[suivi lecture] cachal_eau

 
  • Aealo

    Lecteur fou

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    #281 07 Janvier 2019 23:18:16

    Très jolie citation! :-)
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #282 23 Janvier 2019 11:48:12

    J'ai fini Le veilleur du jour de Jacques Abeille. J'ai moins aimé que Les jardins statuaires mais la qualité est toujours au rendez-vous. Je ne dirais pas beaucoup plus. Plutôt compliqué de résumer une telle œuvre. Mes relations avec le surréalisme et le symbolisme sont toujours compliqués. Et Abeille peint une œuvre riche et multiple. Si les jardins statuaires s'intéressait à une société sclérosé par le traditions et au bord de l'anéantissement, Le veilleur du jour s'intéresse à une cité-état sans cœur (ou pas) étouffé par la recherche d'un ordre aux aspect totalitaire. Une cité qui, dépourvu des énergies de la jeunesse et du renouveau, ne pourra que tomber. Qu'essaye de représenter Abeille? Mais d'abord veut il représenter quelque chose?
    Abeille sème les indices et les impasses. Mais qu'est ce qui est le plus important dans son histoire? La trame principale? Les personnages? Les impasses? Tout cela à la fois? Rien de cela?
    Au tout début du roman, Le personnage principal, qui aura un nom, contrairement à celui des jardins statuaires (et encore Est-ce son vrai nom?), rencontre un bateleur qui voudra lui tirer les cartes. Il n'aura pas le temps d'aller après la première qui représente, pour ceux qui connaissent le tarot marseillais, l'arcane majeur de la maison-dieu (allégorie de la tour de Babel foudroyé par Dieu). que doit-on en déduire si on doit en déduire quelque chose. Les œuvres surréalistes ont ce paradoxe qu'elles sont insaisissable car personne ne pourra jamais retrouver l'intention de l'auteur (souvent même de dernier ne le pourra pas) et saisissable par tous parce que chacun s'emparera de l'œuvre pour lui donner le sens que le lecteur voudra bien lui donner.
    Par conséquent, je pourrais vous expliquer en long, en large et en travers ce que ce livre raconte que cela ne correspondra ni à l'histoire de l'auteur ni à l'histoire que vous découvrirez si jamais vous décidez de le lire.

    Je dois dire qu'enchaîner avec Zola et Au bonheur des dames, c'est partir sur un roman qui se laisse lire. Je comprends que le roman soit apprécié encore de nos jours. La problématique des grandes surfaces et de la mort du petit commerce est encore un sujet que je retrouve dans mon journal local. Rien à dire de beaucoup plus. Après les denrées alimentaires du ventre de paris et les fleurs de la faute de l'abbé mouret, j'ai eu le droit à une orgie de tissus et de vêtements propre à Zola.

    J'ai commencé Les affinités électives de Goethe. Pour l'instant, ça me plaît bien. Mais là encore je ne saurais pas trop quoi vous dire. Peut-être qu'elle allant plus loin, l'inspiration me viendra pour vous en parler.
  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #283 23 Janvier 2019 11:58:12

    Après les denrées alimentaires du ventre de paris et les fleurs de la faute de l'abbé mouret, j'ai eu le droit à une orgie de tissus et de vêtements propre à Zola.


    Oui mais quel orgie !!! en tant qu'admiratrice de couleurs qui adore les chiffons et les dentelles j'en redemande toujours plus. Cela dit il reste un des romans les plus "faciles" de Zola, au sens où la misère et les difficultés de vivre sont moins prégnantes. Puis il n'y a pas vraiment de méchant (si je peux m'exprimer ainsi).
    Oh ça fait longtemps que je ne l'ai pas lu celui-ci ; je me cherchais un classique à caser ce mois-ci (et rien ne me tentait dans ceux de ma liste) peut-être vais-je te suivre tiens.
    Bonne lecture :)

  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #284 23 Janvier 2019 14:16:31

