerre et les bombardements ont plongé le Japon. À l'inverse de son mari, qui endort son esprit dans l'alcool, les errements et la luxure, elle ne fuit pas. Elle ne parle pas de se suicider, elle n'a pas même de rancoeur à son égard, elle réussit même à rire, sourire, trouver en son coeur la satisfaction d'avoir un but, rendre les gens heureux de son service, en travaillant simplement. Tout ce qui lui importe, c'est de vivre, un jour à la fois.

    Je ne suis pas sûre d'avoir été pleinement séduite par La Femme de Villon, mais je reviendrai vers les autres livres de l'auteur, c'est une certitude.




    LA BOUCHE PLEINE DE TERRE : CONS QUI COURENT
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    Je ne me rappelle même plus comment La bouche pleine de terre est arrivé dans ma pile à lire. Depuis mes débuts sur LA, j'en ai accumulé des livres en PàL pour valider des objectifs de challenges que j'abandonnais les uns après les autres, sans trop savoir dans quoi je m'embarquerais. Il n'est pas inimaginable que j'aie décidé de rajouter des points à mon Tour du Monde en rajoutant la Serbie (ou le Monténégro, c'est compliqué jusque dans les fiches-auteur les balkans ouhlàlà) à mon palmarès d'auteurs étrangers -ou que j'aie choisi Branimir Šćepanović pour la consigne "un auteur au nom typique de son pays d'origine". Mais le voilà, lui et ses 94 pages sont tombés dans mon filet et... je ne sais pas trop quoi en penser. Je le lisais en même temps que j'en parlais à un ami Serbe, et j'étais assez perplexe parce qu'on n'avait pas vraiment la même approche du livre : là où je le trouvais d'un tragique sans nom, il riait à gorge déployée et m'expliquait qu'il s'agissait d'humour à la serbe. Je dois pas comprendre l'humour des balkans...
    La bouche pleine de terre est une histoire à deux voix qui se relaient à chaque paragraphe. D'un côté, un homme lambda et son ami venus passer un bon petit weekend de camping en mode chasse pêche et tradition ; de l'autre côté, un homme se sachant atteint d'une maladie incurable, qui décide de rentrer dans son pays natal pour se suicider en pleine campagne. Lorsqu'il rencontre les deux hommes au seuil de leur tente, effrayé à l'idée qu'ils tentent de raisonner, le fuyard suicidaire court, bientôt talonné par les hommes qu'une telle réaction a rendu perplexes . Et c'est un récit de poursuite, de course éperdue en avant, à laquelle de plus en plus de monde va se mêler.


    Il pensa alors que tout n’était peut-être pas perdu : s’il vivait pleinement chacun des instants à venir comme s’il était le seul et le dernier, peut-être finirait-il par avoir l’impression d’avoir eu sa part de vie.


    On ressentira aussi bien la fatigue physique, l'épuisement et la rancoeur qui naît dans le coeur des poursuivants, lesquels n'avaient commencé à courir après le fugitif que par curiosité, puis par soutien et compassion (car après tout n'avons-nous pas tous quelque chose à fuir, tout ça), que les errements mélancoliques d'un homme qui dresse le bilan d'une vie pleine de rage et de tristesse, et qui refuse d'être dépossédé du dernier choix qui lui reste, le choix de mourir en ses propres termes. À mesure que la course-poursuite dure dans le temps, se rajoutent des poursuivants aux motifs rarement légitimes, qui font grossir par effet de meute la rage des deux hommes désormais épuisés. La masse des poursuivants est prête à tout pour attraper le fuyard, quitte à le mettre en pièces.
    Ce roman étant très court, je te laisse le soin de découvrir la fin, qui ne sera probablement pas une surprise dans ce qui s'y passe, mais qui mérite d'être lue pour ce moment sublime de poésie qui entoure la prise de conscience de l'homme qui a enfin cessé de courir.
    J'ai trouvé la représentation des relations humaines très intéressantes : née d'une incompréhension qu'aucune tentative de communication n'aurait pu rétablir, la situation a tourné à la vindicte populaire, par la puissance de cette foule qui fondait sur un étranger, sur un coupable désigné (le berger en déduit que le fuyard est l'homme qui a volé son chien et son bétail, le garde-chasse le reconnaît formellement comme un criminel...). L'homme poursuivi propose une réflexion interne profonde et intense, qu'il n'aura jamais été capable de verbaliser, ne serait-ce que sommairement. Presque aucun mot n'est prononcé pendant tout le livre : un peu comme un Virginia Woolf, tout se passe à l'intérieur. Dépossédé d'identité (alors qu'on connaît le nom des deux campeurs), le fuyard est alors un symbole, auquel chacun peut s'identifier.
    Ce roman m'avait fait un effet étrange, je crois l'avoir fermé en disant à mon ami "la littérature serbe c'est chelou", mais force est de constater que quand mon esprit vagabonde, c'est vers ce texte qu'il revient. Il résonne en moi et cette petite lecture va laisser sa trace en moi. Je ne sais pas si ce sera pour tout le monde, mais vu son tout petit format, c'est un risque qui vaut la peine d'être couru.



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    CHEZ LES BULLES...

    J'ai entamé la saga des Sambre, qui m'avait été fortement conseillée par ma BFF quand on était adolescentes. J'avais beau trouver les couvertures jolies, j'ai eu du mal à me lancer, et même après le second tome je suis en attente. J'attends d'être convaincue, j'attends de voir ce que donnera cette malédiction des yeux qui est si dangereuse. Ca a intérêt à pas être décevant. Au niveau du dessin j'ai rien à dire, c'est très beau, et comme ça se passe en 1847 (un climat politique un peu chaud donc), nombre de scènes valent vraiment le coup et on apprécie toujours les petits clins d'oeil (comme quand on croise la femme qui a prêté son visage au peintre Delacroix dans son célèbre tableau la Liberté Guidant le Peuple. C'est un mouais + jusque là.
    Je suis aussi lancée sur ma découverte de Gunnm, le manga dont a été tiré le film Alita : Battle Angel (bon sans plus, malgré le merveilleux Christoph Waltz). J'ai entamé le second tome, je réserve donc mon avis pour mon prochain suivi, j'ai vraiment pas assez de matériau pour pitcher la première moitié du film pour le moment.
    Je finirai en parlant de Ce n'est pas toi que j'attendais, de Fabien Toulmé. Il se peut que j'aie pleuré tellement c'est touchant. On suit Fabien, l'auteur de la BD, qui raconte comment est née Julia, petite fille dont la trisomie n'a pas été détectée lors des nombreux tests pratiqués pendant la grossesse de sa femme. Son monde s'écroule : pas du tout préparé, c'est une énorme baffe qui lui tombe sur le coin de l'oreille. Il détaille le chemin de l'acceptation et de l'amour, de la compréhension qui lui a permis d'ouvrir son coeur à sa fille. Un témoignage vraiment très bien foutu, qui a tendance à éviter le pathos et qui montre les moments légers et doux d'une paternité plus exigente, et parfois difficile. Tout le monde semblait avoir lu ce roman graphique sauf moi, voilà chose faite !


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    ET EN CE MOMENT...
    Je me traîne péniblement la lecture de Seventeen, de Kenzaburô Ôé. Jusqu'ici c'est essentiellement l'histoire d'un ado un peu chelou qui passe son temps à se tripoter le kiwi. J'en dis pas plus mais franchement le Pays du Soleil Levant a des pratiques étranges. 
    J'ai aussi entamé Les Ménades, de Nicolas Texier avec qui c'est ma première rencontre, et avec qui j'avoue avoir un peu de mal. Son style d'écriture me laisse un peu perplexe, j'attends d'avancer significativement dans l'oeuvre pour mettre le doigt sur ce qui semble me laisser sur le côté.
    J'arrive à la moitié de Serge, de Yasmina Reza (je m'en suis désintéressée un petit moment après avoir relu Art et Le Dieu du Carnage, ça faisait un peu trop de Reza dans ma PàL). Pour le moment tout ce petit monde subit un voyage à Auschwitz, sur la trace d'origines juives auxquelles ils ne se sont pourtant jamais identifiés.
    Et j'avance mollement dans La Tresse, de Laetitia Colombani, que j'ai commencé à lire "juste comme ça" entre deux avions, mais comme j'étais pas très concentrée, toujours trop peur de ratter ma correspondance, je pense le recommencer depuis le début. Après tout j'en suis encore à 15%, ce sera plus rapide que de me rendre compte à mi-chemin que je ne sais pas qui sont les gens dont je lis l'histoire.