    Mypianocanta a écrit

    Oui mais quel orgie !!! en tant qu'admiratrice de couleurs qui adore les chiffons et les dentelles j'en redemande toujours plus. Cela dit il reste un des romans les plus "faciles" de Zola, au sens où la misère et les difficultés de vivre sont moins prégnantes. Puis il n'y a pas vraiment de méchant (si je peux m'exprimer ainsi).
    Oh ça fait longtemps que je ne l'ai pas lu celui-ci ; je me cherchais un classique à caser ce mois-ci (et rien ne me tentait dans ceux de ma liste) peut-être vais-je te suivre tiens.
    Bonne lecture :)


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    C'est vrai que c'est le premier Zola que je lis où l'histoire finit bien. Enfin, bien pour Mouret et Denise parce que je ne crois pas que la pauvre Geneviève et sa famille soient d'accord avec cette conclusion.



    Mais sinon, tu devais pas emprunter le cavalier suédois à ta bibliothèque?
  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #285 23 Janvier 2019 18:15:57

    Si, en effet, mais il n'est pas disponible en ce moment.
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #286 24 Janvier 2019 09:41:47

    Mypianocanta a écrit

    Si, en effet, mais il n'est pas disponible en ce moment.


    Je ne sais pas quelle est cette bibliothèque mais les lecteurs ont du goût. :)

  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #287 05 Février 2019 13:24:15

    Je reviens avec un petit bilan de mes trois dernières lectures.

    GOETHE - OGAWA - COLLETTE, Trois noms et trois aspects de la littérature. Alors que Goethe écrit une sorte de roman à thèse empreint de belles phrases, Ogawa s'attache à peindre des tableaux habiles pour attiser nos sens et Collette noue une intrigue horrible propre à nous faire tourner les pages.

    Les affinités électives de Goethe raconte l'histoire d'un couple de nobles, Edouard et Charlotte, installé à  la campagne pour y vivre leur romance tout en s'occupant à l'aménagement de leur propriété. L'équilibre de cette liaison va se trouver bouleverser lorsqu'Edouard va introduire un troisième élément, le capitaine, un ami de longue date, dans leur domaine. Pour vaincre l'inquiétude de Charlotte, Edouard lui propose d'inviter une quatrième personne pour rééquilibrer l'ensemble, sa nièce Odile. Mais l'apparition de ces nouveaux personnages aura pour conséquence de bouleverser totalement la situation antérieure.
    La préface de l'édition Folio que je possède fait une analyse de l'œuvre que je partage (mais pourquoi ce genre d'analyse en préface alors qu'elle dévoile toute l'histoire?).
    J'ai été étonné des opinions exprimés par les personnages sur le mariage pour une œuvre publié en 1809. Je n'étais pas conscient de la crise que pouvait connaître cette institution dès cette époque. En même temps, si on se situe au niveau français, le divorce est possible dès 1792, il est conservé dans le code civil de Napoléon de 1804 mais à des conditions plus restrictives qu'auparavant et il est supprimé en 1816 et ce jusqu'en 1884. On est donc bien à l'époque des débats sur la pérennité du mariage.
    Goethe utilise de nombreuses comparaisons avec les associations et les dissociations d'élément chimique pour décrire les liens qui se créent et se brisent entre ses protagonistes. Cette utilisation de la chimie, centre d'intérêt de Goethe, est invoqué pour mettre en lumière que les sentiments ne se contrôle pas comme les éléments chimiques qui ne contrôle pas tel ou tel affinité avec un autre élément chimique.
    Par ailleurs, avec l'introduction du personnage de Lucienne, la fille de Charlotte, l'auteur nous décrit la société citadine de l'époque qui vit dans un tourbillon de fête et de nouveauté. Les jeunes argentés semblent ne pas beaucoup changer de comportement quelque soit l'époque visiblement.