    Bon bah voilà, c'est un beau petit roman que j'ai écrit là ! Merci d'être resté.e jusqu'à la fin, t'es un sucre, ça me fait plaisir de savoir que j'ai été lue. Je t'envoie des roulés à la cannelle mentaux en remerciement (si tu n'aimes pas les roulés à la cannelle, on remplace par des chocolatine). J'espère lire un p'tit mot de ta part pour savoir ce que tu en penses, me donner ton opinion sur mes lectures en cours, discuter des livres que j'ai terminés, ou me préciser que chez toi on dit pain au chocolat, pourquoi pas, je serai ravie d'avoir de tes nouvelles !

  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #214 02 Décembre 2021 16:49:51

    Alors que je connais Le Petit Prince par cœur, je comprends tout à fait qu'il puisse ne pas paraitre incroyable. Je crois qu'il faut le lire enfant pour digérer la dichotomie et qu'ensuite adulte tu en tires d'autre chose - la poésie de l'écriture, le côté philosophique de certains passages… - . Mais j'ai toujours eu beaucoup de mal à en parler parce qu'il est tellement lié à mes souvenirs d'enfance que je ne suis plus du tout objective. :-)
    Je ne connais pas du tout les autres livres dont tu parles.
    A bientôt et bonne lecture !
  • Mange-Nuages

    Guide touristique des librairies

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    #215 18 Octobre 2022 19:31:06

    Hello tout le monde !
    Comment ça va, vous ?

    Je me rends compte que j'ai énormément de mal à m'installer devant mon ordinateur ces derniers temps, si c'est pas pour le boulot je tiens à ce que cette machine du démon reste éteinte. M'enfin, je me fais violence pour un petit sursaut de conscience, vous me connaissez, ça m'arrive par-ci par-là.

    On va parler de ça, si vous voulez bien.
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    C'est ma première rencontre avec l'écriture d'Olivier Adam, et on ne peut pas dire qu'elle soit heureuse.
    On suit Claire, qui a autant de personnalité qu'un mouchoir sale et se définit entièrement par sa relation avec son frère, qui a disparu depuis deux ans suite à une engueulade familiale. Depuis, aucune nouvelle, à l'exception de cartes postales comportant des messages laconiques du genre "je vais bien ne t'en fais pas".
    Quand j'ai dit à quelques amies lectrices que je m'étais lancée dans ce (du reste) très court roman, elles m'ont abreuvée de compliments sur le film avec Mélanie Laurent (qui a effectivement la même énergie de méduse exangue que Claire, bon choix de casting), autant dire que ma déception les a laissées perplexes. Elles se sont empressées de lire le roman : partout le même constat, le film est bien meilleur.

    N'ayant pas vu l'adaptation, je me concentrerai sur ce qui m'a déplu : j'aurais aimé, par exemple, plus d'informations sur Claire et moins d'énumérations de courses. Je connais le procédé, qu'on peut retrouver chez Bret Easton Ellis, ou chez Murakami Ryu, censé faire comprendre le répétitif et l'aliénant de ce quotidien dépourvu de sens. Mais entre ça, les clichés sur les hôtesses de caisse qui sont forcément de pauvres débiles indignes d'intérêt et les scènes de sexe vulgaires (et l'agression sexuelle dans l'ascenseur c'est cadeau), on ne peut vraiment pas dire que j'ai été séduite. On reste très en surface, en fait. Oui, on a compris que Claire et son frère s'adoraient, mais on ne le sent pas, ce n'est pas parce que l'auteur nous le répète tous les trois paragraphes que ça suffit.
    En somme, un raté pour moi, et je pense que je n'irai pas plus loin avec cet auteur, car ce qui me déplaît c'est vraiment le style d'écriture, le ton général, tout ceci est un peu trop creux à mon goût, alors même que l'histoire n'était pas dénuée d'intérêt.



    Est-ce que vous l'avez lu ? Suis-je la seule à avoir trouvé ce roman médiocre ?

    Dernière modification par Mange-Nuages (20 Octobre 2022 19:58:57)

  • Miyuki_

    Gastronome littéraire

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    #216 19 Octobre 2022 14:28:30

    Hello !

    J'ai lu Je vais bien ne t'en fais pas  en 2015, genre quelques mois après avoir repris goût à la lecture et pendant cette période où on tâtonne un peu pour trouver ses goûts.

    Sans surprise, je l'ai trouvé médiocre comme toi. Comme toi, les listes de courses, les clichés d'un mec bourgeois sur les caissières qui sont nécessairement vulgaires et écervelées, ça m'a gonflé. Le personnage de Claire ressemble à un fantôme.

    Je crois qu'à la fin, j'ai même ris nerveusement tellement, j'étais pas dedans et que je trouvais ça d'un pathos et que l'auteur essaye de te faire passer son histoire à grand coups de violons mal accordés.

    Et puis, bon, un dialogue ça commence avec un tiret, pitié Olivier, la ponctuation élémentaire !

    De l'auteur, je pourrais davantage te conseiller La tête sous l'eau, c'est pas parfait mais c'est mieux que ça x)

  • Grimhilde

    Serial lecteur

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    #217 19 Octobre 2022 20:35:24

    Hello par ici !

    Je comprends mille fois que tu aies du mal à t'installer sur un ordi, on y est parfois tellement au boulot qu'on a du mal à se remettre devant après (bon et quand on travaille de chez soi c'est encore pire).

    C'est drôle que tu parles de Je vais bien ne t'en fais pas, car dans mes errances récentes sur des plateformes vidéos (je ne sais plus précisément laquelle) je suis tombée sur ce film et je me suis dit "eh je l'ai jamais regardé, peut-être que c'est bien, je pourrais essayer". Et puis mille autres propositions me sont passées devant (dont Glee, et j'ai cédé car en ce moment je suis faible je n'ai pas peur de le dire :lol: ). Mais bref, un énième (mauvais) roman adapté au cinéma avec une distribution médiocre ? J'ai mieux à faire (comme réviser le répertoire de Madonna avec l'épisode 15 de la première saison de Glee, du coup).

    En tous cas j'espère que tout va bien pour toi et que tu feras de meilleures lectures ;) moi je suis au lit pour la semaine, c'est une petite grippe qui dure.

    À bientôt.
  • Aealo

    Lecteur fou

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    #218 20 Octobre 2022 22:11:06

    Salut Mange-Nuages

    Ça fait plaisir de voir repasser par ici. ^^

    En ce qui concerne l'ordinateur, je ne peux comprendre car cette année m'a enseigné une tout autre relation à avoir avec le bestiau. Donc le fait de la préférer éteinte hors du boulot, c'est normal.

    Je ne voulais pas particulièrement lire Je vais bien ne t'en fais pas, maintenant c'est réglé... :D
    D'ailleurs je n'ai pas vu le film non plus...

    le film avec Mélanie Laurent (qui a effectivement la même énergie de méduse exangue que Claire, bon choix de casting)


    J'avoue que Mélanie Laurent n'est pas la pire que j'avais en tête mais je vois tout à fait ce que tu veux dire. C'est étrange de constater que certains/es parviennent à faire des carrières (voire même à être considérés/es comme extraordinaires) en ayant toujours la même énergie/expression, là où d'autres galèrent...

    J'espère à très vite ici ou en BC (je compte bien remettre le pied à l'étrier).

  • Mange-Nuages

    Guide touristique des librairies

    Hors ligne

    #219 01 Novembre 2022 19:12:32

    Et coucou ! :heart:
    Je n'avais pas vu vos messages ! Je réponds à chacun (même si on en a déjà discuté un peu pendant le Bookclub =D) et j'embraye sur mes lectures tant que je suis lancée !