    La mer de Yoko Ogawa est un recueil de nouvelles dont mon avis global reste mitigé. La poésie d'Ogawa s'appuie sur des scènes brossées parfois trop hâtivement. En comparant La mer et Butterfly par exemple, je reste enchanté par la seconde alors que la première, nouvelle éponyme du recueil pourtant, me semble particulièrement précipité. L'histoire passe en second plan dans ce genre de texte où il n'est que prétexte à la scène décrite mais je ne suis pas toujours réceptif à la sensibilité d'Ogawa dont certaines nouvelles me paraissent reléguees à la qualité d'anecdote.

    Des nœuds d'acier de Sandrine Collette fait partie de ces romans qui ne sont pas dans mes habitudes de lecture. Mais je l'ai pris après les conseils d'une connaissance professionnelle. Le roman fait son taf. L'intrigue se développe bien et donne envie de continuer jusqu'au bout pour connaître sa résolution. Le sujet n'est pas forcément ce que j'aime lire mais la dynamique de l'histoire est bonne.

    Je continue mes lectures avec L'adolescent de Dostoïevski.

    Dernière modification par Cachal_eau (06 Février 2019 10:21:47)

  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #288 05 Février 2019 18:34:32

    Et pourtant en effet la fin du XVIIIe et le début du XIXe pose pas mal de questions sur le mariage et peut-être encore plus sur l'idée de mariage arrangé.
    Ah les préfaces qui racontent l'histoire (en fait on ne devrait lire les préfaces qu'à la fin, sauf celles écrites par l'auteur lui-même).
    Bonne lecture (encore une valeur sûre ;) )
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #289 07 Février 2019 16:53:21

    Mypianocanta a écrit

    Et pourtant en effet la fin du XVIIIe et le début du XIXe pose pas mal de questions sur le mariage et peut-être encore plus sur l'idée de mariage arrangé.
    Ah les préfaces qui racontent l'histoire (en fait on ne devrait lire les préfaces qu'à la fin, sauf celles écrites par l'auteur lui-même).
    Bonne lecture (encore une valeur sûre ;) )


    Oui, c'est ce que je me suis dit après coup. Mais je suis resté étonné de voir le sujet si franchement évoqué alors que je m'imaginais que ce genre de critique (je parle bien de critique exprimé par les personnages car la position de Goethe sur cette question semble autre) se trouvait plus dans les années 1830 à 1880. bon il faut dire aussi que je situais Goethe un peu plus tôt dans le temps mais Les affinités électives est une œuvre de fin de carrière alors que Les souffrances du jeune Werther est écrit en 1774.

    Cette histoire de préface qui consiste en une sorte de commentaire de l'œuvre me semble assez répandu. C'est vrai qu'elles sont intéressantes mais je ne comprends pas pourquoi ce choix. Surtout qu'une petite préface pour rappeler en quelques lignes le contexte de l'œuvre pourrait être fait sans s'étaler plus que ça. Et laisser le commentaire à la fin du livre pour ceux qui veulent aller plus loin.

    Avec Dostoïevski, je navigue en territoire apprécié et connu. Par contre l'édition Folio est vraiment écrite en petit caractère.
    Pour l'instant je suis à environ 100 pages et la densité du texte m'enthousiasme comme elle m'affole. Quel réjouissance de constater qu'en à peine 20 pages, on a l'impression d'avoir plus lu et plus vécu que pour d'autres en 300 pages.

  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #290 08 Mars 2019 14:13:48

    Désolé pour le long délai! Je reprends un peu mes révisions pour préparer des concours et j'ai ralenti mon rythme de lecture. J'ai quand même compensé en lisant pas mal de mangas. Je ne l'ai met pas sur mon profil pour des raison des clarté de ma bibliothèque. Mais je vais profiter de mon suivi lecture pour en parler.

    D'abord en romans,

    j'ai lu Hôtel Heartwood tome 1: Une maison pour Mona de Kallie George. Un livre jeunesse très sympathique avec de belles illustrations classiques. à cause de mon âge, j'ai deviné pas mal de choses avant leur révélation, comme le pourquoi de l'attitude de l'écureuil. Mais ce ne sera pas le cas du lectorat visé.