    Hallo @Miyuki-Panda ! Ton avis me rassure franchement, sur le moment je me suis dit que je ratais sûrement quelque chose (même si la note LA est plutôt cracra, les critiques Babelio sont dans l'ensemble bien plus élogieuses, une surprise dont on ne se remettra pas)... Je n'avais même pas remarqué le coup de l'absence de tirets, c'est dire mon niveau d'attention générale... en bref, heureusement que c'est court. Pour La Tête sous l'eau, tu l'as lu après Je Vais Bien, Ne T'en Fais Pas ? Et est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Je veux bien redonner une chance à l'auteur, mais il faut que ce soit court et que ça vaille vraiment le détour, sinon je passe... :'S

    Hello @Catysprint ! Tu t'es remise de ta grippe ? Comme tu dis, travailler chez soi, surtout sur un poste qui était essentiellement dédié à la détente jusque là, ça change tout... Finalement, tu comptes donner sa chance au film, après ce qui en a été dit pendant le BC ? Personnellement je pense essayer, après tout ça peut pas être pire que son matériau d'origine :chaispas:
    Alors, tu penses quoi de Glee, séduite ? J'avais commencé à suivre mais ça m'a lassée rapidement, même si le personnage de la coach me tue de rire, avec son regard de rapace en chasse, elle est parfaite !

    Hola @Aealo ! (oui on varie grandement les salutations aujourd'hui c'est fou)
    Ca me fait plaisir de te voir passer sur mon suivi ! ET de t'avoir vu au bookclub, ta présence nous avait manqué !
    Qui eût cru qu'un jour on verrait ces écrans qui nous ouvrent en principe au monde extérieur comme des outils de torture professionnelle... L'éteindre aussi souvent que possible pendant un moment a fini par me donner envie de revenir sur le forum, ironie du sort, ça m'a aussi appris à faire plus court dans mes critiques de livre !
    Je ne saurais te conseiller ni le livre ni le film, mais je vais quand même tenter le film : s'il ne me plaît pas, je rangerai Je Vais Bien dans la catégorie "opinions impopulaires" et basta. Et tu as raison, Mélanie Laurent n'est pas la pire, mais elle est tellemennt... monocorde. Comme tu le dis, elle a la même énergie/expression dans la majorité des films où on la voit, c'est terrible. Et à côté on a des actrices qui crèvent l'écran et n'ont clairement pas la carrière qu'elles méritent. Mais les choses changent (trop) doucement, et ça fait plaisir (étrangement, souvent grâce à des réalisateurices qui n'ont pas peur de faire leur tambouille perso, comme Julia Ducournau...)




    Et aujourd'hui, je viens vous parler de trois livres que je n'ai pas aimés, vous êtes vraiment vernis.

    CELUI QUI M'A DEÇUE


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    Bon, je vous vois froncer le nez d'ici, et je sais. Je sais. Vous n'êtes pas branché.es horreur. Mais c'est totalement mon cas, et en fin d'année 2021, je m'étais lancée dans un véritable marathon sur le thème. J'organisais des soirées ciné pour mes amis, je lisais sur le sujet, j'écoutais des podcasts, bref je faisais tout, TOUT, pour éviter l'overdose de Mariah Carey en tenue de Noël ce que d'aucuns considèreraient comme un autre type de contenu horrifique. Je l'avais donc mis dans mon panier, puis dans ma bibliothèque, où il a gentiment someillé jusque récemment. Faisons de ce livre un enseignement : ce n'est pas parce que la couverture t'attire que le livre mérite d'être acheté. Une minute de silence pour cette erreur d'amatrice. Ce livre est une déception, vraiment. Je l'ai acheté en espérant une analyse humoristique, une critique, QUELQUE CHOSE. Mais non. Il ne s'agit que d'une compilation de tropes de films d'horreur assemblés sous forme de listes avec un humour qui fait parfois mouche... parfois pas. Qu'on se comprenne bien, c'est sympa. J'ai pouffé du nez une ou deux fois en le lisant dans le train. Mais ça s'arrête là. Un ami du genre qu'il faut conserver toute sa vie m'avait emmenée dans une librairie spécialisée dans le cinéma et m'a autorisé trois livres en guise de cadeau de Noël, et je m'en veux d'avoir posé celui-ci dans mon panier. Parce qu'au terme de sa lecture, je n'ai rien appris. Le pire c'est qu'un quart du livre parle des films de zombies, ce qui appuie encore plus le contraste entre un livre qui n'a pas de substance (celui-ci, si ce n'était pas encore clair) et un livre qui en a parfois trop (Guide de survie en territoire zombie, qui est inquiétant de vraisemblance). Je vais conserver ce livre parce que c'est un cadeau, et qu'on ne jette/donne/vend pas un cadeau, encore moins si on l'a choisi soi-même. Mais je pense que je ne l'ouvrirai plus jamais. Petite précision : le nom de Wes Craven (le génie derrière les sagas Scream et Les Griffes de la Nuit, réalisateur de la première version de La Colline a des Yeux, en bref : un padre du genre horrifique) n'est là pratiquement que pour faire joli, le bougre n'ayant rédigé que la préface. Pour le reste, on a droit à Seth Grahame-Smith, l'auteur derrière l'inutile et redondant Orgueil et Préjugés et Zombies.



    CELUI QUE J'AI HAÏ


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    20 bonnes raisons d'arrêter de lire...ce livre.
    1- Ca se veut plein de bons mots, mais à moins d'être un snob qui lit avec son verre de bourbon et son cigare en écoutant du jazz, ça lassera rapidement n'importe qui.
    2- C'est répétitif.
    3- C'est répétitif.
    4- C'est répétitif à ce point.
    5- C'est référencé jusqu'à la nausée. À moins que vous ne soyez familier.es des grands auteurs classiques des XIX-XX° siècles, vous serez complètement largués. J'avais commencé à le lire à une amie en pensant qu'on rirait bien, et je me suis très vite arrêtée. C'est trop pointu, ça ne fera rire que les initiés qui n'ont pas l'air d'envisager la lecture autrement que sous l'égide des sacro-saints classiques et de la littérature qu'on s'arrache quand elle est ornée d'un beau bandeau rouge.
    6- C'est très simple, si on enlève toutes les citations d'autres auteurs, il doit rester cinq pages de texte original.
    7- L'auteur et moi ne devons pas avoir la même définition de "bonne raison".
    8- C'est un vrai gâchis de papier, surtout quand certaines "raisons" ne sont expliquées qu'en une phrase. Vraiment, Pierre, tu pouvais pas juste baisser à 10 bonnes raisons qui soient effectivement des raisons sur lesquelles tu as des trucs à dire ?
    9- Non mais sérieux.
    13- De qui se moque-t-on.
    17- Je comprends bien que c'est de l'humour, que le but c'est de prendre le contrepied, de flatter le lecteur en lui rappelant sans cesse à quel point il est stupide de vouloir être plus cultivé en s'adonnant à une activité qui lui prend son sommeil, rohlala n'a-t-on pas idée de lire quand on pourrait regarder la télé comme tous les autres bouseux gens normaux hohoho. Mais c'est juste lourd. Je ne dois pas être assez snob pour goûter la blague à sa juste valeur.
    20- L'auteur a listé plus de vingt raisons d'arrêter de lire... et c'est l'une des rares fois où je suis triste d'avoir plus que promis.
    Cet essai ne faisait que 121 pages mais on n'en finissait pluuuuuuuus. C'était d'un pédant sans nom.
    Je vous conseille ce livre si vous aimez vous balader avec un petit pull en cachemire noué sur les épaules, que vous habitez Saint-Germain-en-Laye et que vous avez une résidence secondaire au Touquet, ou si vous êtes Bernard-Henry Lévy. Si vous accordez de l'importance à votre temps et que l'élitisme littéraire BCBG vous laisse de marbre, passez votre chemin.