    Ensuite, j'ai fini Les loups de riverdance tome 3: Logan de H.V. Gavriel. Du roman bit-litt avec romance M/M. Du peu que j'ai lu dans ces genres respectifs, celui-là m'a paru correct. Difficile de juger d'un genre qui me semble avoir un cahier des charges très strict. On arrive toutefois à s'attacher à la plupart des personnages.

    Enfin, j'ai achevé L'adolescent de Dostoïevski. L'auteur n'a plus à me prouver quoi que ce soit concernant ses gros romans. Je m'attellerai prochainement à la lecture de romans plus courts. Je verrai si c'est aussi bon.
    Ce serait difficile à résumer. Ce roman est à la première personne et constitue le cahier fictif d'un adolescent (17/18 ans) qui est un enfant naturel, qui revient auprès de son père naturel et de sa mère, habité par une idée qu'il veut mettre œuvre. Rempli d'amertume, de fierté, d'admiration pour le père, d'orgueil, d'amour du beau geste, il va faire ses premiers pas dans un monde qu'il ne perçoit qu'à moitié car son regard est inexpérimenté et déformé par ses préjugés et ses désirs d'adolescent.
    Le style et les propos sont d'une grande richesse mais ce n'est peut-être pas le premier Dostoïevski à mettre entre les mains de quelqu'un.

    Et pour les mangas,

    Card Captor Sakura de CLAMP : animé de mon enfance, j'ai pris une petite bouffée de bonne nostalgie. L'intrigue reste un peu plate mais l'univers très agréable et bien fait. En fait j'ai l'impression que l'animé tirait sur la longueur alors que le manga est plus rapide à lire.

    Moi quand je me réincarne en slime de Mitz Vah: il arrive sur le marché de l'anime et du mange en France une pléthore d'histoire de japonais contemporain qui se retrouve propulsé dans des mondes de jeu vidéo ou de fantasy (on peut citer Sword Art Online, Log Horizon, Overlord ou un peu différent GATE).
    Dans Moi quand je me réincarne en slime, le protagoniste principal meurt dans notre monde et se retrouve ressuscité dans un monde fantasy dans le corp d'un slime avec des compétences (référence jeu vidéo) puissantes. J'apprécie cette série qui avance sans trop de heurt.

    The rising of the shield hero de Kyû Aiya et Yusagi Aneko:  Ici l'adolescent japonais est invoqué dans un monde fantasy en tant que l'un des quatre héros de monde menacé par des catastrophes surnaturelles. Notre héros est le héros au bouclier et se voit trahir dès le début. Le dessin de ce manga est pas extra et il y a beaucoup de choses exagérés. Mais je reste encore bien intéressé par l'histoire et je continuera à m'intéresser à la suite de l'intrigue.

    Sakamoto, pour vous servir! de Nami Samo: Série humoristique en quatre tomes, on suit Sakamoto, lycéen toujours impeccable qui se sort des pièges qu'on lui tend avec classe et panache. Ce n'est pas un humour apprécié par tous mais j'adore.

    L'atelier des sorciers de Kamone Shirahama: Dessins magnifiques et univers bien fait. Je reste encore sur ma faim concernant l'intrigue avec les trois premiers tomes mais elle a du potentiel.

    Moriarty de Ryôsuke Takenchi: Très bonne série même si je suis pas fan de mettre du sang pour mettre du sang. évidemment la critique que la classé supérieur anglaise n'est pas subtile mais les personnages sont très bon et j'adore ce suspens où chacun établit des plans pour réussir son coup. J'espère que la série ne perdra pas son souffle.

    Blue Giant de Shinichi Ishizuka: COUP DE COEUR! on suit un lycéen qui est devenu passionné de jazz et qui s'entraîne au saxophone tous les soirs au bord de la rivière. Extra et le dessin est superbe.

    Dernière modification par Cachal_eau (08 Mars 2019 14:18:54)