    CELUI QUE J'AURAIS VOULU AIMER


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    Ah, Sambre.
    Sambre, Sambre, Sambre.
    Je ne sais pas quoi faire de toi, vraiment. À ce stade, je ne lis plus que pour la beauté du style, parce que c'est pas possible. Je n'accroche pas, mais alors pas du tout. Et je ne comprends pas pourquoi, et ça m'énerve.
    Parce que ça devrait me plaire.
    La patte artistique est présente et très reconnaissable, c'est très joli, la couleur est somptueuse, le contexte historique riche et bouillonnant façon Les Misérables...
    Alors pourquoi cette BD ne m'emporte pas ?
    QUand j'étais au lycée, ma meilleure amie avait la collection complète et les lisait voracement. Moi je ne connaissais que les classiques de la BD Franco-Belge, biberonnée aux Asterix -jusqu'à la disparition de Goscinny- mais aussi à Iznogoud et aux Schtroumpfs, alors attraper quelques bribes de dialogues par-dessus son épaule m'avait mystifiée : la BD, ça pouvait être ça... (je sais, c'est surprenant de nos jours, mais on parle du début des années 2000 dans un bled du sud de la France, la BD c'était Corto Maltese ou Titeuf). J'ai mis des années à me décider à commencer Sambre, et 2022 aurait dû être la grande année... mais il m'est impossible d'avancer davantage. Je le regrette fortement, mais je vais sûrement abandonner...



    Voilà pour cette entrée de mon suivi ! Je passerai regarder les vôtres dans les jours qui viennent, beaucoup de news à rattraper il me semble !
    Je ne sais pas encore ce que vous lisez en ce moment, ce sera la surprise, mais de mon côté je tente de venir à bout de quatre livres que je ne vous présente que sommairement : La Revanche des Autrices, un essai sur les mécaniques qui ont contribué à expurger de l'Histoire Littéraire le nom de nombreuses autrices pourtant talentueuses, La Vie Invisible d'Addie Larue, ma lecture imposée du Scrabble Littéraire sur une jeune fille qui a passé un pacte avec le Diable, en conséquence de quoi elle est immortelle mais condamnée à disparaître des mémoires, Au coeur des chefs-d'oeuvre de Disney : Le second âge d'or : 1984-1995, un livre de l'excellent youtubeur MrMeea sur la manière dont Disney a réussi à éviter de justesse la faillite, et Un Bébé pour Rosemary, livre à la lisière du thriller et de l'horreur sociale, dont l'adaptation au cinéma est cultissime par l'auteur des Femmes de Stepford que j'aime beaucoup.

    On se revoit bientôt j'espère, d'ici là, prenez bien soin de vous et bonnes lectures ! :heart:

    Dernière modification par Mange-Nuages (01 Novembre 2022 19:13:48)

  • Grimhilde

    Serial lecteur

    Hors ligne

    #220 02 Novembre 2022 21:52:03

    Et coucou :)

    Eh oui remise de la grippe, je suis en pleine forme car pleine de globules blancs et de vitamines, et ça aide bien avec les enfants à la maison pour 10 jours complets (là je les ai mis au lit et ils dorment sagement malgré la lecture d'une sombre histoire alsacienne d'enfants découpés en morceaux par un boucher, c'est pas de ma faute je ne savais pas avant de la leur lire, bref chui pas fière xD)
    J'espère que toi aussi tu es remise de ton côté !
    Je ne vais pas regarder le film Je vais bien ne t'en fais pas. Je continue tout doucement Glee, je pense que je vais regarder une saison entière et voir si je poursuis ensuite. Sue est aussi mon personnage préféré, c'est la reine ultime de la punchline qui fait mal je l'adore. J'ai aussi commencé et découvert Buffy contre les vampires et je suis bien contente. Oui oui, je suis passée à côté de cette série, j'étais team Soeurs Halliwell et je pensais que ces deux séries étaient incompatibles.

    J'aime toujours autant lire tes avis. Même si tes dernières lectures étaient des déceptions tu as su me faire rire. Je vais me procurer le livre "20 raison d'arrêter la lecture" car je corresponds exactement au profil type que tu as cité :lol:

    En tous cas on s'est tous et toutes faits avoir par de belles couvertures et éditions. Moi ça m'arrivera toute ma vie de me faire avoir tant pis xD mais je compense en achetant des trucs hyper biens dans des éditions super mpches, genre les Terry Pratchett tu vois. Ça ré équilibre le truc.

    J'ai hâte d'avoir ton avis pour Rosemary's baby... personnellement il m'a mise très mal à l'aise je l'ai trouvé franchement malsain... tu me diras.
    Je pense à toi en ce moment car je lis Je suis une légende, je me souviens que c'est ton avis qui m'avait convaincue de le lire.

    À bientôt